Il faudra s’y habituer. Bientôt on pourra mettre « frimer » et « 4×4 chinois » dans la même phrase. Clinquant et statutaire, le Haval H9 n’a aucun complexe.
Pour rappel, Haval prépare 2 gros SUV. D’un côté, le H8 (aperçu dans Expendable 3) se veut irréprochable. Justement, c’est un souci pour Great Wall, qui fait face à des ennuis de finition. De l’autre, le H9, plus rustique, privilégie l’aspect général aux détails. Présenté, sous forme de concept-car, au salon de Pékin 2014, il est déjà prêt pour l’industrialisation.
La ligne est un mix d’Haval H3-H5, de Land Cruiser Prado et de VW Tiguan. Pour le côté « luxe à la chinoise », il s’offre une double ration de chromes, une maxi-calandre et des optiques imposantes. Par contre, il se contente de roues de trotinette (un gros défaut des production chinoises.)
La finition se veut « belle de loin » avec cuir, bois, combiné radio-navigation avec avec bluetooth et internet…
Côté mécanique, il reste fidèle au châssis séparé (celui des Haval H3-H5 ?), mais il s’offre un 4 cylindres 2,0l turbo à injection directe 215ch, avec boite automatique à 6 rapports (avec double-embrayage ?) A terme, il pourra recevoir également un V6 3,0l turbo 330ch. Il semble loin, le temps des moteurs de tracteurs avec puissance à 2 chiffres !
Hélas, au moment de passer en caisse, on voit que le tarif n’est plus très « chinois » : 229 800 yuans (30 000€.) Patriotes, mais méfiants,, les Chinois refusaient jusqu’ici de mettre plus de 150 000 yuans dans une production nationale. Le Haval H9 parviendra-t-il à convaincre les patrons de PME du sud du pays ?
Il devrait arriver en concession en décembre, après une présentation au salon de Canton (Guangzhou.) L’exportation est déjà prévue, notamment en Australie (où l’importateur local à pu présenter un modèle de pré-série à la presse.) Par contre, il ne devrait pas venir jusqu’en France.
Source :
Great Wall