Il y a un mois et demi, l’exercice 2012 de l’Indycar se terminait à Fontana. D’ordinaire, l’intersaison débute immédiatement par un cortège de rumeurs, de tests et des annonces. Aujourd’hui, force est de constater que c’est plutôt calme: faute de budget, beaucoup d’écuries sont encore dans le flou.
Une épreuve en Italie?
Le calendrier 2013 est censé être définitif. Pour une fois, il n’y a pas de « TBA ».
Néanmoins, on constate un « trou » entre Baltimore (1er septembre) et le double-rendez-vous de Houston (5 octobre.) De quoi se laisser de la marge pour au moins une épreuve.
Des officiels de l’Indycar auraient ainsi visité l’Italie. L’objectif est d’inclure une manche (courue à Monza, Imola ou au Mugello.)
Une décision assez étonnante. On se souvient que dans les années « 00 », les tentatives du Champ Car en Europe sont des flops: ça coute cher au promoteur et les tribunes sont clairsemées. En plus, il n’y a aucune présence italienne (mis à part Dallara) dans l’Indycar 2012.
Historiquement, l’Indycar n’est venu qu’à deux reprises en Italie. Dans les années 50, Monza veut devenir l’Indianapolis Européen. Il construit un anneau et il organise « La course des deux mondes ». Elle est censée réunir les meilleurs équipes d’Europe et des Etats-Unis.
En 1957, les équipes de Grand Prix boudent. Parmi les Européens, seul Jaguar (avec des type D!) fait le déplacement, face à une poignée des roadsters Indy.
En 1958, Ferrari arrivent. Malgré cela, les roadsters s’imposent de nouveau.
Faute de spectateurs, il n’y aura pas de troisième édition.
Carlos Munoz à Indianapolis
Le Colombien est 5e de l’Indy Lights 2012, avec Moore. Pour 2012, il passe chez Andretti.
A l’instar de son compatriote Sebastian Saavedra cette année, Munoz sera également aligné aux 500 miles d’Indianapolis.
Simona de Silvestro achève Lotus et HVM
Fin 2012, la Suissesse concurrente est la dernière à avoir un Lotus/Judd dans le dos.
Au même moment, chez KV, Rubens Barrichello traite ses patrons d’incompétents et claque la porte. Pour 2013, KV n’a donc plus que Tony Kanaan. Or, les motoristes préfèrent les équipes de deux voitures.
D’où un rapprochement de KV et HVM. Kanaan piloterait une voiture « KV » et de Silvestro, une « HVM », toutes deux motorisées par Chevrolet.
Finalement, la Suissesse signe seule avec KV. Sauf erreur, cela signifie la fin de la modeste équipe HVM.
Ce qui est sur, c’est que quoi qu’il arrive, Lotus perdra son dernier client. On sait que le programme Indycar lui coute cher et il n’a pas les moyens de convaincre d’autres équipes. La fin du deal HVM est donc synonyme de retrait pour Lotus, après un an d’argent jeté par les fenêtres et d’une communication déplorable (qui l’a grillé dans le paddock.)
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Crédits photos: GM (photo 1) et Indycar (photos 2 à 4)
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