Evidemment, par rapport au premier véhicule « CC » présenté en 1996, le style a évolué. Mais, on peut y reconnaître des lignes de la CC8S de 2002. Ce n’est pas pour rien que cette nouvelle voiture s’appelle CC850 (avec le 50 en petit dans le logo). Après la CCR, CCX, CCXR et ses dérivées comme la Trevita, et la l’Agera, l’énormissime One:1, la Regerra, la Jesko et surtout la Gemera qui changeaient le style maison, voilà un retour aux classiques et à la CC8. C’est une stricte deux places avec toit amovible (il se range dans le coffre).
Le profil est reconnaissable entre mille avec son ouverture béante en forme de goutte d’eau. Le voiture est lisse comme un galet. Ici, pas d’aileron (cela viendra sans doute avec les versions ultérieures). Les appendices sont discrets comme le splitter à l’avant qui remonte légèrement devant les roues avant et est prolongé par la même « ailette » au niveau du fond plat.
Le coup de crayon est tout en rondeur, même à l’arrière avec des feux « carrés-ronds ». L’arrière est posé sur un énorme diffuseur avec une sortie d’échappement centrale. L’intérieur, c’est carbone, carbone carbone et un peu de cuir. C’est assez dépouillé comme le levier de vitesse avec une grille, mais qui laisse voir une partie du mécanisme en-dessous. Même les compteurs sont « en suspension » sous leur casquette. La chasse au poids semble partout.
Rapport poids/puissance de 1 pour 1
Evidemment, le carbone est aussi dans le châssis avec une monocoque en carbone avec aluminium en nid d’abeilles et réservoirs intégrés. La carrosserie est en fibre de carbone-kevlar avec des renforts légers. Pour ralentir la voiture, Koenigsegg propose des disques céramique de 410 mm à l’avant et 395 à l’arrière.
1385 chevaux c’est bien joli, mais sur un tank ce serait idiot. Ici, avec tout les matériaux légers utilisés et le style dépouillé, la CC850 ne pèse que 1385 kg. Un joli rapport de 1:1 pour une voiture moins lourde qu’un Porsche Cayman (pour donner une idée). Il y a sans doute encore un peu de poids à gratter car la Koenigsegg CC850 dispose de la climatisation, de radars à l’avant et l’arrière, de caméras pour se garer sans frotter un plot ou autre, mais aussi d’un écran tactile avec Apple Carplay, avec connexion USB et chargeur par induction.
Rouler à l’éthanol, c’est bon pour la planète…
Pour le moteur, Koenigsegg compte sur un V8 bi-turbo de 5 litres avec injection multipoint. Les turbos, avec le système de réponse Koenigsegg, utilisent des roulements à billes en céramique. Les collecteurs d’admission sont en carbone et les collecteurs d’échappement sont en inconel imprimé (super alliage constitué principalement de nickel, de chrome, de fer, de magnésium et de titane). Le moteur est accouplé à une transmission Light Speed Transmission (LST) à 9 rapports. La boîte peut être mise en mode manuel à 6 rapports ou en total automatique. La CC850 a aussi : différentiel électronique maison, contrôle de traction là aussi maison, etc. Du Koenigsegg jusqu’au bout des écrous centraux des jantes de 20 pouces à l’avant, 21 à l’arrière. Elles sont chaussées de pneus Michelin Pilot Sport 4S de 265/35/20 à l’avant et 325/30/21 à l’arrière.
Le moteur peut tourner à l’E85. Ici, ce n’est pas pour le litre avec moins de taxes, non. Le but est de sortir 1385 chevaux à 7800 tours. Si on y met du SP95-E10 « simple », c’est « seulement » 1185 chevaux qui sortiront de l’écurie. Le couple est de 1385 Nm à 4800 tours/min.
Toujours aussi exceptionnelle
@Thibaut Emme, la boîte de vitesse est une vraie pépite, elle mérite d’être plus détaillée car c’est vraiment inédit 😉
Cette voiture est une merveille, j’ai toujours adoré la ligne des premiers modèles, les suivants qui ont apporté plus de courbes dans le style étaient moins réussis.
J’oubliais, il y a bien un aileron aussi, il est simplement rétractable 😉
Oui @Mini_stig c’est ce que je me disais. Faut que je trouve les infos chez Koenigsegg (ils sont rarement avares en infos) car j’avoue que je bugue un peu sur cette boîte manuelle et automatique avec 3 rapports de différences lol
Soit il y a un étagement bizarre, soit il y a en fait 15 rapports et 2 boîtes (ce serait étrange). A suivre.
Alors pour la boîte, tout reste « by wire ».
A droite il y a la marche arrière, le neutre (ou Parking ?) et la position Drive.
Le reste fonctionne comme une boite manuelle classique et il y a la pédale d’embrayage qui est désactivée en mode auto si j’ai bien compris.
Ensuite sur les 9 rapports, la boite manuelle en « pioche » 6, qui ne sont pas les mêmes en fonction du mode de conduite sélectionné. En gros, en plus de choisir entre une boite « auto » et une boite manuelle, on peut choisir entre une boîte longue ou courte avec cette dernière !!
La boîte de vitesse parfaite donc.
Ouah, l’usine à gaz, une merveille d’ingénierie.