Japon : les équipementiers auto contraints au chômage technique

Mesures de chômage technique pour les équipementiers japonais

Pour l’ensemble de ses 800 employés au Japon, y compris ceux du département de conception, Faltec va mettre en place des congés d’environ trois jours ce mois-ci.

TACHI-S, un important fabricant de sièges, a placé en chômage technique pendant 10 jours 50 salariés de son usine principale Hiratsuka , près de Tokyo.

Les deux sociétés ont temporairement suspendu l’activité de leurs employés le mois dernier, alors que Nissan, leur principal client, a commencé à réduire sa production. Toyoda Gosei , une société du groupe Toyota qui fabrique des équipements d’intérieur et d’autres produits, renverra tous ses employés japonais chez eux pendant une journée ce mois-ci. Les responsables ont déclaré qu’il paierait 80% du salaire journalier des salariés pour le jour de congé. Musashi Seimitsu Industry, un fabricant d’engrenages qui fournit Honda a mis en place trois jours de chômage technique en mai et juin.

Salaires partiellement réduits

Les employés placés en chômage technique voient leurs salaires partiellement réduits pour les jours où ils ne travaillent pas, mais leur contrat de travail est fort heureusement maintenu. Au moins 60 % des salaires doivent être versés, conformément à la loi japonaise sur les droit du travail.

L’industrie automobile : un employeur de tout premier rang au Japon

L’industrie automobile est responsable d’environ 20 % de la valeur des livraisons manufacturières du Japon, avec environ 700 000 personnes travaillant chez les fabricants de composants. Les constructeurs automobiles informent généralement les fournisseurs de leurs plans de production à moyen et long terme un an ou six mois à l’avance. Ils donnent un préavis d’un mois pour des plans plus à jour. Ces informations sont utilisées par les fournisseurs pour embaucher des travailleurs temporaires.

La plupart des fabricants de pièces n’ont eu aucune interruption de production. Alors que les sociétés d’assemblage final révisent leurs plans de production et commandent moins de pièces que prévu initialement, ils ont quant à eux recours à des congés.

Sources : Nikkei, Financial Assets

 

(18 commentaires)

  1. Si cela commence par toucher le Japon et la Corée du Sud… L’heure est grave.
    Pour l’Europe, je crois que le plus gros producteur est les Pays-Bas !?
    Je regrette la période ou la France était capable de lancer dans des grands programmes industriels étatiques… Nous sommes à la merci des bons vouloirs des sociétés privés d’investir ou pas suivant leur unique intérêt parfois à l’opposé total de l’intérêt général… Qui était encore très fort au Japon et en Corée du Sud.
    Si j’ai bonne mémoire, le manque de semi-conducteurs en Europe, cela date déjà de 2 ans !?

  2. Mdr vous parlez de vous à la troisième personne ? Essayez au moins de changer de style d’écriture ça sera plus marrant comme jeu de piste.

    1. C’est sur l’orientation que devrait prendre la France géopolitiquement pour son énergie vis-à-vis de l’énergie du gaz et du pétrole russe par exemple.
      Il faudrait que l’on fasse de soumission face au grand maître Poutine.
      Que l’on se range du côté des puissances de ce monde et accepté que l’on soit dominé comme avec le mâle Alpha d’une meute de loups.
      Beaucoup disent que c’est un mal pour nous et une victoire de Poutine qu’il nous coupe le gaz… En réalité, c’est une victoire !
      L’inflation aussi… Ça serait catastrophique chez nous, pas en Russie… En réalité, c’est tout le contraire.
      L’inflation ne dépasse pas 6 % chez nous, elle est déjà à 20 % en Russie, et ce n’est que le début.
      Mais @wizz si tu as des informations contraires que moi… N’hésite surtout pas !
      Ça m’intéresse.

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