Un bonus de 2 000 à 3 000 euros
Un décret allant dans ce sens a été adopté lors d’un conseil des ministres présidé par Mario Draghi. Il prévoit notamment que l’achat de véhicules électriques ou hybrides à faibles émissions pourra notamment bénéficier d’un bonus allant de 2 000 à 3 000 euros, auquel pourra ultérieurement s’ajouter une prime à la casse de 2 000 euros pour les véhicules anciens polluants.
L’acheteur pourra ainsi bénéficier de 3 000 euros pour l’achat d’un nouveau véhicule entièrement électrique (ou d’un autre groupe motopropulseur alternatif tant qu’il n’émet pas plus de 20 grammes de CO2 par kilomètre) si son acquisition ne dépasse pas 35 000 euros. Il pourra obtenir une ristourne de de 2 000 euros supplémentaires pour la mise au rebut d’une voiture plus polluante (celles classées Euro 1 à Euro 4 sur la base des tests d’émissions).
Les hybrides rechargeables, tant qu’ils émettent entre 21 et 60 g/km de C02, bénéficient our leur part d’une subvention de 4 000 euros. Cela comprend une incitation de 2 000 euros pour les voitures coûtant jusqu’à 45 000 euros, plus 2 000 euros supplémentaires pour la mise au rebut d’une voiture plus polluante (Euro 1 à Euro 4).
Une prime à la casse pour les thermiques les moins polluantes
Sera également mis en place une subvention de 2 000 euros pour les acheteurs d’un véhicule neuf émettant entre 61 et 135 g/km de CO2 et dont le prix ne dépasse pas 30 000 euros, sous la condition de mettre à la casse une voiture Euro 1 à Euro 4.
L’Italie a réservé 170 millions d’euros pour cette subvention pour 2022, cette somme diminuant à 120 millions en 2024.
Sommes prélevées sur le nouveau fonds automobile
L’Italie a réservé 220 millions d’euros pour cette subvention pour 2022, le montant passant à 245 millions en 2024.
Les sommes seront sur le « fonds automobile », une enveloppe pour laquelle est prévue une dotation financière de 8,5 milliards d’euros jusqu’à 2030. La dépense fait ainsi partie d’un plan à long terme plus large que l’Italie a annoncé en début d’ année pour soutenir son industrie automobile.
« Avec ce feu vert aux bonus, nous donnons une réponse concrète et très attendue au secteur automobile qui souffre profondément en ce moment », a souligné le ministre du Développement économique Giancarlo Giorgetti. « Cette mesure pluriannuelle permettra aux entreprises de faire une programmation industrielle sur la voie du développement », a-t-il ajouté. « D’abord la pandémie, la pénurie de matières premières et maintenant la guerre mettent à dure épreuve ce secteur qui représente un des fleurons de l’Italie », a-t-il relevé.
Sources : AFP, Automotive News, Reuters
Eh les filles et les mecs…4000 boules de subvention pour un PHEV …et prenez les italiens pour des cons !
Viva Italia !! J’ai bossé pour FIAT cinq ans ce fut l’age d’or dans les années 80.
Vous voulez une bonne blague et en plus vraie ??
Le patron italien quand il venait à Paris c’était pour visiter et bouffer à la cantine d’abord…et menaçais « vous faites mal bouffer le personnel…vous aurez affaire à moi…car c’est la moitié de la motivation au boulot !!
Eh ben il y a bien changé le patron italien depuis (même si je trouve l’histoire vraiment pas crédible). Il faudrait aussi parler des nombreuses aides que Fiat a eu de l’Etat italien, sans oublier la fameuse « cassa integrazione ».
Protectionnisme déguisé pour favorisé Stelantis ?
VE inférieur à 35K€, on oublie Tesla et les BAM…
Si les chinois peuvent s’engouffrer dans la breche en proposant des produits abordables et compétitifs.