Jacques Villeneuve au Trophée Andros : « Manger beaucoup de neige »

Invité par Skoda France à participer à quatre manches du Trophée Andros 2010 / 2011, Jacques Villeneuve termine son premier week-end – à Val Thorens – à la dixième place du classement général.

Equipier d’Olivier Panis au sein du Team Skoda (ils partagent une Fabia), Jacques Villeneuve a appris à piloter sur glace à Val Thorens. Etonnant pour un Québécois, non ?

Connaissiez-vous ce type de compétition avant de rejoindre le Team Skoda ?

« J’ai assisté à une épreuve du Trophée, il y a assez longtemps, à Isola 2000. C’était intéressant à suivre, les voitures paraissaient sympa à piloter aussi. Mais si l’on veut participer à ce type d’événement, il faut le faire dans de bonnes conditions. Elles se sont présentées dernièrement. Nous en avons parlé avec Olivier, je lui ai posé beaucoup de questions, et j’ai estimé qu’il y avait là un bon compromis pilotage/fun. Car il faut quand même prendre du plaisir en dehors de la piste ! »

Vos premières impressions au volant ?

« Très surprenant. Cela ne ressemble en rien aux voitures que j’ai l’habitude de piloter. On rentre dans les virages en travers, ou même en marche arrière. Plus cela patine, plus il faut mettre du gaz, c’est à l’opposé de la monoplace. Il y a forcément un temps d’adaptation. J’aime les sports de glisse en général, le ski en particulier. Malheureusement, bien qu’étant canadien, je n’ai jamais piloté sur la glace, c’est donc une grande découverte. »

Avez-vous échangé avec Olivier sur le plan technique ?

« Un peu… Mais Olivier joue la gagne, moi je suis là pour apprendre gentiment, et ma préoccupation principale est de ne pas abîmer la voiture pour qu’Olivier puisse se battre. J’ai donc une approche tranquille… »

Votre engagement initial sur 4 courses va-t-il évoluer ?

« Nos accords avec Škoda n’ont été finalisés que très tard : une semaine avant le début de la saison. J’avais mis d’autres plans en œuvre, concernant principalement la Série Nascar, à laquelle je souhaite participer en 2011. C’est pourquoi j’ai signé pour Val Thorens, l’Alpe d’Huez, Saint Dié des Vosges et Super Besse. Mais ce que j’ai vu ici en trois jours m’a tellement plu que je vais essayer de m’arranger pour venir en Andorre. »

Le plus délicat et le plus agréable dans cette première expérience ?

« Il n’est jamais facile de faire ses classes : lors de ma toute première prise de contact, j’ai passé mon temps à élargir la piste et à manger beaucoup de neige pour déceler la limite, et comprendre ce qui pouvait se passer si on allait trop loin. Le côté sympa, c’est que l’Andros ne génère pas trop de stress, dans la mesure où l’on ne fait pas énormément de tours d’affilée. »

Vous avez fait preuve d’une adaptation ultra rapide ?

« Je suis content de ma progression, c’est dans les finales en peloton que j’ai le plus appris. Cela m’a permis d’observer directement le style de mes concurrents. Toutefois, être compétitif est une chose, jouer un rôle devant en est une autre. D’après ce que j’ai compris, l’expérience joue un très grand rôle dans ce type de compétition, c’est ce que je dois d’abord acquérir. »

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Source : Skoda France

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