Entre adaptations (Via) ou annonces de start-up (Rivian, Havelaar, Bollinger…), plus bien entendu les projets de Tesla, le pick-up électrique a déjà largement fait parler de lui. Mais à ce jour, hormis l’offre de Workhorse réservée aux professionnels, aucun constructeur n’avait commercialisé de pick-up électrique. Le premier restera donc d’origine chinoise, ou sino-japonaise, puisqu’il est né au sein de la coentreprise entre JMC et Isuzu. Jiangxi Isuzu Motors donc, d’où le logo « JIM »… Pour le reste, il est identique au D-Max diffusé en Chine sous la marque Isuzu, mais aussi la marque Ruimai, partagée avec JMC.
La batterie affiche une capacité assez moyenne : 57,1 kWh. Il annonce néanmoins une autonomie de 320 km. Le constructeur ne s’étend guère sur les caractéristiques du moteur, puisque seul le couple de 500 Nm (1000 en pic) est communiqué. La vitesse est limitée à 115 km/h. Ce modèle électrique sera disponible avec la carrosserie double cabine, éventuellement avec la benne arrière remplacée par un module fermé comme montré sur la seule photo officielle.
Ce n’est pas sexy, mais ça démontre (et confirme) que dorénavant la quasi-totalité des utilitaires peuvent devenir des VE ou au pire des PHEV, ce qui va en concert avec les contraintes de circulation dans les villes dans le monde en général.
Pour circuler dans les villes, le pickup même électrique n’est pas la meilleure des solutions.
C’est lourd, c’est long, plus le poids des batteries.
Comme dirait un collègue du blog auto, ça va émettre un bon petit nuage de particules au freinage et en usure des pneus.
Quelle utilité en ville ?
Non @koko il ne faut pas voir que ça … le NOX fait 10.000 morts par an en Europe.
Plus 1/3 vient de la circulation automobile.
Ce n’est pas la panacée… Certes @koko, mais c’est une amélioration pas négligeable.
A la base, le pick-up JIM Ruimai (né JMCG Ruimai avec un logo différent) est une version cheap du D-Max. Mais qu’Isuzu vend désormais aussi sous son logo (Isuzu Lingtuo).