Le Comité français du butane et du propane (CFBP) a ainsi annoncé mardi que les quantités vendues avaient été multiplié par dix sur les neuf premiers mois de l’année.
Entre janvier et septembre 2009, 11.387 véhicules neufs fonctionnant au GPL ont été immatriculées en France, contre 1.051 durant la même période de 2008.
Conséquences « logiques » du bonus écologique (2.000 euros pour les particuliers) et de la prime à la casse (1.000 euros).
Selon le CFBP, le marché pourrait atteindre cette année son plus haut niveau depuis le début des années 2000, avec près de 20.000 véhicules GPL : 17.400 ventes de véhicules neufs et la transformation de 2.000 véhicules essence en véhicules GPL.
Ses dernières années, le marché des véhicules GPL a fortement pâti d’un changement de réglementation consécutif à l’explosion d’un véhicule de ce type dans un parking souterrain en janvier 1999 à Vénissieux (Rhône). Rappelons qu’un pompier avait été sérieusement blessé après l’explosion d’une voiture GPL non sécurisée et incendiée volontairement.
En 1998, au plus haut du marché, on comptait 26.100 ventes de véhicules neufs et 27.000 transformation de véhicules essence.
Le CFBP reconnaît que l’absence d’offre constructeurs a également été un frein majeur au développement de ce type de véhicules. Les choses s’arrangent désormais avec l’arrivée sur le marché notamment d’une Citroën C3 au GPL, d’une Opel Corsa, et de modèles Volkswagen. La Dacia Sandero représentant actuellement 70% des ventes suivie par les Chevrolet Aveo et Matiz.
Précisons également que dans le cadre de la mise en place de la taxe carbone, le GPL sera moins taxé que les autres carburants, du fait de sa bonne « conduite » en terme d’émission de CO2. Autre avantage pour le GPL : il bénéficie d’une fiscalité avantageuse.
Petit rappel et non des moindres toutefois : un véhicule roulant au GPL consomme 15 à 20% de plus qu’un véhicule à essence et 40 à 50% plus qu’un véhicule au gazole. Faites vos comptes ….