Comme d’autres, PSA doit lancer de façon urgente des véhicules électriques en Chine. Et il fait donc lui aussi appel aux bons soins de son partenaire Dongfeng. Le logo de la marque Fukang (富康) est d’ailleurs adapté de celui du groupe chinois, et bien que distribuée dans le réseau Citroën (Dongfeng-Citroën), son nom complet est en fait Dongfeng-Fukang. Et à ce titre il s’agit de l’une des rares marques de Dongfeng à ne pas comprendre le mot « Feng » (vent) dans son nom.
La marque reprend donc le nom du premier modèle de Citroën en Chine, la Fukang, alias ZX. Au temps pour l’image de modernité… Le lancement se fait donc via cette berline ES500. Un modèle qui n’est pas réellement nouveau puisqu’il s’agit en fait d’une Fengshen E60, simplement dotée d’une nouvelle calandre. Une berline E60 qui est elle-même une version remaniée par Dongfeng… d’une ancienne Nissan Sylphy (G11)… basée sur la plateforme B de Renault ! Pour la version électrique, l’intérieur a été remanié avec un grand écran tactile vertical.
Techniquement, elle est strictement identique à la dernière E60. On retrouve donc le moteur de 90 kW / 122 ch / 260 Nm et la batterie de 49 kWh. Le tout pour une autonomie de 351 km (NEDC). Elle sera vendue à partir de 212 800 yuans (27 200€) avant subventions, soit 138 600 (17 700€) après celles-ci. Sa version haute coute 10 000 yuans de plus. Elle se situe donc dans un univers de prix qui la positionne directement face à des modèles chinois tels que les BYD e5, Changan Eado EV460, BJEV EU5 ou Geely Emgrand EV450. Autant de modèles qui affichent néanmoins une autonomie plutôt autour de 400 km.
Des modèles chinois pour les marques étrangères
Cette Fukang ES500 vient donc conforter le principe déjà observé chez GAC dernièrement : diffuser des modèles de conception chinoise, chez les constructeurs étrangers. GAC vend (ou vendra bientôt) ainsi ses SUV électrique GE3 et hybride rechargeable GS4 à la fois chez Mitsubishi, Toyota et Honda…
De roi répondre dans l’urgence face aux quotas pour les constructeurs étrangers, mais aussi consolider l’image de marque des constructeurs chinois et leur donner une certaine crédibilité auprès des clients. Ils voient ainsi leurs produits trôner dans les mêmes concessions que les modèles de leurs partenaires…
Une calandre qui rappelle celle de l’Opel Astra 😉
Citroën faisait des CX. Maintenant, Citroën fait des caisses à savon lambda, fades, style Datsun…
oui, citroen est tombé bien bas
C est pas une Citroën d ailleurs… faut apprendre à lire 😉
Exact. C’est une Dongfeng. Pas une Citroën.
28k€ (sans bonus) une berline avec 350km d’autonomie c’est bcp moins cher que la concurrence actuelle.
28-6 de bonus = 22.
22k€, là je pense que le marché peut basculer.
Merci les chinois
Purée, pour ce qui est des noms à rallonge, va falloir qu’ils se calment, nos « amis » chinois, car là …
Le nom réel est Dongfeng-Fukang ES500. Vendue par Dongfeng-Citroën.
Du coup cette pauvre Nissan Bluebird Sylphy se retrouve électrifiée chez Dongfeng Wuhan (Fengshen A60 EV et E70), chez Dongfeng-Skio (Junfeng E17) chez Dongfeng Liuzhou (Fengxing S50 EV) et donc chez Dongfeng-Citroën (Fukang ES500).