Les autorités de Bahreïn ont jusqu’au 1er mai pour se prononcer sur la tenue d’un Grand Prix cette année dans le royaume. Mais l’aggravation des troubles qui a conduit ce matin le roi de Bahreïn à décréter l’état d’urgence pour une durée de trois mois ne laisse planer que peu de doutes sur la décision finale d’annuler la course.
Depuis hier, des forces armées saoudiennes ont fait leur entrée à Bahreïn à la demande du gouvernement afin de l’aider à réprimer les opposants qui bloquent de nombreux accès à la capitale Manama.
Dimanche, une douzaine de manifestants réclamant le départ des dirigeants ont été blessés lors d’affrontements avec la police après avoir refusé l’appel au dialogue que leur aurait lancé la famille royale. Aujourd’hui le bilan est encore plus lourd avec un mort et plus de 200 blessés par balle recensés dans le secteur de Sitra.
Autant dire que la tenue d’un Grand Prix dans ces conditions est hautement improbable et à dire vrai totalement insignifiante.
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