Les BRIDGESTONE ont donc fait leur office et les clients MICHELIN n’ont pu qu’assister, impuissants, à la procession des bolides rouges.
Les rangs, par ailleurs avaient été sérieusement clairsemés dès le départ, où à un premier accrochage en fond de peloton entre KLIEN, WEBBER et MONTAGNY s’en est succédé un autre entre RAIKKONEN, poussé par MONTOYA ce qui a écarté BUTTON sur un HEIDFELD envoyé, pour le coup, dans les airs. Une effrayante succession de tonneaux suivra pour le placide Allemand qui s’en sortira indemne. Tout ça avec une victime collatérale en la personne de SPEED. Bilan, huit voitures au tapis.
Nonobstant ces chiffonnages, deux faits de course ont éclairé l’épreuve sans éblouir personne: le dépassement de FISICHELLA sur un pâle ALONSO sur consigne, et la prise de commandement de la course par Schumi au détriment de MASSA après une superbe manoeuvre… dans les stands…
Doublé FERRARI, FISICO sur le podium devant un impeccable TRULLI. ALONSO, seulement cinquième, lâche sept points au septuple champion du Monde qui signe, pour l’occasion, son cinquième succès en terre américaine.
BARRICHELLO marque pour HONDA les points de la sixième position devant l’inoxydable COULTHARD et LIUZZI.
Dindon de la farce, Nico ROSBERG, neuvième et dernier, avec la porte des points claquée à la figure.
CHAMPIONNAT: ALONSO 87 – SCHUMACHER 69 – FISICHELLA 43 – RAIKKONEN 39 – MASSA 36