Le Salon de Genève vient de traverser une grande période de turbulences. Il a tout d’abords été annulé au dernier moment en 2020 face à la pandémie fulgurante à la Covid-19. Puis en 2021, il fut de nouveau supprimé, toujours face à cette pandémie mondiale et aux restrictions de circulation. En cette année 2022, le Salon a espéré pouvoir revenir sur le devant de la scène, mais des défections de groupes d’ampleur ont poussé les organisateurs à prolonger l’attente.
Enfin ! On devrait retrouver le GIMS Swiss (Geneva International Motor Show) du 14 au 19 février 2023, si une autre catastrophe ne nous est pas tombée sur le coin du nez d’ici-là. Le Salon retrouvera peut-être ses dates plus classiques début mars par la suite. Mais, il a fallu faire avec les dates de disponibilité du Palexpo mais aussi celles des groupes automobiles selon « Radio Lac » (radio suisse NDLA).
Convaincre désormais les constructeurs de revenir
En plus d’une date en avance, la durée du salon sera raccourcie. Le Mondial de l’Automobile et d’autres salons ont fait de même pour concentrer les journées publiques, et diminuer les coûts d’organisation et d’exposition. Le but ? Faire revenir les constructeurs qui ont tendance à bouder les salons physiques depuis plusieurs années.
Petite interrogation tout de même du côté du directeur général du salon, Sandro Mesquita : est-ce que les constructeurs reviendront au Salon de Genève ? Pour le moment, tous n’ont pas dit oui et l’organisation va s’atteler à recueillir les accords de principe. Pour le salon, il est à espérer qu’ils seront nombreux à vouloir venir. Une nouvelle annulation signerait probablement la fin d’un salon dont la première édition a eu lieu en 1905 (avant de connaître pas mal de trous de continuité).
Très couru pendant des années par les constructeurs qui se devaient de présenter une grosse nouveauté mondiale à Genève, le GIMS a perdu de sa superbe depuis 10 ans. En 2002, 150 premières mondiales y étaient exposées. Plus de 700 000 visiteurs du monde entier se pressaient dans les allées du Palexpo.
Hélas, trop gros, avec des frais fixes importants, les défections de grands groupes, puis les annulations ont coûté très cher au GIMS. 2023, la dernière chance ?
Illustration : GIMS, modifiée par leblogauto.com
C’est cool, en espérant qu’il y ait des voitures qui font rêver, comme lors des précédentes editions, et pas que merdes électriques