Hyundai : fonds d’investissement pour l’hydrogène en Chine

Hyundai s’associe avec un institut chinois

Le constructeur s’est en effet associé à un institut chinois en vue de créer un fonds destiné aux investissements locaux dans les technologies de l’hydrogène et les infrastructures industrielles associées.

Hyundai Motor et l’Institut de recherche et développement industriel Beijing-Tsinghua ont lancé le Fonds Hydrogen Energy. Des investisseurs en capital-risque venus d’Asie, d’Europe et des États-Unis devraient les rejoindre en tant qu’investisseurs.

Une fois entièrement mis en place, le fonds sera utilisé pour financer l’infrastructure nécessaire au secteur de l’hydrogène et aux start-ups dotées de technologies de base pour l’hydrogène.

Yield Capital, une structure d’investissement appartenant à l’institut chinois, sera chargée de collecter des fonds et de les gérer.

Hyundai accroît ses investissements et ses partenariats

Rappelons que Hyundai a accru ses investissements dans les véhicules à pile à combustible, tels que Nexo, tout en élargissant ses partenariats avec des sociétés internationales pour prendre une part du marché des voitures de nouvelle génération.

Protocole d’entente avec Engie et Air Liquide

Mi-octobre, le premier constructeur automobile de Corée du Sud a annoncé la signature à Paris d’un protocole d’entente (MoU) avec Air Liquide (producteur de gaz industriels) et le groupe énergétique Engie. Objectif : promouvoir l’utilisation de voitures électriques à hydrogène et de stations hydrogène en France.

Sources : Hyndia, yonhap

Crédit Illustration : LBA

(10 commentaires)

  1. C’en est où l’hydrogène ?
    Il ne faut pas plus d’énergie pour créer de l’hydrogène que ce qu’il permet ensuite de faire ? Y’a pas une histoire dans ce genre ?

    1. @Will : évidement que si. Cela s’appelle le rendement 😉
      Blague à part, l’H2 n’est qu’un vecteur d’énergie. Un moyen de stocker en somme.
      Si on prend de l’hydrogène reformé (96% du H2 actuel), c’est fait à partir de forages gaziers ou pétroliers. C’est donc sale mais demande « peu » d’énergie et sans cela, se serait « perdu ».
      Avec du H2 par hydrolyse par exemple, cela dépend du système mis en place.
      Une simple hydrolyse a un rendement de 20%. C’est dû à la grande stabilité de la molécule d’eau (ou grande tension entre les atomes).
      Mais, assez vite, on peut monter à 50%, voir 90% avec des réacteurs qui réutilisent la chaleur produite pour améliorer la réaction.

      Là on ne parle que du rendement énergie électrique fournie > énergie contenue dans le H2.
      Ensuite, il faudrait comptabiliser le rendement des PAC (plutôt élevé) et le rendement de la production d’énergie.

      Mais, comme tout stockage, cela induit des pertes, des fuites, etc.
      Le tout est de savoir si les fuites sont importantes ou non, mais surtout si elles sont « propres » ou pas.
      Avoir un rendement de 50% si l’électricité vient du vent par exemple ou du soleil, c’est moins important que d’avoir un rendement de 80% avec une énergie fossile à la base 🙂

      1. Vous devriez aller sur les sites d’Air Liquide ou d’autres pour voir que le H2 n’est pas sale et du moins surement moins que la production des batteries et plus saine que l’électricité par le nucléaire dont on ne sait toujours pas SÉRIEUSEMENT stocker les déchets et dont le démantèlement d’une centrale n’est pas fiabilisée à 100% et encore moins le coût. De plus, l’hydrogène avec l’air comprimé est la seule façon aujourd’hui de stocker intelligemment de l’électricité en grande quantité.
        L’hydrogène permet d’avoir une puissance et une durée de charge équivalente au thermique ce que ne peut pas et pendant très longtemps se targuer la batterie.
        Donc, même avec ses défauts, l’hydrogène est une orientation intelligente pour les fortes puissances et surtout sa production peut se fondre avec la production d’énergie renouvelable. Ceci dit, la batterie, pour la ville et véhicules légers doit également être développée, mais pas pour les gros SUV comme les dernières productions de nombreux constructeurs. Il est néfaste pour toutes ces propulsions de faire croire que ce sont LA solution alors qu’il y a DES solutions, et puis surtout n’enteront pas trop vite le thermique car il a encore sa place dans l’automobile notamment dans les régions du monde qui n’ont ni électricité et encore moins de production possible d’hydrogène et cela ne manque pas, hélas…..

        1. Si je vais sur le site d’Air Liquide on m’informe que l’hydrogène c’est top et pas polluant. En toute logique j’irai chez Areva pour me faire un avis sur le nucléaire alors. Et puis si j’ai un peu de temps j’écouterai Total m’expliquer à quel point l’extraction et le raffinage du pétrole, permet de ralentir la chute des cheveux et de guérir le sida.

          blague à part:
          Concernant les batteries elle existent dans les voitures électriques et les voitures à pile à combustible comme toutes les voitures électriques sont équipées de batteries. D’ailleurs il me semble que le futur Mercedes fuellcell est rechargeable sur le secteur.

          Je suis d’accord que pour l’instant aucune techno est supérieure dans tout les domaines aux autres, et que la diversité automobile apporte une solution adaptée à chaque usage.

          1. l’Ademe … c’est bien et objectif 😉
            Bien sûr que rien n’est parfait … Surtout quand l’on fait que 50 % du travail.
            Faire de l’hydrogène avec du pétrole est une aberration, sauf pour les vaisseaux spatiaux et sous-marins 😉

      2. Ok, merci, mais je t’avouerais que je suis complètement largué, en pratique on peut espérer que l’hydrogène/PAC prenne rapidement une place importante ?
        Parce que quand on écoute Jankovici, l’hydrogène et même l’éolien ne peuvent pas combler plus que quelques % de nos besoins énergétiques.
        En gros pour lui on devrait consacrer le pétrole qu’il reste à mettre en place le plus de choses possibles nous permettant de nous en passer, plutôt que de le cramer dans des WE à Barcelone.

        1. Le H2 ? Le souci est le même que pour les électriques à batteries…sans réseau de recharge c’est voué à rester des démonstrateurs et des pouïèmes.
          Le réseau est faisable, mais pour le moment, le réseau proposé est un réseau de H2 liquéfié, donc très très professionnel, pour que les pétroliers (et autre AirLiquide) reprennent la main sur la distribution.
          Bref, en l’état actuel…non rien à espérer 😉

          1. M’kay, ouais, puis comme le précise SGL juste en dessous « La France a un objectif de 23 % d’énergies renouvelables dans sa consommation d’électricité brute d’ici à 2020 et 40 % à l’horizon 2040 », mais il ne parle QUE de l’électricité, qui doit représenter 20 ou 30% (chiffre au pif) des besoins énergétiques globaux, donc ce n’est pas ça qui va empêcher un bouleversement de la société, s’il reste une société xD

  2. L’hydrogène est une très bonne solution pour stocker le surplus (futur) des ENR.
    Actuellement environ 10 000 éoliennes en France (20,7 TWh soit 3,9% de l’électricité produite), 50 000 à l’horizon 2050.
    La France a un objectif de 23 % d’énergies renouvelables dans sa consommation d’électricité brute d’ici à 2020 et 40 % à l’horizon 2040.

    1. Actuellement, 96 % de l’hydrogène est produit par les énergies fossiles… Donc le bilan n’est pas bon, mais d’ici 10-15 ans, cela sera une autre histoire.

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