ING Renault F1Team encore sous investigation !

Après avoir failli être exclue du grand prix de Valence la semaine dernière suite à l’incident survenu en Hongrie, l’écurie ING Renault F1 Team est une nouvelle fois dans le collimateur de la FIA. Mais qu’est-ce qui a bien pu, cette fois, déclencher à nouveau la fureur des commissaires ? Serait-ce la touchette d’Alonso à La Source, dans le premier tour à Spa ? Ou le problème de flasque de roue qui en a découlé ? Hé bien pas du tout ! La FIA enquête cette fois sur l’accident de Piquet au Grand Prix de… Singapour 2008, qui avait finalement permis à Alonso de s’imposer.

Souvenez-vous : au Grand Prix de Singapour 2008, le team Renault F1 décrochait une victoire inespérée en remportant la première course de nuit sur le circuit urbain asiatique. Rentré au douzième tour pour ravitailler, Alonso avait repris la piste en dernière position. Deux tours plus tard, Piquet détruisait sa voiture dans un mur, provoquant ainsi la sortie de la Safety Car et donc, la neutralisation de la course…juste au début de la fenêtre des ravitaillements. Profitant de l’arrêt de tous ses petits camarades, l’espagnol repartait en tête au redémarrage de l’épeuve. Place qu’il allait conserver jusqu’au drapeau à damier.

Ce week-end, à Spa, la chaîne de télévision brésilienne Globo TV a affirmé avoir reçu de nouvelles informations au sujet de l’accident de Piquet en fin de saison dernière. D’après la chaîne, ces nouveaux éléments (non dévoilés) porteraient à croire que l’écurie française aurait consciemment demandé au pilote brésilien de s’envoyer dans le mur afin de permettre la victoire de son coéquipier. La FIA semble avoir pris l’affaire très au sérieux, au point même d’ouvrir une nouvelle enquête à l’encontre de l’équipe.

Mais qu’a bien pu faire l’écurie de Flavio Briatore pour s’attirer ainsi les foudres de la toute puissante fédération ? Ah oui, l’histoire du championnat parallèle peut être, que n’auraient pas digéré « certains » en (très) hauts lieux ? Car on imagine tout de même mal un pilote accepter de ruiner sa course, ternir un peu plus son image et, surtout, risquer sa vie (même si avec les normes actuelles…) pour faire plaisir à son patron, tout Flavio soit-il. De plus, peut-on vraiment imaginer qu’un tel ordre lui ait été intimé, alors même que les conversations entre les teams et leurs pilotes sont sous surveillance ? A moins que cela n’ait été préparé avant le départ de la course ? Déjà que ces mêmes commissaires avaient estimé que les mécanos avaient volontairement laissé repartir Alonso avec une roue mal serrée en Hongrie

La lumière sur cette « affaire » devrait en tout cas être faite dans les prochains mois.

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