Jaguar, Land Rover… et Volvo intéressent un milliardaire Russe.

L’oligarque russe Oleg Deripaska serait intéressé par les marques Jaguar et Land Rover qui appartiennent (pour combien de temps encore ?) à Ford, affirme le magazine allemand Wirtschaftswoche dans son édition de lundi. La vente de Jaguar et Land Rover, mais aussi le destin de Volvo, c’est le feuilleton de l’été. Cette fois ci les sources sont « proches »de Ford peut-on apprendre.

Vous le savez Ford a reçu plusieurs propositions de rachat pour les deux marques, Land Rover et Jaguar. Deux groupes indiens semblaient jusqu’à maintenant tenir la corde, mais l’annonce de l’arrivée dans le jeu de Oleg Deripaska vient tout chambouler… Tata Motors et Mahindra avancaient un chiffre de 1,3 à 1,5 milliards de dollars…

Deripaska, à la tête de Basic Element, société de tête entre autres, du constructeur automobile russe Gaz, serait un candidat potentiel au rachat de Volvo « si le constructeur américain décidait de la mettre en vente », explique Wirtschaftswoche. Intéressé par Jaguar, Land Rover, et par Volvo si il y a une mise en vente. Pas froid aux yeux ce milliardaire, dont la fortune s’élève à plus de 12 milliards d’euros.

Alors justement, délire de milliardaire ou véritable projet ?

Le deuxième homme le plus riche de Russie est déjà entré dans le capital de l’équipementier automobile canadien Magna pour un investissement de 1,54 milliard de dollars en mai dernier, au moment où celui-ci lorgnait sur le constructeur américain Chrysler. Mais le groupe allemand DaimlerChrysler a annoncé quelques jours plus tard la vente de Chrylser à Cerberus.

Quelle sera la réaction des deux constructeurs indiens, sans oublier les fonds d’investissement. L’affaire est loin d’être terminée. Selon le journal indien Hindustan Times, des représentants de Tata seraient déjà à Londres pour avoir accès aux comptes… Les indiens devant le Russe. A suivre !

Info de dernière minute (merci Mister Bernard Muller),  Oleg Deripaska a démenti les « intentions » d’achat de Jaguar, Land Rover et Volvo. « Il n’y a aucune raison pour ma compagnie ou pour Gaz de s’investir dans ces compagnies ». Simple mais efficace, voila qui remet les cartes à plat.

Source : AFP et La tribune

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