Ces 28 millions de dollars (24,2 millions d’euros) seront investis dans le centre technique de GM à Warren, responsable des tests et de la validation des batteries pour tous les systèmes d’électrification des véhicules du constructeur.
Ouvert en 2009, ses capacités ont été régulièrement augmentées depuis. En 2013, GM a dépensé 20 millions de dollars pour agrandir l’installation et l’a étendue en 2017 avec des investissements supplémentaires de 6 millions de dollars.
Le centre de Warren va jouer un rôle important dans le plan électrique du constructeur qui prévoit de lancer 20 nouveaux véhicules tout électriques ou à pile à combustible dans le monde d’ici 2023.
General Motors a par ailleurs annoncé qu’il commencerait cet automne à utiliser des batteries produites par LG dans sa nouvelle usine de Hazel Park. Ces batteries équiperont la Chevrolet Bolt qui est assemblée dans l’usine d’Orion.
Ce n’est pas MOI QUI LE DIS, JE CITE
>
> MAIS CARLOS TAVARES (PATRON DE PSA)
>
> _ »Le monde est fou. Le fait que les autorités nous ordonnent d’aller
> dans une direction technologique, celle du véhicule électrique, est un
> gros tournant._
>
> _Je ne voudrais pas que dans 30 ans on découvre quelque chose qui n’est
> pas aussi beau que ça en a l’air, sur le recyclage des batteries,
> l’utilisation des matières rares de la planète, sur les émissions
> électromagnétiques de la batterie en situation de recharge? _
>
> _Comment est-ce que nous allons produire plus d’énergie électrique
> propre ?_
>
> _Comment faire pour que l’empreinte carbone de fabrication d’une
> batterie du véhicule électrique ne soit pas un désastre écologique
> ?_
>
> _Comment faire en sorte que le recyclage d’une batterie ne soit pas un
> désastre écologique ? _
>
> _Comment trouver suffisamment de matière première rare pour faire les
> cellules et les chimies des batteries dans la durée ? _
>
> _Qui traite la question de la mobilité propre dans sa globalité ?_
>
> _Qui aujourd’hui est en train de se poser la question de manière
> suffisamment large d’un point de vue sociétal pour tenir compte de
> l’ensemble de ces paramètres ? _
>
> _Je m’inquiète en tant que citoyen, parce qu’en tant que constructeur
> automobile, je ne suis pas audible. _
>
> _Toute cette agitation, tout ce chaos, va se retourner contre nous parce
> que nous aurons pris de mauvaises décisions dans des contextes
> émotionnels. »_
>
> STÉPHANE LHOMME
>
> (DIRECTEUR DE L’OBSERVATOIRE DU NUCLÉAIRE)
>
> – Le cycle de vie d’un véhicule électrique le rend aussi polluant
> qu’un véhicule thermique.
>
> Le subventionner n’a pas de sens, explique le directeur de
> l’Observatoire du nucléaire, Stéphane Lhomme.
>
> La fabrication des batteries est tellement émettrice de CO² qu’il
> faut avoir parcouru de 50 000 à 100 000 km en voiture électrique ….
> Pour commencer à être moins producteur de CO² qu’une voiture
> thermique. Soit 15 à 30 km par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans
> !
>
> AFP / DANIEL ROLAND
>
> Or, contrairement à ce que croient la plupart des gens, soumis à une
> propagande continuelle des politiques et des industriels, la voiture
> électrique n’est pas plus vertueuse pour le climat que la voiture
> thermique, essence ou diesel.
>
> Ce sont là les conclusions d’une étude, déjà ancienne, de
> l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie
> (Ademe),ignorées délibérément par le gouvernement (Élaboration
> selon les principes des ACV des bilans énergétiques, des émissions de
> gaz à effet de serre et des autres impacts environnementaux induits par
> l’ensemble des filières de véhicules électriques et de véhicules
> thermiques à l’horizon 2012 et 2020, (novembre 2013)
>
> Sachant que ces voitures servent essentiellement à des trajets courts,
> il est probable que le kilométrage nécessaire pour s’estimer «
> vertueux » ne sera jamais atteint.
>
> De plus, tout le CO² émis par une voiture électrique est envoyé dans
> l’atmosphère avant même que ne soit parcouru le moindre kilomètre.
>
> Alors qu’il est partout prétendu que la voiture électrique n’émet
> pas de particules fines, comme le signale le magazine Science et Vie
> (janvier 2015), « les pneus, les freins et l’usure des routes
> émettent presque autant de microparticules que le diésel ».
>
> La voiture électrique émet certes moins de particules que la voiture
> thermique, puisqu’elle ne dispose pas d’un pot d’échappement, mais
> elle possède bien des freins, des pneus, et roule sur le goudron !
>
> Au final, la voiture électrique n’est pas plus écologique que la
> voiture thermique.
>
> L’argent public consacré à son développement est donc totalement
> injustifié.
>
> Or, il s’agit de sommes astronomiques :
>
> – Le gouvernement a lancé un plan d’installation de 7 millions de
> bornes de rechargement à environ 10 000 euros pièce, soit un cout
> d’environ 70 milliards d’euros.
>
> Il est d’ailleurs poignant de voir les élus de petites communes,
> croyant faire un geste pour l’environnement, casser la tirelire
> municipale pour s’offrir une borne ;
>
> – LE BONUS « ÉCOLOGIQUE » À L’ACHAT D’UNE VOITURE ÉLECTRIQUE
> DÉPASSE
>
> 10 000 € PAR VÉHICULE, SOUVENT COMPLÉTÉ PAR UNE PRIME DE LA
> RÉGION.
>
> La quasi-totalité des acheteurs sont des ménages aisés, car ces
> véhicules sont très chers : une fois de plus, l’argent de tous est
> offert aux plus privilégiés.
>
> En réalité, au pays de l’atome, tous les moyens sont bons pour «
> booster » la consommation d’électricité, en baisse continue depuis
> des années.
>
> Car la voiture électrique en France peut être considérée comme une
> « voiture nucléaire » : la quasi-totalité des bornes de rechargement
> installées sont branchées sur le réseau électrique ordinaire, à 80
> % nucléaire.
>
> Il ne faut pas se laisser abuser par les certificats mis en avant par M.
> Bolloré et ses Autolib (Paris), Bluecub (Bordeaux) et Bluely (Lyon),
> assurant qu’elles sont rechargées aux énergies renouvelables : il ne
> s’agit que de jeux d’écriture ; l’électricité utilisée est la
> même qu’ailleurs.
>
> Nous ne faisons pas ici la promotion de la voiture thermique, elle-même
> une calamité environnementale.
>
> Mais, justement, personne n’aurait l’idée d’offrir 10 000 euros
> à l’achat d’une voiture diesel, de lui réserver des places de
> stationnement et de remplir son réservoir à prix cassé…
>
> C’est une très bonne analyse démontrant que nos politiques (et les
> verts) nous font du spectacle:
>
> LA PARANOÏA DU DIÉSEL NE CONCERNE QUE LES AUTOMOBILISTES !!!
>
> LES POIDS LOURDS, AUTOCARS, NAVIRES, SONT EXCLUS !
>
> Juste pour situer le degré de paranoïa des plus virulents
> détracteurs du véhicule diesel, il faut leur révéler les données
> de l’’industrie maritime qui a démontré qu’en considérant la taille
> des moteurs et la qualité du carburant utilisé, LES 40 PLUS GROS
> NAVIRES-CARGOS DU MONDE POLLUENT AUTANT QUE L’ENSEMBLE DES 760
> MILLIONS D’’AUTOMOBILES DE LA PLANÈTE.
>
> Vous savez, ces porte-conteneurs qui nous alimentent en produits que
> l’on fabriquait dans nos usines délocalisées, aujourd’hui, ils
> brulent chacun 10.000 tonnes de carburant pour un aller et retour entre
> l’Asie et l’Europe.
>
> Ces malheureux 40 navires font partie d’une flottille de 3.500,
> auxquels il faut ajouter les 17.500 tankers qui composent l’ensemble
> des 100.000 navires qui sillonnent les mers.
>
> Pour ne pas quitter le domaine maritime, rappelons que la flotte de
> plaisance française est d’environ 500.000 unités, dont 5.000 yachts
> de plus de 60 mètres, et que le plus moyen de ceux-ci brule environ 900
> litres de fuel en seulement une heure, alors que les 24 % de foyers
> français qui se chauffent au fioul ont du mal à remplir leur cuve pour
> l’hiver.
>
> Pour continuer sur le chemin de la schizophrénie paranoïde, prenons en
> compte toute la flottille de pêche et les 4,7 millions de poids lourds
> en transit à travers la France et les milliers d’avions qui
> sillonnent le ciel.
>
> Pour compléter cette petite fable, n’oublions pas l’indispensable
> domaine agricole où la consommation moyenne d’énergie est de 101
> litres de fuel par hectare.
>
> CELA PROUVE ÉGALEMENT QUE LES JOURNALEUX SONT ACHETÉS PAR LE POUVOIR
> POUR LA BOUCLER ET NOUS LAVER LES CERVEAUX.
Je crois que l’on a répondu à toutes les questions ou affirmations.
Avec le temps et les progrès technologiques ainsi qu’un nombre critique minimum, les VE seront moins polluantes à produire à utiliser et à déconstruire.
La production électrique ne pose pas de problème aujourd’hui, et ne devrait encore moins en poser si l’on développe correctement les ENR.
Maintenant, il ne faut pas opposer VE vs VT, il faut utiliser à bon escient en optimisant tous les modes de transport.
« la consommation d’électricité, en baisse continue depuis des années. »
J’ai déjà entendu strictement le contraire plusieurs fois.
Les VE n’ont rien à voir avec l’augmentation constatée, d’ailleurs.
Article de Challenges
Il y a assez de courant et de cobalt pour alimenter les voitures électriques
Par Eric Bergerolle le 17.07.2018 à 08h32
Les besoins en batteries devraient être multipliés par quinze d’ici à 2030. Plusieurs études concluent qu’il y aura suffisamment de cobalt et de lithium pour les fabriquer ; assez de courant en France pour les alimenter.
En mars 2018, le comparateur de prix et courtier en énergie Selectra examinait les niveaux de consommation réelle de courant des véhicules électriques les plus vendus pour le comparer au niveau de production de courant en France. Conclusion ? Les gens d’EDF et de RTE (premier réseau de transport d’électricité d’Europe) se veulent rassurant : même si, à l’horizon 2040, les besoins en énergie des véhicules électriques en circulation en France dépasseront ceux d’un pays de la taille du Danemark ou de l’Irlande, ou d’une région française telle que la Normandie, les moyens de production de courant disponibles dans vingt ans sauront alimenter la quinzaine de millions de voitures électriques envisagée à cette échéance. C’est compter sur la mise en œuvre d’ici là de mesures de rationalisation de la consommation d’énergie qui sauront faire baisser la consommation dans les autres secteurs, tandis qu’elle augmentera dans les transports.
Le même optimisme se retrouve dans l’analyse rendue en ce mois de juillet 2018 par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), y compris lorsqu’elle envisage que le chiffre de 15 millions de véhicules électriques en circulation pourrait être atteint cinq ans plus tôt, dès 2035. La baisse de consommation de courant dans les autres secteurs aiderait à compenser celle des voitures électriques. Surtout, l’étude s’appuie sur les vertus annoncées du réseau de distribution dit intelligent, capable non seulement de retarder la charge des véhicules pour éviter le pic de consommation en fin de journée, mais aussi de prélever un peu de courant dans leurs batteries loin d’être épuisées après les petits trajets du quotidien. La mise en place d’une tarification variable en fonction de la demande devrait inciter les consommateurs à jouer le jeu.
2 TWh de courant pour alimenter 1 million de voitures électriques
Pirouette sémantique ? Non point. Les énergéticiens sont persuadés que la voiture électrique est à ranger parmi les solutions plutôt que parmi les problèmes. C’est le rôle tampon de la voiture électrique. En se raccordant au réseau intelligent, les millions de voitures électriques pourraient représenter une capacité de stockage bienvenue pour absorber les pics de production de l’éolien et du solaire. Pas seulement le soir, une fois la population dans ses foyers, mais en journée aussi, lorsque les bureaux et les parkings sont pleins. Rappelons qu’une automobile passe en moyenne 95 % de son temps à l’arrêt. Même si ce chiffre devait baisser, du fait d’une modification de nos usages (la voiture partagée va-t-elle supplanter la voiture individuelle utilisée par son seul propriétaire ?), il resterait encore suffisamment de véhicules en stationnement durant la journée pour offrir une capacité de stockage appréciable.
Le courant ne manquera pas. Les matières premières, si.
Certains cabinets d’analyse redoutent que le développement du marché de la voiture électrique soit bridé par le manque, non pas de courant électrique mais plus simplement de matières premières. Outre le lithium — pour lequel la demande mondiale pourrait encore décupler — les fameuses terres rares (néodyme, praséodyme et dysprosium) sont en forte demande et pourraient voir leur prix exploser.
Pas de panique pour autant. Le Directeur Véhicules électriques chez Renault estime que la tension sur les prix du cobalt employé dans les cathodes de batterie ne durera qu’un temps. Interrogé par nos confrères du Journal de l’Automobile à l’occasion d’une visite de l’usine de Flins, où est produite la Renault ZOE, Gilles Normand évoquait un « effet spéculatif » sur le cobalt qu’il compare au platine et au palladium, devenus hors de prix aux premières heures du pot catalytique, au milieu des années 1980. C’est aussi l’opinion du groupe OFI Asset Management qui, dans une étude publiée en mars 2018, compare le rythme — modéré — de croissance de la demande mondiale pour les voitures électriques (pas plus de 5 % à l’horizon 2021) à la capacité de production des métaux rares pour conclure que les prix devraient rester raisonnables.
La décrue pourrait être d’autant plus rapide que, soucieux de leur image, les constructeurs de batteries pourraient être tentés d’accélérer le développement d’alternatives au cobalt, un minerai extrait principalement en République démocratique du Congo, où le travail des enfants est monnaie courante.
Depuis cet article le japon à découvert (ou du moins confirme) un eldorado de terre rare
https://www.courrierinternational.com/article/dimmenses-reserves-de-terres-rares-decouvertes-au-large-du-japon
@SGL : le pic de consommation électrique en France est passé depuis 8 ans désormais.
2010 est le maximum annuel avec 513 TWh consommés.
En 2017 on a consommé 482 TWh.
Pour l’instant, on a une inversion de la tendance haussière (bascule en 2010 donc) mais on est plutôt dans la phase stable.
Un hiver très rigoureux et la consommation repartira à la hausse, plusieurs été très chauds et les Français s’équiperont de clim…
Chose « intéressante ». 31 TWh de différence entre 2010 et 2017, c’est (si on suppose cette électricité parfaitement lissée sur l’année et les journées, 85 GWh par jour, ou 3,5 GWh par heure. Soit 36 000 Tesla de 100 kWh rechargées toutes en même temps, par heure 🙂
Tant mieux @Thibaut Emme, je pensais naïvement que tout notre mode de vie était de plus en plus l’esclave de l’électricité que l’on était « obligé » d’en consommer de plus en plus, VE mise à part !
Tant mieux, cela veut dire que l’efficience des appareils électriques est de plus en plus efficiente.