Great Wall, premier constructeur « pur » chinois, traverse une mauvaise passe. Ses ventes chutent d’1% et le Haval H8 se fait désirer. Le cours en bourse dévisse et GW pourrait se retrouver sous la menace d’un raider (ChangAn ?) Dans ce contexte, l’arrivée du Wingle6 est un ballon d’oxygène.
Great Wall est le leader chinois du pick-up bas de gamme, avec le Wingle (il figure même dans le top 10 mondial.) Le constructeur veut monter en gamme, comme il l’a fait dans les SUV. Néanmoins, il avance à pas de loup (d’autant plus que ses SUV Haval consomment l’essentiel des ressources.) En Chine, le pick-up est exclusivement un utilitaire. Y-a-t’il une clientèle pour un véhicule avec une meilleure présentation ? Présenté au salon de Shanghai 2011, il n’apparait sous sa forme définitive qu’en 2013. Il semble presque prêt en 2013. Il est annoncé pour avril, mais il vient seulement d’arriver en concessions.
Il repose sur le châssis du Wingle3, mais rallongé à 5,3m, pour le côté statutaire. Le Wingle6 crane avec sa calandre chromée et son arceau -également chromé-. De plus près, les ajustements ne sont pas tip-top. Mais les pick-up chinois viennent de très loin…
A l’intérieur, c’est Byzance : volant multifonction, bluetooth, GPS avec écran tactile 8 pouces, siège conducteur électrique 6 axes, rétroviseur électro-chromatique, etc. Du jamais vu en Chine !
Sous le capot, il va débuter avec un 2,4l atmo ou un 2,0l turbo-diesel 130ch. Recevra-t-il le 2,0l turbo à injection directe 215ch un temps annoncé ? Great Wall se vante d’avoir fait son marché à l’étranger : gestion de la transmission intégrale Borg Warner, différentiel Eaton et un combiné ABS+ESP+TCS+Hill Start Bosch.
Tout cela pour 95 800 yuans (11 200€) avec le 2,0l turbo-diesel. Un prix supérieur à la concurrence, mais qui reste relativement contenu. Il devrait être exporté vers l’Australie, la Russie, le Moyen-orient et peut-être, la Grande-Bretagne.
Crédit photo : Great Wall