Introduction en Bourse de Traton : VW reprend les travaux

Volkswagen a annoncé lundi son intention de reprendre les travaux préparatoires à une introduction en Bourse de Traton, sa division poids lourds, avant l’été, synonyme de trêve estivale et de ralentissement des opérations financières.

Feu vert pour l’opération … avec des réserves

A l’occasion de l’Assemblée Générale de ses actionnaires réunis ce mardi à Berlin, Volkswagen a fait part de son intention de réinitialiser le processus d’introduction en Bourse (IPO) de Traton, sa filiale poids-lourds.

Rappelons que l’entrée en Bourse de Traton correspond à une volonté stratégique de VW de créer une entité mondiale dédiée aux poids-lourds en intégrant ses marques MAN et Scania.

« L’analyse actuelle du marché nous a encouragé à prendre » la décision » de relancer les préparatifs nécessaires à une cotation en Bourse, a indiqué dans un communiqué, Frank Witter, directeur financier de VW.

Prudent, le conseil de surveillance et le directoire de Volkswagen ont toutefois donné leur feu vert à l’opération « sous réserve de l’évolution à venir des marchés ».

Gel des opérations en mars dernier

Cette reprise du projet intervient alors qu’en mars dernier, le constructeur avait suspendu le processus, arguant d’un environnement de marché difficile pour geler les opérations.

Volkswagen a jusqu’à présent affirmé vouloir céder jusqu’à 25% des actions Traton – sa filiale poids-lourds – pour un montant total de cinq à six milliards d’euros. Le cas échéant, il s’agirait de la plus importante introduction en Bourse (IPO) de l’année en Allemagne. Une telle opération permettrait de renforcer la flexibilité financière de Traton Group, ouvrant la voie à une accélération de la croissance.

L’avis de Leblogauto.com

En février dernier, deux sources proches du dossier avaient laissé entendre que la part du capital de Traton que Volkswagen projetterait d’introduire en Bourse  pourrait être inférieure aux plans initiaux si les conditions de marché s’avéraient être défavorables.

Les risques liés à un potentiel hard Brexit étaient alors vus comme autant d’aléas susceptibles de changer la donne et contraindre VW à restreindre ses ambitions.

Sources : AOF, VW, Reuters

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