Guide 2019-2020 de la Formule E

SOMMAIRE

1 – Règlement

2 – Calendrier

3 – Participants

3-1 – Équipes

3-2 – Pilotes / Copilotes

4 – Résultats

Règlement

Stabilité réglementaire

La saison 2018-2019 marquait l’introduction de la monoplace Gen 2, permettant aux pilotes de disputer l’intégralité de la course sans changer de véhicule. C’est la continuité cette saison. La Gen 2 dispose toujours de 250 Kw de puissance en qualifs et de 200 Kw en course, plus le boost du mode Attaque. Toutefois, des mises à jour pourront intervenir sur la Gen 2 dont le cycle d’utilisation a été étendu jusqu’à la fin de la saison 8, incluant une augmentation de la puissance, des progrès sur la batterie et une évolution du design et de la carrosserie.

Le système de qualifications ne change pas, avec notamment les 5 premiers du championnat qui sont regroupés dans le 1er groupe, souvent désavantagé par des conditions de piste moins favorables. C’est artificiel, certes, mais ça marche en termes de suspense.

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Le barème de point évolue

La barème se calque sur celui de la F1, mais la FE attribue toujours 3 points au détenteur de la pole position. Désormais, le pilote réalisant le meilleur temps dans chacun des 4 groupes de qualification recevra également 1 point. Il est donc possible de marquer jusqu’à 30 points par course.

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Plus de mode attaque durant une SC

Le mode Attaque, qui permet au pilote de bénéficier d’un surplus de puissance pour dépasser ses rivaux, fonctionne toujours sur le principe d’une zone d’activation hors trajectoire que le pilote doit emprunter pour déclencher le mode. Le mode délivrera désormais 235 Kw de puissance contre 225 auparavant. Le principal changement réside dans ses modalités d’utilisation : il ne sera désormais plus possible de l’activer pendant une Safety Car ou un Full Course Yellow.

Autre nouveauté, pendant les neutralisations sous régime de SC, les pilotes perdront 1 KWh de quota de puissance sur leur batterie par minute. Les pilotes ne pourront donc pas autant économiser leur batterie que par le passé, afin de rendre les courses plus incertaines après les relances.

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Calendrier

Berne s’en va, Monaco reviendra l’an prochain et Marrakech retrouve sa place au calendrier, en remplacement du ePrix de Hong Kong, annulé en raison des évènements politiques et sociaux actuels.

E-Prix Dates Épreuve Circuit
1/2  22/23 Novembre 2019  ePrix de Dariya – Arabie Saoudite Circuit de Dariya
3 18 janvier 2020 ePrix de Santiago -Chili Parc O’Higgins
4 15 février 2020 ePrix de Mexico  -Mexique Hermanos Rodriguez
5 29 février 2020 ePrix de Marrakech-Maroc Moulay El Hassan
6 21 mars 2020 ePrix de Sanya-Chine Sanya
7 4 avril 2020 ePrix de Rome- Italie EUR
8 18 avril 2020 ePrix de Paris- France Invalides
9 3 mai 2020 ePrix de Séoul-Corée du Sud Séoul
10 6 juin 2020 ePrix de Jakarta-Indonésie Jakarta
11 21 juin 2020 ePrix de Berlin-Allemagne Berlin-Templehof
12 11 juillet 2020 ePrix de New York- USA Brooklyn
13/14 25/26 juillet 2020 ePrix de Londres-Royaume Uni ExCel London

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Participants

L’évènement de la saison, c’est bien évidemment l’arrivée de Porsche et les débuts officiels de Mercedes en son nom propre, après une saison de rodage assurée par HWA. Les deux géants allemands, qui rejoignent ainsi Audi et BMW, vont-ils de suite rebattre les cartes ? En tous cas, les deux marques ne sont pas réputées pour faire les choses à moitié et disposent des binômes de pilotes parmi les plus compétitifs.

Revenants et arrivants

  • Neel Jani > Porsche
  • Brendon Hartley > Geox Dragon
  • Nyck de Vries > Mercedes EQ FE Team
  • Nico Müller > Geox Dragon
  • James Calado > Jaguar Racing
  • Ma Qing Hua > Nio FE Team

Transferts

  • André Lotterer de DS Techeetah vers Porsche
  • Maximilian Günther de Geox Dragon vers BMW i Andretti
  • Antonio Felix Da Costa de BMW i Andretti vers DS Techeetah

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Les écuries

Après un partenariat avec Venturi l’an passé, Mercedes s’engage désormais en tant que constructeur à part entière. Venturi délaisse sa motorisation propre et utilise le groupe motopropulseur Mercedes.

Équipe Motoriste Voiture
Envision Virgin Racing (RU) Audi e-tron FE06 Spark-Audi
NIO 333 FE Team (RU) NIO FE-005 Spark-NIO
Mercedes-Benz EQ Formula E Team Mercedes-Benz EQ Silver Arrow 01 Spark-Mercedes
GEOX Dragon Penske EV-4 Spark-Penske
Audi Sport ABT Schaeffler Audi e-tron FE06 Spark-Audi
DS Techeetah DS E-Tense FE20 Spark-DS
TAG Heuer Porsche FE Team Porsche 99X Electric Spark-Porsche
Venturi Racing Mercedes-Benz EQ Silver Arrow 01 Spark-Mercedes
Panasonic Jaguar Racing Jaguar I-Type 4 Spark-Jaguar
Nissan e.dams Nissan IM02 Spark-Nissan
BMW i Andretti Motorsport BMW iFE.20 Spark-BMW
Mahindra Racing Mahindra M6Electro Spark-Mahindra

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Les pilotes

Envision Virgin Racing

Sam BIRD (GB, 32)

  • ePrix : 58
  • Poles : 5
  • Podiums : 17
  • Victoires : 8
  • 3e 2017-2018

Expérimenté, rapide mais un peu irrégulier. C’est une valeur sûre.

Robin FRIJNS (NL, 28)

  • ePrix : 35
  • Poles : 0
  • Podiums : 5
  • Victoires : 2
  • 4e 2018-2019

Beau coup de volant et 2 victoires la saison passée qui en font un pilote à suivre de près.

NIO 333 FE Team

Oliver TURVEY (GB, 32)

  • ePrix : 47
  • Poles : 1
  • Podiums :1
  • Victoires : 0
  • 10e 2017-2018

Pilote solide en Endurance, Turvey n’a pas vraiment brillé pour le moment en FE.

Ma Quinghua (CHI, 31)

  • ePrix : 9
  • Poles : 0
  • Podiums : 0
  • Victoires : 0
  • 19e 2015-2016

Après des piges avec Aguri et Techeetah quelques années auparavant, le chinois, vu en WTCR avec Alfa Romeo, fait son retour. Il est plutôt rapide.

Mercedes-Benz EQ Power Formula E
Stoffel VANDOORNE (BEL, 27)

  • ePrix : 13
  • Poles : 1
  • Podiums : 1
  • Victoires : 0
  • 16e 2018-2019

L’expérience McLaren est un lointain souvenir. Après avoir essuyé les plâtres avec HWA, le belge espère décoller enfin avec Mercedes.

Nyck De VRIES (NL, 24)

Rookie

Le champion F2 2019 a un point commun avec son équipier : être sorti du giron McLaren. Il fait le choix osé de la FE, mais arrive avec un team de pointe. A surveiller car c’est un bon !

GEOX Dragon
Brendon HARTLEY (NZ, 30)

Rookie

Après son expérience frustrante en F1 chez Toro Rosso, l’ancien champion du monde WEC rejoint la FE. Il a participé au développement de la Porsche et devrait apporter son feedback technique.

 

Nico MÜLLER (SUI, 27)

Rookie

Programme bien rempli pour le suisse qui mènera de front le DTM avec Audi. Vice-champion de ce championnat, Müller renoue ici avec la monoplace. Il sera intéressant de voir son adaptation.

Audi Sport ABT Schaeffler

Daniel ABT (ALL, 26)

  • ePrix : 58
  • Poles : 2
  • Podiums : 10
  • Victoires : 2
  • 5e 2017-2018

Le fiston Abt est présent dans la série depuis ses débuts. Il sort d’une saison mitigée et espère se racheter

Lucas DI GRASSI (BRE, 35)

  • ePrix : 58
  • Poles : 3
  • Podiums : 30
  • Victoires : 10
  • 1e 2016-2017

Un des vétérans de la FE, très rapide mais encore chien fou. Il sera sans nul doute un des prétendants à la couronne.

DS Techeetah

Jean-Eric VERGNE (FR, 29)

  • ePrix : 56
  • Poles : 9
  • Podiums : 19
  • Victoires : 8
  • 1e 2017-2018/2018-2019

« JEV » est devenu le 1er double champion de la disicpline. Au sommet de son art, il vise logiquement la passe de 3.

Antonio FELIX DA COSTA (POR, 28)

  • ePrix : 54
  • Poles : 1
  • Podiums : 5
  • Victoires : 2
  • 5e 2018-2019

L’ancien pensionnaire de la Red Bull Academy a réalisé sa meilleure saison en 2019. C’est un renfort de choix pour JEV, à moins qu’il ne créé la surprise ?

TAG Heuer Porsche FE Team
André LOTTERER (ALL, 37)

  • ePrix : 25
  • Poles : 1
  • Podiums : 4
  • Victoires : 0
  • 8e 2018-2019

L’éclectique allemand retrouve Porsche après l’aventure WEC pour apporter son expérience et son coup de volant.

Neel JANI (SUI, 35)

Rookie

Cette pointure de l’Endurance débute en FE à 35 ans et a beaucoup contribué au développement de la Porsche. Il sera intéressant de voir sa faculté d’adaptation.

Venturi Racing
Felipe MASSA (BR, 38)

  • ePrix : 13
  • Poles : 0
  • Podiums : 1
  • Victoires : 0
  • 15e 2018-2019

Le doyen du plateau a décroché 1 podium mais a connu une 1ère saison mitigée et irrégulière.

Edoardo MORTARA (SUI, 32)

  • ePrix : 22
  • Poles : 0
  • Podiums : 3
  • Victoires : 1
  • 13e 2018-2019

Pilier du DTM, le suisse a connu un excellent début sur la saison précédente avant d’enchaîner les abandons. Il devra gagner en régularité pour jouer les premiers rôles.

Panasonic Jaguar Racing

Mitch EVANS (NZ, 25)

  • ePrix : 37
  • Poles : 1
  • Podiums : 4
  • Victoires : 1
  • 5e 2018-2019

Le jeune néo-zélandais est un des plus rapides du plateau. A surveiller de près, si la « Jag » est de la partie !

James CALADO (GB, 30)

Rookie

Pilier de Ferrari en GT Endurance, l’anglais suit un peu le même chemin que Neel Jani et se remet en question dans un championnat monoplace.

Nissan e.dams
Sebastien BUEMI (SUI, 31)

  • ePrix : 56
  • Poles : 14
  • Podiums : 25
  • Victoires : 13
  • 1er 2015-2016

C’est l’un des piliers de la discipline, avec un beau palmarès. Il faudra compter sur lui car sur la durée d’un championnat, il est toujours là.

Oliver ROWLAND (GB, 27)

  • ePrix : 13
  • Poles : 3
  • Podiums : 2
  • Victoires : 0
  • 10e 2018-2019

Avec 3 poles dès sa 1ère saison, l’anglais a démontré sa pointe de vitesse. Mais il faut concrétiser en course, ce qui n’a pas encore été le cas.

BMW i Andretti
Alexander SIMS (GB, 31)

  • ePrix : 13
  • Poles : 0
  • Podiums : 1
  • Victoires : 0
  • 13e 2018-2019

Certes, Sims a signé un podium à New York mais sa 1ère saison a été assez terne. On attend de voir s’il peut monter en puissance.

Maximilian GÜNTHER (ALL, 22)

  • ePrix : 10
  • Poles : 0
  • Podiums : 0
  • Victoires : 0
  • 17e 2018-2019

Là aussi, une première saison difficile en Formule E. Est-il capable de hausser son niveau ?

Mahindra Racing

Jérôme D’AMBROSIO (BEL, 33)

  • ePrix : 58
  • Poles : 2
  • Podiums : 9
  • Victoires : 3
  • 4e 2014-2015

Présent depuis le début de la discipline, le belge avait bien débuté la dernière saison avant de rentrer dans le rang. Pas le plus rapide, mais beaucoup d’expérience.

Pascal WEHRLEIN (ALL, 25)

  • ePrix : 12
  • Poles : 1
  • Podiums : 1
  • Victoires : 0
  • 12e 2014-2015

1 pole, 1 podium et une victoire ratée de peu au Mexique. L’ancien protégé de Mercedes a du talent à revendre, mais manque encore de réussite. Pour cette année ?

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Résultats

(6 commentaires)

  1. Sympa ce petit guide !!! Merci
    Impatient que la saison commence !

    Oui, j’aime la Fe, mais ça me m’empêche pas d’aimer les moteurs thermiques !

    1. Ce que j’apprécie le plus dans la FE ce sont les bagarres. Bon certes, qq’uns vont trop loin (Di Grassi si tu nous lis….) mais voir des passes d’armes roue contre roue sans qu’une volée de carbone n’apparaisse c’est sympa.
      Et même avec un petit bout en moins, les voitures ne deviennent pas des tréteaux à conduire (elles le restent lol).

      Après, il faut faire un effort sur certains circuits.

  2. Le plateau monte encore en qualité et JEV est devenu l’homme a battre. La seule question étant : DS auront ils le budget pour lutter toute la saison face à l’armada germanique ?

  3. Avec les avancees regulieres au niveau des batteries et moteurs electriques, une raison de figer le dev sur 3 saisons? Vous parlez d’evolution de puissances et batteries, ca serait cool d’avoir de la competition a ce niveau la, plus maintenant. Apres je suppose que c’est pour une question de cout?

    Parce que puissance/batterie « no limit » en respectant le poids/la taille ca devrait faire avancer le shmilblick

    1. @sunseeker : en fait pour le moment, la Formule E réussit à maintenir les budgets malgré l’arrivée des constructeurs.
      Cela renforce la grosse page de pub pour le VE qu’est cette série.
      En figeant sur 3 saisons les composants communs, on fait baisser les coûts pour le fournisseur unique et donc les écuries. Elles peuvent mettre leurs sous dans les pilotes, l’exploitation de la voiture, etc. bref la compétition.
      C’est finalement très similaire à ce qui est fait outre-atlantique.

      Sur les premières saisons, les voitures faisaient péniblement 20 tours d’un circuit court avant que les pilotes ne doivent changer de voiture.
      Désormais avec la Gen2, ils font un ePrix complet de 45 minutes +1 tours et certains circuits commencent à être autre choses d’un parking avec des plots.
      La Gen3 devrait réintroduire les arrêts aux stands, mais au lieu de changer de monoplace, les écuries feront une recharge rapide.

      Enfin, cela c’est si les constructeurs trouvent cela intéressant pour leur communication.
      Si c’est pour avoir une voiture 10 minutes aux stands, ca ne le fera pas.

      Concernant l’évolution de la puissance, c’est grâce aux évolutions techniques des constructeurs sur le moteur et la régénération (même si elle est limitée en puissance).
      Comme c’est plus efficient, on remonte la puissance autorisée.

      Je trouve juste dommage d’avoir retoqué plutôt tard le moteur Nissan (enfin les moteurs nissan car le constructeur voulait employer deux moteurs, un pour les basses vitesses et l’autres pour les hautes vitesse….retoqué).
      https://www.leblogauto.com/2019/07/formule-e-double-mgu-de-nissan-interdit.html

      Mais je suppose que c’est là aussi pour éviter la course à l’armement….même si elle arrivera tôt ou tard.

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