Le jour même où Ford révélait son nouveau Bronco, Jeep a dégainé le Wrangler 392 Rubicon, qui ne compte pas se laisser marcher dessus. Le duel des 4×4 d’aventuriers est bel et bien lancé.
Avec plus de 228.000 ventes chez l’Oncle Sam en 2019, Le Wrangler est un grand succès pour FCA. Le Ford Bronco ne cache pas ses intentions : le détrôner ! Mais Jeep ne se laisse pas faire et compte sortir l’artillerie lourde. Le V6 Pentastar ne suffisait pas. La surprise est en effet sous le capot puisque pour la première fois, le Wrangler embarquera un V8. En effet, le successeur de la myhtique « CJ » n’avait jamais disposé de ce type de moteur, puisqu’il faut remonter à 1981 pour en trouver un logé dans la CJ7. « 392 » fait référence à la cylindrée en pouces cubes, ce qui correspond chez nous à 6,4 litres. Ce gros V8 HEMI délivre 456 chevaux et 610 Nm de couple, le tout associé à une boîte automatique 8 rapports renforcée, soit bien plus que les V6 Ecoboost proposés sur le Bronco.
Le Jeep Wrangler Rubicon 392 Concept se dote d’essieux Dana 44 de troisième génération, d’une boîte de transfert à deux vitesses Selec-Track, de différentiels de blocage des essieux avant et arrière électriques et de pneus tout-terrains de 37 pouces. Le berceau moteur, l’ancrage des suspensions et des pièces de structure ont été revus et renforcés en conséquence.
Histoire de contrer Ford, Jeep annonce des portes sans cadre, un toit coulissant en toile mais aussi des capacités de franchissement qui se veulent supérieures, que ce soit le niveau maximal de passage à gué de 34 pouces (33 pour le Bronco), la garde au sol de 33,6 cm (30 au Bronco), ou encore les angles de rupture (29,5 degrés contre 29) et de départ (40,1 degrés contre 37,2). Tout cela évidemment à mettre à l’épreuve des essayeurs chevronnés.
Malgré ses prétentions baroudeuses, le Wrangler Rubicon promet aussi de soigner l’esthétique et le confort, avec une peinture extérieure en cristal de granit ornée de crochets de remorquage accentués en bronze, ou encore des sièges renforcés en cuir de couleur rouge Rock avec des surpiqûres dorées, ainsi qu’un volant de performance. Rien n’a filtré par contre sur l’équipement à bord, la connectivité ni même les prix.
Notre avis, par leblogauto.com
La guerre des 4×4 d’aventure est déclarée ! Si le Bronco semble vouloir privilégier la carte de l’espace à bord, de la personnalisation et de l’équipement, Jeep entend garder la main sur les performances. A voir !
Source : FCA North America
Sauf que c’est léger face à l’armada Bronco. A part repenser l’auto … on se sait pas comment Jeep peut freiner son concurrent. Et puis si Ford y arrive … GM et Toyota vont suivre.
Ah oui les pneus sont immenses ! 456 cv dans ce châssis il faut rouler sur des routes US (donc très larges et sans virage) pour l’apprécier.
OK c’est super cool mais c’est décidément pas pour nous.
Bah oui , onva te dire qu un Duster fait aussi bien ….
Ça dépend de quel critère… Parce que le Duster pourrait faire même mieux ! 😉
le wrangler est sur une autre planète tarifaire, j’espère pour les adeptes du style que l’offre fera descendre le sieur de son quasi monopole du genre. un rubicon de base navigue entre 56 et 60 000 € sans options.
C’est pas excessif non plus
c’est pas faux puisqu’ils le vendent pas trop mal, le bon prix est celui que les acheteurs sont prêt a mettre… en tout cas en terme de rentabilité ils sont pas mauvais…. après tout le reste n’est qu’une question de moyen….
Ça sent le concept développé pour le Moab Easter Jeep Safari 2020, annulé pour cause de Covid-19, et ressorti du placard histoire d’avoir un truc à dire le jour de la présentation du Ford Bronco.
S’il sort, avec ses portières d’usine, espérons que cela ne prenne pas quatre ans (et une génération) comme avec le Ram TRX.
Oui, c’est peu léger. Surtout que c’est une modification courante pour les concessionnaires.