C’est un secret de polichinelle: après son renvoi départ volontaire de la Scuderia Ferrari, Jean Todt voulait se faire élire à la tête de la FIA.
A Fuji, d’après « radio paddock », Todt quitterait ses dernières fonctions chez Ferrari en novembre. Il deviendrait N°2, en attendant que Max Mosley ne parte, en 2009. Les constructeurs grincent les dents, accusant la FIA de faire ensuite du sur-mesure pour Ferrari (déjà qu’aujourd’hui, lorsque l’on regarde les accrochages Massa-Hamilton et Massa-Bourdais, les commissaires furent bien cléments envers le « rouge »…) Sauf qu’ils n’ont aucun candidat crédible pour le poste. D’autres se plaignent des rapports que Todt est réputé pour ses comportements anti-sportifs et ses rapports tendus avec les médias.
Le principal blocage pourrait venir de… Todt et Mosley. A 68 ans, l’avocat Anglais compte partir « à la Balestre », prenant la tête du Sénat de la FIA pour faire de la présidence une coquille vide. Or, Todt ne veut pas d’un poste honorifique. D’où des tractations. Au cas où, l’ex-pilote de rallye Mohammed Ben Sulayem, très proche de Mosley, est dans les starting-blocks.
Si vous trouvez Todt trop « pro-Ferrari », sachez que Mosley voulait être remplacé par Marco Piccinini, actuel N°2. Banquier Italo-monégasque, Piccinini fut directeur sportif de la Scuderia de 1977 à 1988. Il aurait été l’éminence grise d’Enzo F. Il a du partir pour raisons personnelles… A moins que ce ne soit parce que la justice Allemande enquête sur ses dons à des œuvres du Liechtenstein.
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