Adoptant toujours un grand gabarit de berline tricorps classique, le nouveau modèle se veut plus futuriste et plus technologique, brouillant les frontières entre Hyundai et Genesis en ce qui concerne les berlines haut de gamme.
Mélange d’époques
Visuellement, la nouvelle Grandeur adopte un look plus moderne que la précédente génération mais poursuit son approche un brin néo-retro, intégrant des éléments futuristes typiques à sa ligne globale classique, un peu dans l’esprit des Ioniq . À l’avant, la Grandeur adopte une barre LED transversale de type Staria appelée « Seamless Horizon Lamp », qui ne va pas révolutionner le design contemporain. Les phares réels sont positionnés en dessous, avec leur forme cubique très marquée, à côté de l’énorme calandre « bijou paramétrique » qui recouvre la majeure partie du pare-chocs.
De profil, les proportions sont améliorées grâce à l’empattement allongé, bien que la nature FWD de l’architecture de la Grandeur soit toujours évidente à partir du porte-à-faux avant plus long que d’habitude. En parlant de cela, Hyundai n’est pas entré dans les détails, mais le modèle devrait partager ses fondements avec la Kia K8/Cadenza .
Les concepteurs de Hyundai ont intégré des poignées de porte affleurantes, des jantes en alliage de 20 pouces et une référence au passé, essentiellement avec les montants C couleur carrosserie et la vitre latérale arrière triangulaire qui font écho à la Grandeur de première génération des années 80. Alors que Hyundai est fier de l’héritage de la berline, il faut noter que la Grandeur d’origine était une Mitsubishi Debonair de deuxième génération rebadgée (1986-1992).
À l’arrière, la barre LED pleine largeur pour les feux arrière est assez fine, positionnée sous un design en queue de canard pour le hayon, similaire à la Hyundai Ioniq 6 mais avec trait plus minimaliste, qui n’est pas foncièrement très beau. L’élément horizontal noir sur le pare-chocs qui prolonge la ligne au-dessus des seuils latéraux souligne la largeur de la berline, ainsi que le réflecteur horizontal. Sous certains angles, la poupe de la Grandeur rappelle un peu l’ancienne génération de Skoda Superb.
Peu de détails encore connus
L’habitacle est luxueux et axé sur la technologie, avec des matériaux de haute qualité issus de sources durables et un éclairage d’ambiance dans l’air du temps. La disposition du tableau de bord est similaire à celle de la génération précédente Grandeur, ce qui confirme en quelque sorte que nous parlons d’un modèle considérablement mis à jour et non d’une conception de feuille blanche. On retrouve tout de même un nouveau cockpit numérique avec des écrans de grand diamètre, un troisième écran tactile abritant les commandes de climatisation, et un nouveau volant intégrant les boutons et le sélecteur de vitesse. Des accents de bois et d’aluminium sont combinés avec du cuir Napa éco-procédé et un revêtement en cuir antibactérien.
Les spécifications ne sont pas encore connues, mais les hypothèses penchent pour un partage des organes avec la Kia K8. Cela signifie qu’il sera disponible avec un quatre cylindres hybride turbocompressé de 1,6 litre, un quatre cylindres à aspiration naturelle de 2,5 litres et un V6 de 3,5 litres en essence et GPL. La version phare du V6 produira jusqu’à 300 chevaux et sera équipée de la traction intégrale.
Nous en apprendrons plus sur la dernière berline de Hyundai lorsqu’elle sera enfin lancée sur son marché domestique en Corée. Les premières livraisons devraient débuter au troisième trimestre 2023. Les précédentes générations s’écoulaient à quelques milliers d’exemplaires aux USA et à quelques centaines en France pour la 4ème génération, la dernière à avoir été commercialisée chez nous.
« sous un design en queue de canard pour le hayon, similaire à la Hyundai Ioniq 6 mais avec trait plus minimaliste, qui n’est pas foncièrement très beau »
Foncièrement ? Je la trouve foncièrement très attirante et surtout très Saab 9000 cs. Donc, mmmmmmhh, j’adore!
On signe où ?
Et à ce moment on pense à la dernière classe S et on rigole littéralement parlant.
Ils comptent en vendre combien de ces machins à l’export ?