Après la Carmen et la Carmen Boulogne, voici désormais la Carmen Sagrera, le troisième modèle de sa gamme d’hypercars électriques, qui est dévoilée pour célébrer le 120e anniversaire de la marque, nommée ainsi en hommage à la première grande usine de la compagnie inaugurée en 1911 dans le quartier barcelonais de La Sagrera
Nouvelle batterie
L’Hispano Suiza Carmen Sagrera intègre une deuxième génération de batteries de la marque, d’une capacité totale de 103 kWh. La nouvelle batterie embarque de nouveaux packs de cellules lithium-ion pour un poids de 612 kg et peut fonctionner à une tension maximale de plus de 750 V CC. La capacité de la batterie a été augmentée de 80 kWh à 103 kWh, cette mise à niveau permettant selon la marque d’accroître l’autonomie d’environ 100 km, portant l’autonomie totale à 480 km selon le cycle WLTP.La position centrale en forme de T de la batterie améliore également la répartition du poids et les performances dynamiques de la voiture.
Un physique spécial
La Carmen à la base présente un design assez particulier, essayant un néo-rétro futuriste assez étrange. La Sagrera le radicalise encore plus, où la recherche de la performance aéro a définitivement primé sur l’élégance. On ne peut pas vraiment dire que la Sagrera soit « belle », surtout avec ses ailes boursoufflées, mais la partie arrière, avec son aileron caractéristique et son profil plongeant, ne manque pas d’audace.
La calandre avant pointue rendant hommage aux luxueuses voitures de sport Hispano Suiza Alfonso XIII du début du XXe siècle. Les bouches d’aération du capot avant sont redessinées et de nouveaux bas de caisse s’élèvent le long du profil de la voiture, complétant le design du panneau arrière. L’arrière a subi d’importantes modifications esthétiques et aérodynamiques, soulignées par l’ajout d’un grand becquet ressemblant à des ailes de cigogne, hommage au logo de la marque.
À l’intérieur, l’ambiance sportive se poursuit, avec une console centrale et un système d’infodivertissement redessinés, recouverts d’alcantara avec des détails en cuir noir et rouge, mettant l’accent sur l’exclusivité et la qualité.
Pour cette révélation mondiale, la Sagrera est présentée dans un ton Cava Gold, choisi pour ses riches nuances évoquant la culture du vin ancrée dans l’ADN du Groupe Perelada, propriété de la famille Suqué Mateu, qui détient également Hispano Suiza.
Optimisations en tous genres
La Sagrera est équipée de quatre moteurs de 205 kW (environ 275 ch chacun), délivrant une puissance combinée de 1 100 ch et 1 160 Nm de couple, avec un 0 à 100 km/h en seulement 2,6 secondes. Les moteurs sont à aimants permanents à flux axial et connectés en série : deux sur la roue arrière gauche et deux sur la droite.
La transmission transfère la puissance à l’essieu arrière et dispose d’un différentiel autobloquant virtuel. Développés en collaboration avec le centre technique Michelin, les pneus présentent un design unique inspiré des cigognes et des mosaïques du légendaire architecte espagnol Antoni Gaudí, renforçant encore l’exclusivité du véhicule.
Les deux essieux sont dotés d’une suspension à parallélogramme déformable avec des amortisseurs réglables pour les réglages de compression et d’extension, ainsi que des ressorts hélicoïdaux réglables en dureté et en hauteur. Cette configuration est complétée par une barre anti-roulis reliant les deux côtés.
Les ingénieurs d’Hispano Suiza ont fabriqué des triangles de suspension et des arbres d’essieu légers à partir d’un matériau spécial de qualité militaire, jusqu’à huit fois plus résistant que l’acier conventionnel.
La Sagrera dispose également d’un système de freinage avancé. Les étriers de frein monobloc offrent une rigidité supérieure et une sensation de freinage améliorée, tout en réduisant le poids de 500 grammes. La voiture est équipée de disques carbocéramiques de 400 mm sur les deux essieux, capables de résister aux demandes de freinage intenses des conditions de piste et aux courses prolongées sans fatigue.
Un pédalier plus rigide offrant une adhérence accrue, ainsi que des réglages de direction spécifiques, complètent le système de freinage amélioré, offrant 5 % de puissance de freinage en plus pour la nouvelle Sagrera.
L’Hispano-Suiza Carmen Sagrera se rendra au Royaume-Uni pour ses débuts dynamiques sur l’emblématique course de côte du Goodwood Festival of Speed à la mi-juillet. C’est peut-être l’une des meilleures chances d’en voir une pour de vrai, au même titre que les Rimac Nevera, Pininfarina Battista et autres raretés électrifiées.
Drôle de blason pour une marque qui concurrençait RR, et pas Bugatti : il faut bien en faire des max pour séduire les hypra riches.
Qu’est-ce que c’est mal foutu. Pourquoi ils ne recrutent pas des stylistes compétents? On épargne 5 sous sur le designer et on produit des machins mal bâclés. Même les millionnaires commencent à avoir du gout et ils peuvent choisir entre belles hypercars et ces Frankensteins… Le choix est vite fait…
Pas vraiment sobre… ?
Moche quoi !
C’est donc bien la branche Espagnole !?
La Française date de 1923 à 1967. (absorbée par la Safran, dxit Wiki)
Même les Espagnols de franco n’ont pas réussi à mettre en série des Hispano-Suiza 12Z sur leur avion de chasse dans les années 40.
Le nom Hispano-Suiza fait vraiment référence à du matériel de renom d’origine française.
… Encore une histoire un peu à la « Bugatti »
Je pense que c’est fait par des fans de tavares : ils lui ont collé une calandre de ds3 et des feux d’ypsilon.