Celle qui a tout d’une grande, c’est elle. Officiellement, Fiat appelle sa nouvelle citadine Grande Punto. Elle n’usurpe pas cette dénomination, puisqu’elle affiche une longueur de 4m03 (4cm de plus que la Clio III), une largeur de 1m68, un empattement de 2m51 et une hauteur de 1m49, une valeur qui se rapproche de celle des minispaces. Fiat perpétue sa tradition de voitures hautes, initiée avec la Uno, en 1983.
Corollaire de cet accroissement, l’habitabilité serait, selon Fiat, record, même si on imagine qu’une bonne partie des centimètres gagnés sera absorbée par les zones de déformation, afin d’obtenir les 5 fameuses étoiles au crash-test EuroNcap. Par ailleurs, on nous promet une qualité de fabrication et de finition exemplaire. Ce ne sera pas de trop pour assumer une si lourde descendance (les Punto I et II, partageant la même plate-forme, ont été produites à plus de 6 millions d’exemplaires depuis 1993).
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Côté moteur, on trouve 2 blocs essence: un 1.2 8V de 65 CV ainsi qu’un 1.4 8V de 77 CV. Seulement, serait-on tenté de dire, surtout que le poids de cette nouvelle italienne risque d’être en forte augmentation. On imagine qu’ultérieurment, le constructeur va offrir des blocs plus puissants, comme le 1.4 16V 95CV de l’Ypsilon, ou même un 1.6 turbo comme cela a souvent été suggéré. Il serait inconcevable que les Uno Turbo ie, Punto GT et HGT n’aient pas de descendance…
En revanche, question diesel, l’offre se montre pléthorique. En entrée de gamme, on découvre le 1.3 16V Multijet développant 75 ou 90CV s’il est doté du turbo à géométrie variable, ensuite, est proposé le 1.9 Multijet, en 2 puissances : 120 ou 130CV. Peut-être est-ce là qu’il faut chercher les Punto sportives?
La Grande Punto arrivera en concession courant septembre, alors que la Punto II continuera sa carrière quelques temps encore. Est-ce un signe que la « petite » nouvelle sera nettement plus chère?
