Hyundai et Kia ne cherchent pas d’alliance

La dernière expérience en date, réalisée par General Motors et PSA Peugeot Citroën ne semble pas avoir convaincu la direction du groupe Hyundai / Kia. Dans les colonnes de La Tribune, Seung Tack-Kim, vice-président de la marque Hyundai en charge de l’international, a indiqué que le conglomérat coréen ne cherchait pas d’allié.

« Nous ne voulons pas d’alliances stratégiques. Une alliance ou même des coopérations, c’est très compliqué. Ça prend trop de temps à mettre en œuvre. Ça peut générer des économies, mais les décisions sont trop longues à prendre. Or, le facteur décisif c’est le temps », explique-t-il.

Les Coréens avaient tenté, à deux reprises avec Mitsubishi et Daimler-Chrysler, de coopérer avec d’autres groupes, sans jamais y trouver son compte.

« On préfère faire les choses par nous-mêmes. On a 10 000 ingénieurs dans notre centre technique de Namyang. Ainsi, on gagne du temps. »

Car Hyundai et Kia ne sont pas que deux constructeurs automobiles. A l’image des grands groupes d’Extrême-Orient, ils font partie d’un consortium qui emploie plusieurs dizaines de milliers de salariés dans de nombreux métiers. De quoi gérer la quasi-totalité du développement de nouvelles plates-formes et de la construction des nouveaux modèles.

Un schéma d’intégration vertical pourrait-il fonctionner en France à l’image d’un conglomérat coréen ? Imaginons un instant que PSA mette un pied dans la sidérurgie française…

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Source : La Tribune

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