Chargé de l’enquête sur les tests falsifiés, le ministère du transport japonais serait sur le point de révéler une nouvelle liste de huit modèles dont les tests de consommation homologués ont été falsifiés. Les modèles concernés actuellement en vente seraient retirés du marché et des catalogues deux-trois semaine après l’annonce. Outre le retrait du catalogue, Mitsubishi dédommagerait aussi les propriétaires des modèles incriminés.
Le constructeur avait annoncé, courant juin, un dédommagement pouvant atteindre 100 000 yens, soit environ 850 euros pour les quatre modèles concernés. Le montant total des compensations dépassait les 500 millions d’euros.
Le constructeur a déjà suspendu la commercialisation de ces quatre modèles après avoir admis la falsification des tests de consommation. Ce serait un nouveau coup dur pour le constructeur japonais et pour Nissan qui a acquis une 34 % du capital et le contrôle de Mitsubishi en mai.
Une enquête interne a révélé un manque de communication entre les équipes, une gouvernance laxiste et une baisse des dépenses en ingénierie comme principales raisons à la falsification des tests de consommation.