Production de série d’ici 2024
Lors d’un déjeuner de travail avec des correspondants coréens à New York lundi le vice-président exécutif du groupe, a déclaré que Hyundai envisage de commencer la production de voitures autonomes d’ici 5 ans, à l’issue des tests de la plate-forme dédiée.
« Nous espérons que l’ère des véhicules autonomes arrive prochainement, mais nous nous attendons à ce que les clients puissent se rendre où bon leur semble dans une voiture sans conducteur après 2030 », a déclaré le dirigeant.
Joint-venture avec Aptiv
En vue de devenir leader dans le domaine des voitures autonomes, Hyundai a annoncé lundi la création en 2020 d’une joint-venture de 4 milliards de dollars avec la start-up irlandaise Aptiv. Les deux partenaires souhaitent développer ensemble une plate-forme dédiée aux véhicules de ce type.
La décision de Hyundai de travailler avec Aptiv en vue de former une société commune 50/50, dont le siège est à Boston, s’inscrit dans les efforts du constructeur pour se transformer en un futur fournisseur de solutions de mobilité.
La combinaison des technologies d’automatisation avancées d’Aptiv – de niveaux 4 et 5 – et des capacités d’ingénierie et de recherche et développement de Hyundai pourrait générer de grandes synergies pour les deux sociétés, leur permettant de devenir leader « l’écosystème de la conduite autonome dans le monde », a déclaré Chung.
Concept M.VISION et M.BILLY
En janvier dernier, lors du salon Consumer Electronics Show de Las Vegas, Hyundai Mobis, une filiale du groupe Hyundai Motor, spécialisée dans les pièces automobiles, a présenté une technologie d’automatisation sans conducteur de niveau 4 par le biais de son concept M.VISION.
Depuis l’année dernière, le constructeur effectue des essais sur autoroute en Corée du Sud, aux États-Unis et en Europe, de la technologie de niveau 3 équipant sa voiture autonome M.BILLY. Les véhicules ne disposant de fonctionnalités de conduite autonome limitées, le conducteur doit être présent pour prendre le contrôle de la voiture si le besoin s’en fait sentir.
Hyundai mise sur l’hydrogène pour équiper ses véhicules autonomes
S’agissant du type de motorisation le plus apte à équiper les véhicule autonomes, M. Chung a déclaré que les voitures électriques à hydrogène seraient – selon lui – les plus qualifiées, étant dotées d’une plus grande autonomie par rapport aux voitures 100% électriques ».
Au cours de la dernière décennie, Hyundai Motor a fortement encouragé les initiatives en faveur de l’hydrogène, le constructeur cherchant à devenir un acteur de premier plan sur le marché des véhicules de la prochaine génération.
En décembre, Hyundai a annoncé son intention d’investir d’ici 2030 6,7 milliards de dollars dans des installations de production de véhicules à hydrogène et dans des activités de recherche et développement connexes.
Dans le cadre de ce plan, le constructeur établira deux usines distinctes pour produire 500 000 véhicules à hydrogène en 2030.
À la fin du mois de juillet, Hyundai avait vendu environ 2 400 voitures à hydrogène Nexo sur les marchés mondiaux.
L’avis de Leblogauto.com
Véhicule autonome et hydrogène : Hyundai semble vouloir être à la pointe du progrès. Reste que cet objectif est ambitieux tant techniquement que financièrement parlant. Pour obtenir la rentabilité du projet, le constructeur n’a pas le choix : il doit rapidement devenir le leader de techniques novatrices.
Sources : Yonhap
Ravi de commenter en premier ce projet de Hyundai. Mon père un vrai Bostonian de Harvard Massachussets en savait des choses concernant HYUNDAI à l’époque, c’est à dire en 1978 et voulait introduire la fameuse « Pony » en me poussant de travailler avec la Corée du Sud en étant son meilleur étudiant en M.B.A diplômé au Japon. C’était l’époque de décollage économique de la Corée. Je l’ai cru avec le principe « attendre et voir et étape par étape » et grâce au principe « Pax Koreanicca » la Corée est devenue la plus avancée dans le domaine de l’électronique à partir de Sillicon Vallée et de l’automobile Américano- Coréen de Recherche et Développement. Rien ne peut se faire sans l’Esprit de Leadership et j’en fut le premier a être convaincu! L’ingénieur Militaire Français Cugnot était le premier inventeur de la voiture Hydrogène exposé au Centre Georges Pompidou en France et actuellement le monde moderne cherche une alternative afin de pousser les recherches dans tous les domaines! Hyundai avance bien en mettant ensembles électriques et hydrogènes. Félicitation aux ingénieurs de Hyundai Motor co. ltd!
Aurait-il été souhaitable que ne constructeurs nationaux utilisent plutôt les milliards investis en R&D dans le véhicule autonome vers le le développement de l’hydrogène? Avec de l’energie renouvelable, on peut fabriquer de l’hydrogène?
« Avec de l’energie renouvelable, on peut fabriquer de l’hydrogène? »
On peut, mais ça n’a aucun intérêt :
– d’un point de vue économique, cet hydrogène va couter 4 fois plus cher que sa version gazière, donc l’objectif de l’europe à terme c’est qu’on passe de 99% d’hydrogène d’origine fossile à … 90% . authentique.
– d’un point de vue énergétique ce serait une folie : électrolyser + compresser + transférer + convertir le jus dans une bagnole va consommer 3 à 4 fois plus d’énergie que de le mettre directement dans une batterie.
– reste la promesse dite « de Rifkin » du stockage des surplus éoliens et solaires. Problème, s’il y a bien de grosse variabilité avec des arrêtes total de production, les ENR génèrent très très peu de vrai surplus, la part qui serait plus rentable à être transformée en H2 plutôt qu’évacuée à perte est environ 1/10 000ème de ce qu’il faudrait pour alimenter un parc automobile.
mais c’est beau de rêver 🙂
Pour Produire de l’Hydrogene sur terre le plus « simple » est de craquer des molecules d’eau mais l’energie necessaire est colossale. C’est amusant de voir que l’eau est faite d’oxygene et d’hydrogene, deux elements hautement inflammables, et que l’on s’en serve pour eteindre les flammes.
c’est logique : l’eau est bien une « cendre » de cette combustion
Dans de nombreux marchés du monde, dont la France, Hyundai a une réputation de constructeur suiveur, et à juste titre dans les moteurs thermiques. Arrivée tardive des SCR, des injections directes, et des aides à la conduite. Le programme hydrogène permet de casser celà, car ils sont les plus avancés., et ça Audi l’a bien compris par exemple. Dans la conduite autonome, Il y a encore tout à faire mais Ford et Audi justement communiquent pas mal sur leurs avancées, et on connaît déjà bien l’autopilot de Tesla. J’aimerai bien savoir l’avancée du coréen dans la matière, mais il n’a pas tord de rester discret !
l’hydrogène est un mirage qui n’a strictement aucun avenir en mobilité particulière, et très peu dans les autres types de mobilités.
Sa très relative « meilleure autonomie » (qui devrait tomber dès 2020 avec les batteries SST) est son seul argument de poids : son rendement lamentable, ses coûts induits énormes le disputent à sa complexité et sa dangerosité.
Rendement des PAC, taux de compression fou (700 bars!) , nous avons déjà atteint deux limites physiques sans espoirs d’amélioration.
Donc tout gain se fera à la marge, sur les quelques pourcent qu’on peut grater coté électrolyse ou fuites.
Or qui pourrait miser longtemps sur une techno qui gaspille les 2/3 de l’énergie qu’on lui injecte en amont ? quel particulier paiera son plein 3,4,5 fois plus cher que son voisin en électrique ?
En terme de caisse autonome, l’H2 ne permet pas la recharge par contact-sol ni la recharge induction, il faut passer à la pompe (et quelle pompe), un gros point de moins pour l’autonomie.
coté dangerosité, déjà deux explosions en Europe malgré la rareté des stations, deux blessés, 130 morts en chine dans une usine de génération d’H2, on peut balayer ça d’un revers de table ou bien se dire que ne serait-ce que pour gérer de l’oxygène médical à 200 bars faut un certif mais là, mamie va à la pompe et range dans son garage de quoi souffler le quartier mais ça ne stressera personne.
bref, on a des gourous et des disciples de cette vieille techno, mais quand on la regarde avec la grande image, elle n’a clairement pas l’avenir que certains lui prêtent, et va probablement ruiner les industriels qui se laissent séduire par ce mirage