Le concept du jour est plus « doux » dans ses lignes que le concept Hyper Urban. Pour autant, les lignes restent tendues et dessinent un SUV réellement conçu pour l’emport de matériel de sport. Ainsi, l’arrière est un grand coffre façon break, et sur les lignes en diagonale, visibles de profil, ne doivent pas améliorer le volume arrière, le but est de pouvoir y loger pas mal de choses.
L’avant est très conceptuel avec des lignes géométriques qui vont jusque dans les phares. La calandre disparait presque entièrement et cet avant est taillé pour faire glisser le flux d’air. Par contre en score EuroNCAP lors du « choc piéton », il ne doit pas avoir un super score avec ces parties saillantes.
Pour le côté SUV/CUV, Nissan ramène la panoplie classique des arches de roues noires très marquées, mais aussi d’une ceinture de caisse très très haute, et de vitrages latéraux limités au strict nécessaire. C’est amusant de parler d’évasion, de grand air, etc. tout en minimisant les surfaces vitrées.
Sinon, il est électrique ce concept. Selon Nissan il est compatible V2X, mais aussi V2G et V2H. Le V2X, c’est la capacité d’alimenter des objets électriques externes. Le V2G (vehicle to grid) c’est la possibilité de discuter avec le réseau électrique et potentiellement de servir de batterie tampon. Enfin, le V2H (vehicle to home) est la capacité d’alimenter un foyer en cas de panne de courant.
Qu’il s’agisse d’une escapade en montagne l’espace d’un week-end ou d’un voyage de plusieurs mois dans une région isolée, l’objectif principal du Nissan Hyper Adventure est de répondre aux besoins des amateurs de plein air.
Pas certain que pour un voyage de plusieurs mois dans une région isolée la capacité de la batterie électrique suffise. Surtout que pour ses visuels, Nissan pose sont Hyper Adventure dans un pays nordique avec des aurores boréales et de la banquise.
Dans les détails conceptuels, on a par exemple une banquette arrière qui bascule à 180° et offre ainsi une banquette face au hayon arrière qui dévoile des marchepieds. De quoi se poser tranquillement, ou se (dé)chausser après « une journée de ski » (sic.).
L’intérieur déploie une planche de bord visuelle qui se prolonge sur le pare-brise, la rendant virtuellement immense. Sinon elle est ultra simplifiée, sans boutons apparents. Et avec un volant qui pourrait être dans un cockpit de course et non un SUV électrique.
Notre avis, par leblogauto.com
Aventure, liberté, grands espaces, loisirs, etc. La bagnole tente encore et toujours de véhiculer l’image d’un outil de liberté alors qu’ici on lui met un fil à la patte avec la batterie électrique. Qui peut croire, à part sur des visuels 3D qu’on peut amener un SUV électrique dans le grand nord et le froid pour « des mois dans des régions isolées » ? A part, peut-être, avec un générateur électrique et une citerne de carburant ?
Reste évidemment l’exercice d’un concept réellement conceptuel qui est toujours intéressant pour explorer des designs, des fonctionnalités, des intérieurs ou autres.
Faut qu’il la propose à Hot Wheels, ils devraient adorer.
Ils ont déjà bien mieux que ça ;))