Hongqi présente la H9, et ses nouvelles ambitions

  • Nouvelle berline très haut de gamme au style signé Gilles Taylor
  • 800 000 unités en 2030

En 2018, Hongqi a vendu 33 028 voitures. Déjà une belle croissance due à la berline H5. Mais 2019 a fait bien plus fort, avec une multiplication par 3 : 100 166 voitures immatriculées. Ceci grâce au lancement de 3 SUV, dont un électrique : eHS3, HS5 et HS7. Et ce n’est pas fini. Hongqi veut devenir une marque haut de gamme de premier plan dans les 10 ans à venir, et concurrencer donc les allemands. L’ambition est donc d’ajouter 100 000 unités par an jusqu’en 2025 : 200 000 en 2020 donc, et 600 000 dans 5 ans. Puis 800 000 en 2030 pour mettre le cap sur le million dans la décennie suivante.

Pour 2020, le plan prévoit 110 000 unités du SUV HS5 par exemple. Et deux nouveautés, la berline H9, et un grand SUV électrique. Ce dernier annoncé par le concept E115 au salon de Francfort reposera sur la nouvelle plateforme « FME » avec une ambition d’autonomie à 600 km.

H9, nouveau fleuron chinois

Pour sa relance, Hongqi a d’abord misé sur les volumes : une berline plus abordable, puis des SUV. C’est que l’image de la marque est déjà bien établie depuis 1958 en Chine. Il convenait surtout de montrer qu’elle n’était plus la marque réservée aux ministres. Maintenant que la gamme est consolidée, place à une nouveau véhicule image en très haut de gamme. Ce sera la H9, vendue en complément des élitistes L5 ou L7, qui restent réservés aux officiels. Il s’agit donc d’une grande berline, qui sera une rivale des Classe-S, Série 7 ou A8.

Officiellement, son style est signé Gilles Taylor. Néanmoins, cette H9 dérive directement du concept e-境GT, présenté en avril 2018, soit 6 mois avant l’arrivée de l’ex-patron du style Rolls-Royce. On trouve donc une immense calandre bien rectangulaire, aux bords épais qui se prolonge visuellement au dessus des optiques pour souligner l’imposant capot. L’emblème rouge s’étend sur la calandre (éclairé), le capot, et à l’intérieur (haut de planche, accoudoirs). On note aussi les poignées de porte rétractables. Et à l’intérieur les multiples écrans, l’affichage tête haute, le rétroviseur central remplacé par une caméra, les divers matériaux (chrome, bois, cuir…) et le second rang grand confort. Plus éclairage d’ambiance, diffuseur de parfum, et système de réduction active du bruit.

Les détails techniques restent légers sur ce nouveau modèle. Son moteur sera un V6 3.0 à double turbo, associé à une boîte à double-embrayage. Il s’agit d’une propulsion, établie sur une nouvelle plateforme.

Notre avis, par leblogauto.com

Hongqi continue à hausser le ton. Oubliées les différentes époques de dépendance à d’autres constructeurs, qu’ils se nomment ZIL, Audi, Lincoln, Toyota ou même Mazda (H5). FAW peut s’appuyer sur le savoir faire acquis chez Audi (…), profite d’une image établie, et d’un style qui s’affirme. Plus un soutien très officiel qui peut inciter les clients à privilégier la marque pour des raisons qui n’ont pas forcément à voir avec le style ou les qualités de la voiture. La marque ne parle néanmoins pas encore de conquête à l’export.

(18 commentaires)

    1. Ah tiens ! 😯
      Beaucoup auraient préféré que Rolls-Royce et Bentley appartiennent plutôt aux Chinois ?
      Des amateurs de SM ? 😉

  1. « L’ambition est donc d’ajouter 100 000 unités par an jusqu’en 2025 : 200 000 en 2020 donc, et 600 000 dans 5 ans. Puis 800 000 en 2030 pour mettre le cap sur le million dans la décennie suivante….. »

    Marchionne.
    Sors de ce corps….

        1. Je suis sérieux.
          L’histoire chinoise est quelque chose qui m’intéresse et que je suis à peu près depuis 1931 (l’invasion japonaise)
          Et grâce notamment aux documentaires remarquables d’Arte, la série des « chine, le nouvel Empire » en 3 parties qui commencent en 1949 (Mao).
          Mais quelques connaissances sur l’aéronautique, fuséologie, armement, géopolitique, m’indiquent que souvent les Chinois commencent souvent par la case « médiocre » puis ils passent (tranquillement) à la case « moyen », et parfois ils arrivent à la case « excellent » à force de persévérances.
          Chez les Chinois, il n’y a pas de limite à la progression.

      1. Pour qu’ils arrivent à le faire, encore faudrait-il que leurs voitures soient désirables. Là, ce n’est pas le cas.

  2. Avec beaucoup plus de goût.europeen pour l’extérieur, voici ce que Delage (sorte de Lincoln) pourrait être et deux étages plus haut une Delahaye moderne (peu importe une certaine vérité historique) avec des lignes encore plus baroques.

    Bon, on restera au rêve de l’automobile française d’exception.

    1. l’électrique peut etre une façon de revenir au top pour les Français : ils sauraient faire des moteurs puissants et économes (leroy sommer) et des grosses batteries haut de gamme (SAFT), le tout compatible avec les objectifs européens et notre fiscalité. Mais ce n’est pas simple et tout le monde n’a pas le talent des ingénieurs californiens

          1. Dassault le corrompu .? ?

            Y a pas de doute, on sait choisir chez nous les grands dirigeants . ?

          2. Le réflexe de Pavlov, quand l’on parle de luxe à la Française, provoque un flot de critiques anonymes (dislikes)
            Serge Dassault est mort, la société Dassault Aviation et Dassault Systèmes sont des pépites de haute technologie synonyme de grand luxe à sa gamme Falcon.

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