Hyundai Santa Fe 2024 : méconnaissable !

Une brique !

Décrit comme une rupture « radicale » avec le modèle existant, le Santa Fe de cinquième génération fait l’objet d’une refonte significatives. Hyundai a désormais pris l’habitude de nous suprendre avec son style, et peut-être que les designers ne sont pas encore sortis de la Ioniq 5. En rupture avec le design des précédentes générations, le nouveau modèle présente des proportions massives et carrées, de nouveaux phares en forme de H et des passages de roues prononcés. Hyundai semble réorienter le Santa Fe vers l’image du baroudeur, de l’aventurier costaud, laissant plutôt au Palisade (pas commercialisé en Europe) le rôle du grand SUV de luxe. C’est peut-être pour cela qu’on lui trouve des airs de ressemblance avec Land Rover !

Selon le constructeur, la face avant « crée un sentiment de grandeur », mais elle se conforme surtout aux tendances massives actuelles, qui plaisent beaucoup sur certains marchés comme la Chine. Les phares LED en forme de H et le motif H sur la calandre inférieure font référence à l’emblème « H » du constructeur automobile. L’aspect anguleux et massif se poursuit avec un profil rectiligne – qui là aussi fait beaucoup penser au Range Rover – et des roues de 21 pouces, et une poupe taillée à la serpe, avec une bande de feux positionnée très basse, un élément justifié par la recherche d’optimisation de l’espace.

La partie arrière, façon Ssangyong Rodius, ne fait pas dans l’harmonie, mais Hyundai préfère mettre en avant le long empattement et un large hayon qui doivent offrir beaucoup d’espace de chargement. Bien qu’il n’ait pas encore révélé le volume qu’il aura à l’intérieur, les sièges des deuxième et troisième rangées (qui font leur retour en option) entièrement rabattables offriront un espace intérieur « de premier ordre », affirme-t-il.

Sobre et techno

Calqué sur les canons actuels, l’intérieur se veut à la fois minimaliste, sobre, fonctionnel et techno, avec un design « en H » qui se poursuit à l’intérieur. Deux écrans de 12,3 pouces, l’un pour les instruments et l’autre pour le système d’infodivertissement, sont réunis dans une même dalle incurvée. La console centrale, dotée d’une interface de climatisation entièrement repensée, est suspendue afin de libérer du rangement en dessous. Elle comprend également deux plateaux de recharge sans fil pour téléphones et un gros compartiment sous l’accoudoir.

Le badge « 2.5T » à l’arrière confirme qu’il obtiendra un moteur quatre cylindres turbocompressé de 2,5 litres, qui produit 277 chevaux et 421 Nm de couple dans le Santa Fe actuel. Une variante hybride sera également disponible en Amérique du Nord. En Europe, Hyundai misera sans nul doute sur une variante hybride rechargeable de 261 ch.

(10 commentaires)

  1. Bon OK encore une victime du style « playmobil ». C’est pas mal au fond mais tout de même un nième pied de nez aux nouvelles contraintes écologiques.
    Bref, un truc de Ricains

  2. Bof et rebof …sauf chez Hyundai …ils balance tout cela dans les continents ou ils ont des concessionnaires…et cela fait un paquet !!
    Nous passerons à autre chose …et on s’en fout …!!!
    Le seul qui peut gagner quelque chose c’est le gars qui dans quelques années achète cette boite à savon une bouchée de pain !
    Il y a sur la Centrale (on ne va pas dire tous les noms) qui au départ sont à 140000 euros…et cinq ans après sont à 50000 euros !! Allez regardez du coté des Porsche Panamera.
    Mort de rire de la came allemande …qui au bout d’un moment ne vaut pas un pet de lapin. Mieux encore …allez les chercher en Allemagne …c’est encore moins cher !
    Attention ne faites pas plus de 6000 km par an …sinon pour 100000 km, cela va vous couter la peau du cul en entretien !!
    Il y a un moment donné sur la Centrale…t’avais une Bentley à 11000 euros …et à 30000 euros t’es le roi du pétrole !!

  3. Elle a un air de la Ford Flex de 3/4 avant, en moins réussi pour l’arrière.
    Pas mal le retour du vert dans l’habitacle, ça rappelle les Peugeot du début des années 80

  4. Le prix du stationnement dans Paris promets d’être aussi lourd que son design. Au moins le Range avait le design de son utilitarisme initial et aux vitesses pratiquées sur piste africaine le SCx on s’en foutait un peu.

    Bon, ici, avec les 80km/h de l’âne Philippe sur un réseau routier chaque année plus dégradé on y arrive aussi et la finesse ne semble, au vu de l’évolution du parc auto, plus être un critère d’achat!

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