IM (SAIC / Alibaba) présente 2 modèles électriques

  • Marque de la coentreprise entre SAIC, Alibaba et l’autorité publique du secteur de Shanghai Pudong

  • Batteries CATL de dernière génération

La marque IM de SAIC est au confluent de deux tendances : la volonté des grands groupes chinois de se doter de marques dédiées au véhicule électriques, positionnée plus haut en gamme et apte à rivaliser avec les start-ups plus attractives. En cela, elle rivalisera avec Arcfox (BAIC) ou Voyah (Dongfeng). La seconde tendance est l’investissement de plus en plus important des grands acteurs de la big-tech chinoise dans l’automobile. Comme Baidu avec Geely il y a quelques jours à peine. Ils ne cherchent plus seulement à financer des start-ups mais veulent peser sur le secteur.

Voici donc IM, et ses deux premiers modèles. Une grande berline de 5 mètres de long (1m96 de large) qui doit débuter sa production à la fin de l’année pour des livraisons l’année prochaine. 2022 également pour le SUV. Le style extérieur comme intérieur des deux modèles est signé par le designer et architecte anglais Thomas Heatherwick.

Les batteries seront fournies par CATL. Il s’agit de la dernière génération de ses batteries, avec une densité annoncée à 300 Wh/kg. Finalement pas si éloigné que cela de la batterie semi-solide annoncée par Nio voici quelques jours à 360 Wh/kg. Deux versions seront proposées sur la berline : 93 ou 115 kWh, avec une autonomie proclamée à 874 km pour la plus grosse des deux (NEDC). Pour les moteurs, 400 kW / 544 ch et 700 Nm sont avancés pour la berline, ainsi qu’un 0 à 100 km/h en 3,9s. Notons que Williams Advanced Engineering est partenaire du développement de la voiture.

On voit sur la berline des capteurs implantés sur le toit en haut du pare-brise. Pas de Lidar visible, mais 15 caméras et 3 radars sont présents sur le véhicule. L’ensemble est géré par un processeur Nvidia Xavier. A ce chapitre IM a une approche originale. Il entend faire participer les clients selon leurs choix, et via un système de récompenses. Récompenses qui prendront en partie la forme d’actions de l’entreprise. Car si SAIC détient 54% du capital, Alibaba 18, Pudong 18 le reste est séparé en un actionnariat des employés (5,1%) et des clients (4,9%). On évoque donc ici une conduite autonome de niveau 3, plus un stationnement totalement autonome opérationnel dès le lancement dans certains parkings de Shanghai. En matière de technologie, outre les multiples écrans, notons l’éclairage avant doté de 5000 LED affichant des informations directement sur la route, tandis que les feux arrière peuvent afficher des messages aux autres usagers.

Notre avis, par leblogauto.com

Pour SAIC, cette marque est en quelque sorte vitale pour monter en gamme et vendre autre chose que des modèles à prix serré que ce soit chez MG ou dans les marques partagées avec GM (Wuling / Baojun). Si l’aspect n’est pas révolutionnaire, certaines approches comme le système de récompense pour les utilisateurs qui partagent leurs données est plus original. Et si la valorisation de la marque explose comme celle des start-ups, les clients auront tout intérêt à participer…

(7 commentaires)

    1. je note surtout une montée en gamme terrible, ça va etre dur pour nos constructeurs qui attaquent par le bas (zoe, e208, etc)

  1. Et sinon la DS9 ils comptent la vendre à qui? Parce que avec le déferlement de berlines électriques de 5m des constructeurs chinois, Nio ET7, BYD Han , Dongfeng Lantu, Polestar, DS9 semble désormais avoir 5 ans de retard alors qu’elle commence à peine sa carrière commerciale. Stellantis est toujours aussi mal barré en Chine et voilà que les chinois débarquent en Europe… Une boucherie cette décennie 2020 pour l’industrie automobile européenne.

      1. Il semblerait que le site DS en Chine soit déjà fermé:
        http://www.ds.com.cn/
        On comprend mieux les 10 ventes par mois à des collaborateurs dans ces conditions. Ou alors c’est Tavares qui pour réduire les coûts n’a pas payé la facture d’hébergement du site ;o)

  2. enorme echec de psa en Chine, que personnellement je ne comprends pas. Se priver d’un march de 25 millions de voitures !

    1. manque d’investissement et arrogance très française de proposer dans les années 2000/2010 des produits complètement dépassés et non comparables à ce qui était vendu en Europe en espérant que les clients chinois n’y voient pas de différence.

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