Hamilton et Mercedes : un nouveau contrat signé ?

Une année compliquée pour négocier

Depuis le 2 janvier, Mercedes n’a officiellement sous contrat que Valtteri Bottas. Le contrat actuel de Lewis Hamilton s’est achevé le 1er janvier 2021, mais le sujet de sa prolongation a joué…les prolongations. Le Covid a retardé les négociations, puisque la saison a démarré tardivement et que les coupes budgétaires et salariales annoncées par Daimler auraient été difficilement acceptées en concomitance avec un nouveau contrat mirifique pour le champion anglais. Puis, Hamilton a laissé planer le doute après le grand prix de Toscane, dans une sorte de partie de poker menteur inhérente à ces négociations, expliquant « J’aimerais être là l’an prochain mais il n’y a pas de garantie non plus. Il y a plein de choses qui me font envie dans la vie d’après« . Puis, sitôt les titres mondiaux assurés au soir du grand prix de Turquie, il y a eu la contraction de la maladie par Lewis Hamilton qui a encore repoussé les échéances. Le remplacement brillant de George Russell, bien moins payé que les titulaires de l’équipe et visiblement apte à ramener des résultats, a pu redonner la main à Mercedes.

La durée du contrat et le montant du salaire ont été au centre du problème. En juillet, Lewis Hamilton souhaitait un accord de trois saisons (2021/2022/2023), contre une saison renouvelable du côté de Daimler. En Novembre, une autre proposition a été faite par Daimler, à savoir quatre saisons (2 ans ferme + 2 années en option) avec 40 millions d’euros annuels, avant de finalement l’annuler. La prolongation était aussi étroitement liée à l’avenir de Toto Wolff et de la structure Mercedes AMG. Le 18 décembre, Toto Wolff a été reconduit dans ses fonctions pour trois ans, tandis que l’actionnariat de l’équipe a été restructuré en trois entités équitables: Daimler, qui réduit sa participation , l’entreprise Ineos de Jim Ratcliffe, qui passe de sponsor à actionnaire à hauteur de 33 %, et Toto Wolff. Une stabilité qui a pu relancer les discussions.

Un timing serré

Les négociations doivent aboutir rapidement pour Kallenius: si Wolff a déclaré qu’il ne voulait pas presser son champion et se donner jusqu’aux essais hivernaux pour parachever les négociations, le grand patron de Daimler veut une issue bien plus rapide. Les actionnaires de Daimler n’ont sans doute pas la même patience que le team manager autrichien, d’autant que les pertes de bénéfices et les suppressions d’emplois prévues à partir d’octobre sont sur la table de travail.

Le deal définitif propre à satisfaire Hamilton pourrait porter sur un contrat ferme de 2 ans, avec un salaire de 45 millions à 50 millions d’euros, auquel s’ajouteraient des primes importantes liées à l’obtention de nouveaux titres mondiaux. Le salaire serait réparti entre Daimler (qui veut réduire son implication financière), Ineos et d’autres sources (les autres gros sponsors tels que Monster Energy et Petronas, voire les droits TV). Et cerise sur le gâteau, la prime à la signature prendrait la forme…d’une AMG Project One (valeur estimée à 2,5 millions d’euros). On se souvient qu’en 2009, les salariés de Mercedes avaient été choqués par le salaire de Michael Schumacher, qui effectuait son retour avec les flèches d’argent. Il s’agissait alors de 7 millions annuels…

A cela vont s’ajouter sans doute des clauses sur le temps de présence en usine, les activités extra-sportives et aussi la liberté qui lui a été donnée de s’engager dans des causes à forte portée politique. Comme l’avaient bien senti Wolff et Lauda, la liberté accordée à Hamilton en dehors des paddocks s’est révélée très productive pour son épanouissement individuel et son plein rendement sur la piste, sans oublier non plus les immenses et opportunes retombées en terme de marketing et d’image que Mercedes a pu tirer de son champion. Hamilton, qui est utilisé pour la campagne de lancement de la nouvelle Classe S, va continuer son combat pour la diversité auquel Daimler a emboité le pas en acceptant sa requête de changement de livrée de la monoplace, et les préoccupations environnementales du champion anglais pourraient aussi intéresser Daimler dans sa stratégie d’électrification.

Source : sportune, gazzetta dello sport

(9 commentaires)

  1. Un des meilleurs pilotes de l’histoire, probablement un très chouette gars, mais rien à faire je suis vraiment pas fan d’Hamilton.

    1. Je n’ai jamais été supporter de ce pilote, ni même fan. Cependant j’appréciais la personne et son talent.

      En revanche, depuis le début de cette saison 2020 et ses prises de parties politiques, je ne peux plus le voir ce mec. A jouer le SJW, progressiste BLM et autre défenseur de « causes » victimaires, il a clairement dégouté un bon paquet de fans de F1. Ca frisait le ridicule parfois.

    2. Vous avez peut-être raison ! je n’en sais rien ! j’ai cessé de suivre vraiment à fond la f1 depuis que j’ai fini d’acheter auto hebdo. Ai été fan des pilotes des autos d’avant, donc de leurs pilotes. Entre la Renault d’Alain Prost et la Mercedes d’Hamilton ,il y a eu d’énormes changements. Et puis la chance, les moyens font qu’on cible le champion. Mais il y a les suiveurs et ces gens là sont des pilotes confirmés et talentueux aussi. S’il n’étaient pas, on ne parlerait pas du gars qui est devant.
      Hamilton en f1 comme Ogier en Rallye, Neuville, et les autres sont les gens ultra rapides du moment. Les employeurs recrutent pour être devant, ne pas perdre de temps. le temps c’est de l’argent. La compétition : c’est pour gagner. être devant fait vendre, vitrine au macaron. Ces gens qui sont au top vitesse et franchissent la ligne d’arrivée ont une vie calibrée pour la performance. Le ski, le vélo, la moto: pareil !. Les pilotes d’avant, c’était la même chose, en plus difficile , périlleux parfois. Bien que en rallye, nous sommes revenus aux temps du danger sévère et permanent. Concours de gros coeurs partout .Les progrès machines ont aidé les plus téméraires. jadis: que de victimes ! -Tout le monde ne peut être champion du monde.

    3. pas si bon que ça,pour preuve tu met un georges russel habitué des fonds de grille dans la mercedes (de trés loin étre a sa morphologie ) et ils les defonce tous……chercher l’erreur
      moi a la place de mercedes et toto wolf je met de suite russel a sa place et hamilton dans la williams , si hamilton se sent si fort que ça ,ca ne devrairt lui poser aucun probléme pour le titre 2021

    1. Ou Russel et on dit à Hamilton de se débrouiller….
      Ce serait amusant…mais sans doute utopique 🙂

      « On » dit que les délais viennent d’Hamilton qui voudrait pouvoir partir chaque année en cas de 8e titre. Départ qui serait conditionné à une retraite de la F1 et pour éviter un coup de Trafalgar genre je rompt le contrat et je vais voir ailleurs.

    1. Ineos a racheté 1/3 de Mercedes F1.
      Il se dit que Mercedes cherche de grosses aides pour se désengager progressivement après 7 saisons à investir massivement (de 350 à 450 millions par saison de budget).

      Ici, ce ne serait pas étonnant que les sponsors mettent la main au porte-monnaie pour maintenir Sir Lewis Hamilton dans l’écurie.

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