Hongqi, qui signifie « drapeau rouge », symbole régime communiste établi en 1949, a été lancée en 1958, ce qui en fait la marque de voiture particulière chinoise la plus ancienne. Les modèles initiaux Hongqi étaient destinés seulement pour les représentants gouvernementaux de haut rang et sont restés produites jusqu’à 1981. La marque a été relancée au milieu des années 1990 et sert de porte-étendard patriotique de l’automobile chinoise, tout en proposant une gamme visant les riches hommes et femmes d’affaires.
Patchwork
Comme l’ont révélé des photos récemment divulguées, l’extérieur de la Guoya semble s’inspirer de nombreuses références occidentales comme Rolls-Royce, Bentley et Cadillac avec un soupçon de Maybach et des phares un brin désuets qui font penser à la 2e génération de la Ford Scorpio européenne des années 90. La nouvelle Hongqi Guoya a été créée par l’ancien designer de Rolls-Royce Gilles Taylor
La voiture se distingue par une calandre chromée massive et un badge à l’avant qui ressemble à une version contrefaite du Spirit of Ecstacy. Très classique de profil et vue de l’arrière, la Guoya en impose, mais l’harmonie du design avant n’est pas son fort : la calandre principale, la calandre inférieure et les prises d’air latérales proposent chacune un maillage différent ! C’est chargé, mais les chinois aiment ça. Comme vous l’aurez probablement deviné, la Guoya est très grande avec 5353 mm de long, 1998 mm de large et 1511 mm de haut pour un empattement massif de 3260 mm indispensable sur le marché local. Elle a été présentée à Pékin avec une jolie finition de peinture bicolore rouge et champagne.
Intérieur qui brille
L’intérieur « claque », dans un mélange moderne et rétro très bling bling mais à la finition très poussée. Chome et cuir Nappa surpiqué se mêle aux matériaux moussés omniprésents, aux boiseries et vernis qui habillent le tableau de bord et les panneaux de porte, avec l’ambition de tailler des croupières aux références occidentales du genre.
On remarque un grand écran d’infodivertissement, un groupe d’instruments numériques et une petite horloge analogique positionnée au-dessus du tableau de bord. Le volant à deux branches rétro fait penser au volant des grosses berlines américaines d’antan, de nombreuses garnitures noir piano et une sellerie en cuir bicolore violet et blanc. Hongqi vendra la berline dans des configurations à quatre et cinq places et les principales caractéristiques standard comprennent des sièges massants, un affichage tête haute avancé et un éclairage d’ambiance.
Gros moteurs
Hongqi proposera la berline avec deux groupes motopropulseurs hybrides. L’option d’entrée de gamme est un hybride turbocompressé de 3,0 litres développant une puissance combinée de 389 ch et associé à une transmission automatique à 8 vitesses. La deuxième option est un V8 hybride turbocompressé de 4,0 litres développant 483CV et la même transmission. Les deux utilisent des batteries au lithium ternaires.
Rien à voir avec cette auto, mais ce matin je regardais Auto-Moto et leur reportage au salon de Pékin. Et je pense que l’industrie européenne va sérieusement morfler dans la prochaine décennie. La pseudo invasion de marques chinoises n’en est qu’a son début. A mon avis MG et BYD ne font que de la figuration pour le moment.
Parait-il que la Xiaomi Su7 est un carton commerciale en Chine. Un tarif sous les 30000€ pour des prestations excellentes. En plus d’être plutôt agréable à l’oeil. En Europe elle pourrait arriver courant 2026… Je crois que même Tesla n’est pas prêt.
Ce serait scandaleux vis-à-vis de la Chine si l’UE le faisait, mais alourdir les taxes sur les voitures chinoises sera la seule solution pour protéger nos constructeurs.
Il faut en avoir des grosses pour oser se balader dans une horreur pareille… À part le volant tout est à jeter.
Curieux volant en effet : on dirait qu’il y a un demi cercle d’avertisseur comme sur les voitures des 60’s.
RR-like dont les prestations techniques (moteur) sont bien en deçà du modèle qui est en V12, lui. Sans compter le savoir faire proverbial de RR dans la réduction des bruits de roulement.
Une sorte de ZIL locale. On voit bien que les constructeurs chinois en ont encore sous le pied. Les chiffres de production doivent être bien inférieurs aux chiffres de ventes de RR en Chine.