La Kia K9 – anciennement connue sous le nom de K900 et Quoris sur certains marchés d’export– reste la berline la plus grande et la plus luxueuse du constructeur automobile coréen. Pour 2024, malgré des chiffres de ventes qui restent limités, le modèle, qui fait office de vitrine technologique et « premium », a été mis à jour sur son marché domestique, recevant de légers ajustements visuels et un ensemble d’équipements plus généreux de série.
La première K9 est apparue en 2012 comme « vaisseau amiral » de la gamme, partageant sa plateforme avec les Hyundai Equus et Genesis. Il s’agissait de la première berline Kia à propulsion arrière proposée aux États-Unis. La génération actuelle de la Kia K900 a été initialement introduite en 2018, suivie d’une mise à jour en 2021 qui n’a pas été commercialisée aux États-Unis. Longue de 5 090 mm, large de 1 900 mm et haute de 1 490 mm, la grande routière Kia dispose d’un empattement de 3 045 mm pour offrir à ses occupants un espace généreux tant à l’avant qu’à l’arrière.
Loin du design baroque des Kia récentes
Le lifting est beaucoup plus discret, les mises à jour visuelles étant difficiles à repérer sans comparaison directe. Les concepteurs ont peaufiné la grande calandre avec une nouvelle lunette chromée plus fine et un motif horizontal au lieu des anciennes caractéristiques en forme de flèche. Le reste de la carrosserie reste pratiquement inchangé, de facture classique pour un véhicule qui se veut « statutaire » et très éloigné du design disruptif et anguleux que Kia propose sur ses derniers SUV et autres véhicules électriques. Seules sont à noter de nouvelles jantes en alliage de 19 pouces au fini foncé et une nouvelle option de couleur « Pebble Grey ».
À l’intérieur, le département couleurs et garnitures de Kia présente les nouvelles configurations Martian Brown et Misty Grey. Tous les modèles K9 sont désormais équipés de ports USB-C, d’un nouvel extincteur et d’une fonction post-coup pour la climatisation. De plus, les versions haut de gamme bénéficient de nouveaux sièges Ergo Motion qui sont une première pour Kia.
De gros poumons !
La Kia K9 est toujours disponible avec les mêmes motorisations six cylindres, dont les cylindrées semblent tout à fait ubuesques pour les Européens que nous sommes ! Le moteur GDi atmosphérique de 3,8 litres (!) produit 315 CV et 397 Nm de couple, mais l’on peut se rabattre sur l’unité T-GDi turbocompressée de 3,3 litres qui développe 370 CV et 510 Nm de couple. Les deux sont exclusivement couplés à une boîte de vitesses automatique à huit rapports transmettant la puissance soit à l’arrière, soit aux quatre roues. Le V8 5,0 litres, qui proposait 425 CV, a été abandonné depuis 2021. Vous imaginez le malus !
Le malus, on imagine oui… et on constate aussi un certain isolement au niveau mondial qui retire toute utilité déjà questionnable au procédé, qui n’est qu’un impôt de plus.
Par contre, une « propulsion arrière », c’est par opposition à une traction qui deviendrait une « propulsion en marche arrière »? :o)
Le terme propulsion est générique et peut très bien se faire aux roues avant ou aux roues arrière. Déjà dit ici plusieurs fois.
La propulsion n’est que le fait de mettre en mouvement vers l’avant. Cela n’a pas attrait à la transmission.
Si vous ne me croyez pas, on a même eu des pubs Citroën pour des 9 et 11 CV a traction arrière (oups !!).
https://www.citroenet.org.uk/publicity-brochures/1935/018.jpg
Bref, tout comme on peut parler de propulsion avant, arrière ou aux 4 roues, on peut parler de traction arrière, avant, ou intégrale.
Je pense en avoir vu une ou deux aux US. Là-bas le « best value » donne sa chance à ce type de proposition exotique, à côté de sa jumelle Genesis.
Dans la rue c’est nettement moins sexy que sur la photo. Bref, elle n’aurait absolument aucune chance chez nous (tout comme toute autre marque asiatique d’ailleurs).