JLR dévoile Vector, sa vision de la mobilité urbaine

  • Nouvelle plateforme électrique

  • Premier véhicule portant à la fois les marques Jaguar ET Land Rover ?

Jaguar Land Rover a déjà amorcé le déploiement de son plan d’électrification, entre le i-Pace et les versions hybrides et hybrides rechargeables de plusieurs de ses modèles. Mais le groupe va plus loin en se penchant sur la mobilité du futr, y compris en ville. Voici dont le « Projet Vector ». Un projet développé au National Automotive Innovation Centre en partenariat donc avec l’Université de Warwick.

L’objet présenté est une navette, potentiellement autonome, mais ici encore équipée de commandes pour un conducteur humain pour la phase de tests. Elle repose surtout sur une toute nouvelle plateforme électrique, que l’on pourrait potentiellement retrouver sur de futurs modèles du groupe. Originalité, cette Vector, n’est ni une Jaguar, ni une Land Rover, mais bien une Jaguar Land Rover puisqu’elle arbore les deux logos… Pour aller encore plus loin que son territoire habituel, JLR évoque même la possibilité de versions utilitaires…

Aucune données d’ordre technique, hormis la longueur de 4 mètres, n’est précisée. De telles navettes devraient faire l’objet d’un test pilote à Coventry en 2021.

Notre avis, par leblogauto.com

Voilà un sujet sur lequel on n’attendait pas forcément JLR, celui de la navette autonome. Mais le constructeur doit lui aussi songer à l’avenir, mobilité, services, etc… Ce projet fait donc partie intégrante de son plan de neutralité carbone. Reste à intégrer ceci de façon cohérente à l’une ou l’autre marque.

(16 commentaires)

    1. En même temps c’est le plus logique. A part chanfreiner un côté pour l’aéro.
      Celui-ci est plus plaisant que celui avec de gros montants orange, basé sur des conteneurs d’avion.
      Par contre les portes semblent petites.
      Tiens je me demande si une solution pouvant aider la voiture autonome ne serait pas de rendre toutes les rues (ou presque) à sens unique, en faisant bien entendu un sens sur deux. A voir bien sûr si ça simplifie ou si ça augmente le trafic en faisant des détours pour rien, mais ça permettrait éventuellement de faire des voies cyclables sécurisées dans beaucoup plus de rues, et de faire cubes autonomes plus gros.

  1. Pour moi, la solution à la mobilité en ville passe plutôt par un moyen de transport collectif proposant le même niveau de confort qu’une voiture individuelle. C’est ce que j’ai essayé de développer avec ce concept, que je suis en train d’essayer de promouvoir. Un avis ?
    http://www.tram-e.com/

    1. Sur le principe oui @Fab75
      Et quand il n’y a pas de TC ? #Yakafocon.
      Toujours pareil, ce n’est pas la faute de l’individu, mais celui des décideurs.
      On ne pourra jamais mettre de TC partout !

    2. Tout à fait d’accord, SGL, c’est pour cela que mon TC est abordable et super facile à mettre en oeuvre : pour que les décideurs passent à l’action !

    3. @Fab75 : intéressant. La possibilité d’ajouter ou retirer des pods est un plus pour moduler la capacité par rapport à l’heure du trajet (pointe, creux, etc.).
      Mais, cela augmente la surface au sol prise par passager non ?
      Quel est l’avantage par rapport à une navette autonome type Navya ? La quasi individualisation des navettes ?
      Et pourquoi avoir une « loco » ? Pourquoi chaque pod ne peut pas devenir loco ? Cela permet de couper un tram en deux. Non ?
      En tout cas intéressant.

      1. Will vient de répondre à ma place, Thibaut. L’individualisation des navettes change tout : pas d’arrêts, donc vitesse constante et donc limitée, et donc simplicité et efficience des pods. La loco est là pour gérer la sécurité piétons/cyclistes ainsi que les croisements avec d’autres rames en cas de réseau. Mais si demain, le coût des équipements nécessaire à l’autonomie diminue, on pourra s’en passer.
        Et oui, la surface au sol par passager n’atteint pas celle du métro (tram-e est complémentaire), mais est bien meilleure que tout véhicule individuel.

      2. Petit aparté, Thibaut : je cherche à promouvoir ce concept et suis preneur de tout contact dans l’industrie, ou dans les ministères, si tu en as !

    4. @Thibault les réponses à tes questions sont dans la faq. L’avantage c’est la facilité de mise en oeuvre du fait que les navettes suivent un marquage.
      Car ce n’est pas du 100% autonome du coup, au sens où on l’entend d’habitude, là ça reste une sorte de rail mais qui ne coute que le prix de la peinture, quand de vrais rails nécessitent de lourds travaux et qu’une IA 100% autonome ne semble pas encore au point.
      Sur son projet l’IA n’a plus qu’à gérer les collisions (enfin, leur évitement) et n’a pas vraiment à gérer la conduite.

      @Fab75 L’idée t’es donc venue du transport de bagages de bagages/industrie ? Pas con.

      « Tram-e a pour objectif avoué de rendre caduques les voitures pour les trajets. » Diantre ! Fourbe ! Traite ! Vil suppôt du malin ! lol
      Nan j’aime bien, çe me parait bien foutu.

      4 places me semble tout de même nécessaire. Ou alors il faudrait différents type, des 2 places « confort », des 4 places plus rudimentaires, des 1 place cargo. Sérieux je kiffe :p

      En plus si ça roule à 25kph on peut se caler en vélo derrière pour avoir l’aspiration.
      Et tu peux aussi faire des vitesses variable, genre si une voie (ou plusieurs du périph) sont réquisitionnées pour ça l’absence de piéton permet de monter la vitesse (dans les limites des capacités du véhicule).

      Et sinon la peinture, elle est bio ? :p Elle contient de l’oxyde de titane ? Si oui va-t-il se retrouver dans la nappe phréatique ?

      1. Tu as bien saisi l’ensemble et les avantages du concept, Will, respect !! Pour le nombre de places, j’ai résonné comme ça : en ville, 60% des trajets se font en solitaire, 20% à 2, et le reste à plusieurs (d’après mes observations dans le métro ou en regardant les taxis, car je n’ai pas trouvé de chiffres officiels). Donc un pod 1+1 est ok pour la grande majorité des cas (si on est plus, on peut emprunter 2 pods qui se suivront jusqu’à destination finale).
        Autre paramètre : il fallait que les pods ne fassent pas plus d’un mètre de large, car cela permet de ne pas avoir à modifier les infrastructures existantes (on a juste à ajouter des gares le long des trottoirs), tout en laissant la place à une piste cyclable.
        Enfin, je désirais des pods au poids réduit afin d’avoir une accélération suffisante malgré des moteurs et un système électrique 48v simples et légers.
        Bref, des véhicules 4 places de 1,80 m de large, et tout devenait plus lourd, plus compliqué, plus cher.
        Mais si une municipalité insiste ….

  2. Votre concept est interessant mais il ne peut pas remplacer un tramway plein en heure de pointe.
    Montez dans le T2 ou le T3, ou même un bus le matin en heure de pointe et comptez le nombre de personnes vous allez voir.

    Pour autolib d’accord.

    1. Tout à fait d’accord. Tram-e existe pour remplacer voitures individuelles, auto-partages et taxis. Si un tramway existe déjà, tram-e vient en complément. Pour une ville n’ayant pas de tramway, ça peut se discuter : tram-e ne s’arrêtant jamais (contrairement à un tram qui passe la moitié de son temps en gare), sa densité n’est pas négligeable. De plus, tout dépend du nombre de rues réservées. Une ville écolo qui voudrait complètement bannir la voiture pourrait mettre des voies tram-e dans toutes les rues. Pour moins cher que le tramway, on pourrait alors avoir un débit au moins équivalent, voire meilleur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *