Ineos confronté à de nombreuses difficultés
Après de difficiles recherches pour trouver un site permettant d’accueillir la production de ce « robuste » 4×4 , motorisé par des blocs 6 cylindres d’origine BMW et avoir acquis l’ancienne usine Smart de Hambach (Moselle), Ineos est confronté à de nombreuses difficultés. Après la crise économique engendrée par la crise sanitaire, la société doit faire face à une pénurie de semi-conducteurs.
Des véhicules de pré-série produits chez Magna-Steyr en Autriche
En attendant le début de la production officielle qui aura lieu – nous dit-on – en 2022, Ineos fait construire des véhicules de présérie chez Magna-Steyr en Autriche. 130 prototypes seront testés sur route sur une distance totale d’1,8 millions de km.
Rumeur d’un report de 6 mois en mars dernier
En mars dernier, le journal britannique The Guardian avait indiqué que le groupe Ineos détenu par le milliardaire Jim Ratcliffe était sur le point de repousser de six mois la sortie son 4×4 Grenadier qui doit être fabriqué sur le site d’Hambach en Moselle. La nouvelle pouvant susciter un vif émoi parmi les salariés de l’ancienne usine de Smart, filiale de Daimler.
Ineos retarderait la production du 4×4 Grenadier suite à des pénuries
Selon The Guardian, qui ne citait pas ses sources, le report s’expliquerait par des problèmes d’approvisionnement de certains composants. Ces derniers touchent l’ensemble du secteur automobile. Ils sont notamment engendrés par des perturbations consécutives à la crise sanitaire, en ce qui concerne tout particulièrement les semi-conducteurs. Une grave sécheresse à Taïwan aggravant la situation alors que les industries de la région consomment des tonnes d’eau pour produire les puces électroniques. Le froid polaire qui a sévi cet hiver au Texas a quant lui grandement impacté le secteur pétrochimique US, provoquant des pénuries de plastiques et de mousses pour sièges auto.
Réflexions sur la motorisation
Le 4×4 tout-terrain Grenadier développé par Ineos devrait être fabriqué à partir de début 2022. Si dans un premier temps, il est prévu d’être proposé avec un moteur thermique, Ineos réfléchit à une version plus « propre ». Un modèle à hydrogène pourrait voir le jour grâce à un partenariat noué avec le sud-coréen Hyundai.
Le véhicule doit être produit dans l’usine Smart d’Hambach, rachetée par Ineos au groupe allemand Daimler, avec la préservation d’une majorité des emplois.
Notre avis, par leblogauto.com
Réel problème de pénuries …. Ou arguments qui tombent idéalement pour justifier un retard dû à des problèmes beaucoup plus structurels ? Entre un choix de motorisation loin d’être dans l’air du temps … et des difficultés à s’improviser constructeur automobile.
En janvier dernier, la ministre déléguée à l’industrie, Agnès Pannier-Runacher, avait insisté sur la vigilance de l’Etat quant à la « pérennité des emplois » du site Smart d’Hambach, racheté en décembre dernier par Ineos. Le gouvernement laissant ainsi entendre qu’il convenait de surveiller de près le dossier …. quelques doutes étant permis …
Pour rappel, dans le cadre de l’opération, Daimler – maison mère de Smart – doit transférer l’ensemble des emplois du site et ceux de certains partenaires, soit au total 1.300 personnes, chez Ineos.
« En accord avec Daimler et Ineos, un comité de suivi sera mis en place et rassemblera l’ensemble des parties prenantes pour faire le point sur l’activité qui reste confiée par Daimler sur le site, ainsi que la montée en charge des projets du Grenadier » d’Ineos, avait indiqué la ministre.
Ce comité se réunira pour la première fois au premier semestre de cette année, puis deux fois par an jusqu’en 2024. Date à laquelle prendra fin l’engagement de Daimler sur le maintien d’activités sur le site.
Selon la ministre, 90 millions d’euros ont été provisionnés au cas où les volumes de production « ne seraient pas au rendez-vous », en raison du contexte économique engendré par la crise sanitaire.
Si certes, les membres du CSE sont satisfaits qu’un repreneur puisse être retrouvé, ils redoutent toutefois que l’avenir du site ne soit pas aussi rose qu’ils pourraient l’espérer. L’emploi est en effet assuré … sous réserve du succès des véhicules produits. Au delà de l’aspect écologique, la fabrication locale d’un 4 x 4 aux émissions polluantes non négligeables n’est pas faite pour les rassurer.
Sources : AFP, The Guardian, Ineos
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Qui a pu croire une seule seconde que cette coquille vide allait un jour employer 1300 personnes ?
Le gouvernement.
C’est une danseuse de Jim Ratcliffe. Et comme toutes les danseuses un matin on se réveille avec la gueule de bois face à l’addition.
Parce qu’objectivement ça reste un Defender relooké. Y a pas de quoi casser une pate à un canard.
il existait un marché pour les 4×4 « utilitaires » et « agricoles » vendus à ce titre, et au bon tarif. En 2000, LR vendaient environ 20 000 Defender chaque année, et c’était 30 000 vers 1990, avant que les tarifs montent, et que la qualité aléatoire devienne un handicap chez les nouveaux clients.
Quand Fiat avait sorti l’Iveco Massif, le marché européen / afrique du nord/moyen orient était estimé à plus de 100 000 véhicules annuels et Fiat/iveco prévoyait d’en prendre 1/4 . Fiat avait juste oublié dans leur équation que pour vendre un véhicule il faut un réseau de vente, surtout quand le véhicule est à cheval entre marché professionnel et particulier.
La bonne équation de vente étant de définir un ratio prix/qualité intéressant.
Si l’Ineos est au prix du new def, sans parler du Classe G il ne touchera qu’une toute petite partie de clientèle voulant rouler différent, et sera difficile à vendre sans un réseau de vente/après vente efficient et développé.
Si le tarif est agressif, ce qui m’étonnerait, alors il a un boulevard devant lui …
Mais quand je lis que les prototypes destinés aux tests avant homologation ne sont pas encore prêts, c’est une sortie avant 2022 qui aurait été surprenante !
130 prototypes distance totale d’1,8 millions de km.
Cela en fait de la pollution pour essayer …..un bloc 6 cylindres d’origine BMW.
Et puis si Magna-Steyr a toutes les machines , l’outillage , la mise au point , pour en fabriquer 130 , autant lui donner toute la production.
Les prototypes ne servent pas qu’à valider le moteur. Et puis 130 prototypes, c’est assez vague. Je ne pense pas que ce soit 130 véhicules complets. Par exemple, pour réaliser un test de claquement de portière, pas besoin d’une voiture complète, une porte et un coté de caisse sur un support suffisent.
Et si le propriétaire de l’OGC Nice , changeait d’idée tous les ans , un peu comme Bernard Tapie ? Magna-Steyr en Autriche , c’est des bons …
Comme je l’ai déjà dit auparavant, c’est bidon!!!!
Je ne sais pas, on m’ avait propose un poste au marketing 🙂
Er moi au achat..
Si il cherche a remplir des postes vacants cest quil n y a rien de serieux pas dequipe.
Et la tenue de route ?
Y avait pas pire…..
Blablabla 2024 on ferme