Makoto Uchida, president et CEO de Nissan, a déclaré : « Les cinq concept-cars présentés aujourd’hui sont des symboles du futur et incarnent notre esprit fondateur : « oser faire ce que les autres ne font pas ». Nous avons multiplié les innovations en matière de véhicules électriques, allant au-delà de la mobilité pour créer un monde plus durable. Les véhicules électriques symbolisent notre avenir consistant à créer un monde plus propre, plus sûr et plus inclusif pour tous, sans compromettre la passion et les rêves. Grâce au pouvoir de l’innovation, Nissan crée un avenir où chacun pourra profiter du plaisir de la mobilité. »
Nissan mélange un peu les codes avec son concept puisqu’il y est question de passionnés de course, mais aussi de gamer (on continue sur la veine de la Gran Turismo Academy ?). Leur point commun ? Etre « soucieux de l’environnement » (sic.). C’est une supercar 100% électrique avec de hautes performances. La motorisation électrique permet des performances élevées tout en pouvant rouler très sobrement au quotidien, d’autant plus si on a de l’électricité « verte » à la prise (enfin, injectée dans le réseau pour compenser sa consommation).
La batterie est une batterie tout état solide. Le Graal de la batterie qu’on nous promet depuis…trop longtemps. On est dans le concept donc on peut se permettre de parler de masses parfaitement réparties, d’une puissance de 1000 kW (les fameuses Megacars de 1 MW de puissance thermique tremblent). La voiture a une transmission intégrale e-4ORCE. En gros l’électronique contrôle le couple envoyé à chaque roue pour maximiser la traction au sol.
La carrosserie est en carbone pour apporter ce qu’elle peut de légèreté mais aussi de rigidité à la caisse. Sinon esthétiquement, cette Hyper Force « envoie du pâté ». Si l’avant peut ressembler à un ramasse-miette, c’est pour mieux générer de l’appui, et aspirer suffisamment d’air pour aussi refroidir correctement la batterie.
En revanche, de profil et de l’arrière, on a une Nissan GT-R avec sa ligne de toit caractéristique et ses deux doubles feux ronds arrière. Le tout avec des ailes très épaulées et larges, ainsi qu’un immense diffuseur. On notera à l’avant un logo fait de carrés lumineux qui singe le logo GT-R habituellement mis là. Pas de mystère on annonce une GT-R 100% électrique avec ce concept pour ceux qui en doutaient encore.
L’aérodynamique est active avec des pièces mobiles, et un diffuseur à double flux actif. Le but est de maximiser cette aérodynamique pour aider à tourner, donner de l’appui à basse vitesse tout en limitant la traînée à haute vitesse. Les roues sont en carbone ainsi que les sièges conducteur et passager.
L’intérêt de la motorisation électrique est de pouvoir radicalement changer de comportement en fonction des modes choisis. Ici, on a un mode R (comme course…) ou GT (grand tourisme). Cela change l’interface Homme-machine pour le conducteur mais aussi le comportement de la voiture. L’interface est développée en collaboration avec Polyphony Digital Inc. Tiens, tiens…Gran Turismo encore.
Parlons-en de cet intérieur. On sent le concept avec des blocs qui dessinent une planche de bord numérique et permettent une ambiance rouge énervé ou bleu zen en fonction du mode R ou GT (ouais, la course c’est rouge pour tous les constructeurs…). Deux écrans de part et d’autre du volant donnent les informations les plus pertinentes en fonction du mode activé. Le volant est à mi-chemin entre un volant de course et une manette de jeu. La vitesse est affichée loin devant. Un intérieur que ne renierait pas Citroën à sa grande époque.
Mais la GT-R c’est aussi une voiture bardée de technologie. Ce concept Nissan Hyper Force n’y échappe pas avec un LIDAR (un laser qui cartographie l’environnement) et des capteurs divers qui permettent une conduite autonome avancée, mais aussi de border une conduite un peu trop fougueuse sur circuit.
Notre avis, par leblogauto.com
Ce Nissan Hyper Force montre ce que seront les super et hypercars de demain. Plus de broum broum mais du dzii dzii pour passer les Fourches Caudines des normes antipollution et les malus CO2 à gogo, voire les interdictions pure et simple des motorisations thermiques.
L’avant hypertrophié fait sans doute un peu « too much » mais le reste est une belle réinterprétation de la GT-R thermique. L’intérieur fait un peu trop TRON (ou PC de gamer) à notre goût et tranche avec la sobriété toute nippone de la voiture de 2007. A quand la version de série ?
Retrouvez les concepts Nissan Hyper.
L’article est suffisamment bon et rigolo pour le souligner …et au fait la nouvelle filière électrique ne change rien !
Oui les caisses soit disant « coupés » et « sportives » arrivent comme sur les thermiques d’avant…donc on fait comme avant !!!
Je vois que les « grincheux » de tout poil commencent à comprendre que les constructeurs auto lentement mais surement vont nous servir la même soupe comme avant, mais avec une prise !!
Les « grincheux » vont rentrer dans le rang …et finiront par faire « vroom vroom » comme avant !
Les constructeurs auto n’ont rien à foutre de ce que vous pensez et de votre opinion !!
Vous allez acheter ce vous allez trouver dans les concessions …et basta !!
La vies est dure …pourvu que cela dure !!
C’est le contraire, les constructeurs auto fabriquent ce qui se vend, ce aue les gens achètent.
Un bon exemple: les SUV (plusieurs constructeurs ont résisté à la vague SUV et s’en sont mordu les doigts.
Il suffirait que les gens n’en achètent plus, pour que ca ne se vende pas.
L’intérieur façon Tron est franchement bizarre.
L’extérieur est hideux. On pourrait critiquer le coupé Mazda pour son côté rétro, mais au moins il est joli. Là, c’est anguleux et moche.
Quand je pense à ce qu’a été la lignée Skyline jusqu’à la splendide R34, qui a bifurqué vers la grosse sportive avec la GT-R. Et maintenant, c’est devenu un fer à repasser.
La beauté n’est pas un concept, c’est un mélange entre harmonie des formes et équilibre des volumes. Deux notions de base absentes ici.