Jean-Dominique Senard, nouveau président de Renault, a confirmé lundi qu’il allait se rendre prochainement au Japon en vue de discuter des liens avec Nissan – son partenaire avec Mitsubishi au sein de l’Alliance. Il souhaite restaurer la confiance au sein d’une union capitalistique fragilisée par l’affaire – voire le départ – de Carlos Ghosn, détenu au Japon sur des soupçons de malversations financières.
Mission première : rétablir la confiance
« J’ai une longue mission qui m’est destinée de rétablissement de confiance, de transparence, de loyauté », a ainsi déclaré Jean-Dominique Senard. S’exprimant devant des journalistes en marge de la présentation des résultats annuels de Michelin dont il est encore président jusqu’en mai prochain.
La semaine dernière, l’agence de presse Reuters avait laissé entendre que le nouvel homme fort de Renault, nommé en janvier dernier pour succéder à Carlos Ghosn effectuerait dans les jours qui viennent un déplacement au Japon en vue de rencontrer Nissan. Objectif : continuer à retisser les fils du dialogue avec Nissan.
L’avenir de l’Alliance : un élément fondamental
Jean-Dominique Senard a quant à lui précisé qu’il partirait en milieu de semaine pour quelques jours. Selon lui, l’avenir de l’alliance est « quelque chose de fondamental pour le groupe Renault et le groupe Nissan » mais également pour la France et le Japon. Ajoutant se rendre au Japon « avec beaucoup de détermination ». Les signaux qu’il aurait reçu de ses partenaires japonais depuis sa nomination seraient selon « extrêmement encourageants. »
Depuis son arrivée à la présidence de Renault, Jean-Dominique Senard a des échanges réguliers avec le partenaire japonais du constructeur français et son directeur général Hiroto Saikawa. « Les échanges sont très positifs, il y a une volonté commune de faire avancer l’alliance », avait-t-il déclaré la semaine dernière.
Les deux hommes se sont d’ores et déjà rencontrés la semaine dernière à Amsterdam, siège de la holding Renault Nissan BV. Avant de s’entretenir par visio-conférence.
Du côté de l’Elysée, si on concède n’être qu’au début du chemin, on se rassure en indiquant que la voie existe et que les gens se parlent … Pou un peu, nous serions presque nous -même rassurés.
L’avis de Leblogauto.com
La « fenêtre de tir » de Jean-Dominique Senard semble être on ne peut plus serrée. Le déplacement du nouveau patron de Renault ne pourra se tenir qu’après la présentation des résultats annuels de Michelin. Mais il devra également tenir compte de la date de publication des résultats financiers 2018 de Renault, le 14 février prochain. Sans oublier la date butoir du 5 mars, qui correspond aux journées presse du 89e salon de l’automobile de Genève.
Sources : Reuters, AFP
Je ne comprends pas bien pourquoi il faut préciser que leurs « relations » se passe bien? Ca sent l entourloupe…à sa place je me méfierais quand même de ne pas se retrouver avec des 3 boles de riz par jour ?
Pour se faire arrêter comme Ghosn ??? 😀
Imaginons que ce soit le cas, dans ce cas le Japon se marginaliserait par rapport aux grandes Nations économiques mondiales qui perdrait toute confiance pour des accords futurs, la pression serait telle que je ne leur donne pas un an pour crouler. Les cartes sont dans les mains françaises et de Renault au contraire de ce que vous semblez croire; Fabi 35 et Thomas.
Et ce serait le moment idéal où Nissan et Mitsubishi retrouveraient leur indépendance durable 😉
Après Carlos « Gone », Jean-Dominique « Mitard »!
Je serais lui j’éviterai de me faire inviter au resto ! Ou alors, avec facture et note de frais en bonne et due forme.
Donc Renault, le maître d’œuvre de l’alliance, se rend chez son sous-fifre, sans même que ce dernier ne le lui demande, probablement pour se coucher et accéder à une bonne partie de ses caprices, bonjour le symbole. En gros, pour faire courte, Japon 1 France 0.
….ou poser un ultimatum
-soit tu te calmes et on continue à faire du business ensemble
-soit je revends les 44% des actions à un fond de pension américain, qui se montrera beaucoup moins cool, comme par exemple ADW Capital Management
https://www.leblogauto.com/2018/11/fca-les-propositions-radicales-dun-actionnaire.html
ps: ADW ne fait pas parti des 10 plus gros actionnaires de FCA, c’est à dire moins de 0.93% des actions. Imaginez ce fond financier posséder 44% des actions de Nissan….
et tu fais quoi des 44% des actions de Nissan que possède Renault?
Pense bête : Ne pas oublier d’amener quelques oranges pour Carlos !