Gilles Vidal de Peugeot à Renault !

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Le communiqué de la nomination de Matthias Hossann à la tête du design de la marque Peugeot comportait un grand vide : quid de Gilles Vidal qui était à ce poste depuis des années et a réveillé le style Peugeot ? Et bien, on a une partie de réponse. Gilles Vidal a lui-même publié un court texte sur le réseau Linked-in pour expliquer qu’il partait « vers d’autres horizons automobiles ».

Chez Renault ?

Forcément, depuis, différentes rumeurs courent. Il y a une place vacante chez Seat avec le départ de Alejandro Mesonero-Romanos pour le groupe Renault et certains estiment que cela ferait un bon point d’ancrage pour le designer Français.

Mais, la rumeur la plus insistante le voit débarquer chez…Renault ! Luca de Meo aurait donc décidé de recruter plusieurs grands noms du design automobile pour s’occuper du style des différentes marques du groupe. Le tout serait chapeauté par Laurens van den Acker un peu à la manière d’un Ploué chez PSA ?

Reste à savoir le rôle de chacun. A Alejandro Mesonero-Romanos le style de Dacia et à Vidal celui de la marque Renault ? A moins que LVDA ne se la garde en partie pour lui ? Remarquez, il y a une marque, Alpine, qui va devoir se réinventer si elle veut survivre. Ce ne sont pas les marques qui manquent chez Renault ni les segments.

Alejandro Mesonero-Romanos pour le style Dacia, cela signifierait une grande ambition pour la marque roumaine qui se démarquerait en termes de style. Luca de Meo lui voit-il une destinée à la Seat ou à la Skoda ?

Si ce départ de Gilles Vidal pour « l’ennemi » s’avère, cela serait une pierre de plus dans la guerre de recrutement des talents que se mènent le groupe Renault et le groupe PSA. Cette fois, à l’avantage de Renault.

Confirmation

Quelques heures à peine après notre article, le Groupe Renault confirme l’arrivée de Gilles Vidal. Un joli coup pour le losange qui ne manque pas de souligner la réussite du designer à la tête du design de la marque Peugeot. En revanche, nous n’avons pas plus d’information pour l’instant sur l’organigramme des designers au sein du groupe Renault.

Laurens van den Acker déclare : « Je suis très heureux d’accueillir Gilles Vidal au sein de notre équipe. Gilles a une connaissance approfondie de la création de marques fortes et attractives basées sur le design. Son expérience reconnue de tous, son sens de l’innovation et sa passion pour le design seront de réels atouts pour le Groupe Renault. Gilles a été une source d’inspiration pour beaucoup et je me réjouis de travailler avec lui pour relever les défis de la mobilité de demain ».

Illustration : Gilles Vidal, Renault, modifiée par leblogauto.com

(44 commentaires)

  1. Si le recrutement de Vidal devait se faire cela constituerait une belle prise de guerre pour Renault, à l’image du transfert de Gilles le Borgne.
    Dommage que Monsieur Vidal s’en va, j’aurais préféré que Thierry Metroz (directeur du style chez DS) s’en aille…

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    1. @GTO. Autant ses concepts cars se défendent autant nombre de ces autos de série virent à la caricature. C’est pas de sa faute, allez chausser un SUV sur le châssis d’un Picasso … il fait avec ce qu’on lui donne. Nissan a un côté félin so why not chez le nippon? En tout cas, Renault veut la tête du lion sur le marché français et européen … zont mal digérés les attaques de Carlos fils sur le losange quand Carlos Père était en zonzon.

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      1. SAM: »Autant ses concepts cars se défendent autant nombre de ces autos de série virent à la caricature. C’est pas de sa faute, allez chausser un SUV sur le châssis d’un Picasso … il fait avec ce qu’on lui donne. »

        Le « châssis d’un Picasso », c’est la plateforme EMP2.
        Cette plateforme n’a pas été conçue uniquement pour le C4 Picasso puis plus tard ils se seraient dit « et si on essayait de faire une autre voiture ».
        Donc soit ces propos sont du pur dénigrement, soit ces propos sont le reflet d’une personne qui n’y connait rien dans l’industrie automobile (et notamment la gestion des plateformes).
        Je penche pour la première hypothèse.

        Sur cette plateforme EMP2, la marque Peugeot a sorti :
        – berline 308
        – break 308
        – SUV 3008
        – SUV 5008
        – berline 508
        – break 508

        Alors peut-être que Gilles Vidal a été obligé de faire avec ce qu’on lui donne mais il faudrait être sacrément de mauvaise foi pour dire qu’il n’a pas réussi car pour les modèles cités ci-dessus, ils sont plébiscité pour leur style et/ou leur succès commercial.

        Et si Gilles Vidal allait vraiment chez Renault, il devrait alors composer aussi avec ce qu’on lui donnerait car à ma connaissance, les Renault des segments C/D ne sont pas construites avec des « châssis » à moteur longi…

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    2. À noter que le départ de Gilles Vidal fait ainsi suite à celui, fin 2018, d’Alexandre Malval (ancien directeur du style Citroën parti pour Daimler), de Gilles Le Borgne qui est, depuis le début de l’année, le nouveau directeur de l’ingénierie de Renault, ou encore de Bertrand Raposo, patron de l’ingénierie des chaînes de traction et châssis de PSA, qui quittera ses fonctions fin août. Il y a donc une hémorragie chez Peugeot !

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  4. Dans tous les cas, c est une perte pr le lion. Outre sa vision stylistique c était quelqu’un de sympathique, ouvert … un régal de travailler avec lui.
    je dirais une belle pioche pour Renault si il y va, qui a bien besoin de renouveler son style

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  5. Ce serait compréhensible que PSA ne remercie pas Vidal dans son communiqué s’il décide de « passer à l’ennemi » direct 🙄

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  7. Ce serait étonnant de quitter la marque Peugeot simplement pour Renault (en gros, c’est changer mais gagner quoi ?), encore plus Seat. Sa position au sein du groupe PSA était forte notamment parce que le style de la marque au lion est clairement un de ses premiers atouts.
    Après, il y a d’autres constructeurs à la recherche d’un calibre pour se relancer.
    Patience, on verra bien.
    En tout cas, un sacré recrutement pour l’aura attiré dans son giron !

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    1. Télétravail imposé à une majorité de cols blancs qui n’en veulent pas.
      Direction qui ne pense qu’à la fusion et ne voit pas les impacts du coronavirus … souffrance morale des salariés, du réseau.
      Peut-être part-il avant que son avenir soit incertain dans un groupe où Exor va dominer les débats.

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      1. En effet SAM, derrière le sourire carnassier de Tavares et les résultats financiers en trompe l’oeil, les équipes sont de plus en plus dépitées : télétravail forcé, siège de Rueil fermé et migration imposée à Poissy ou Velizy (sympa quand on a construit sa vie à proximité, prochaine étape Évreux pour gagner sur le prix au m2 des bureau ?), délocalisation des centres de R&D au Maroc à Kénitra et en Inde (Interview de Vincent Cobé dans L’Argus) , « vente  » des ingénieurs Opel à Segula en Allemagne, fin des programmes sportifs de Citroën et d’Opel, plus aucun modèle d’image (qu’on arrête avec DS et son baroque ostentatoire) , chasse au coût obssessionnel, travailler chez PSA ça ne fait plus rêver. Gilles Vidal que j’aime beaucoup a senti le vent tourner, il a eu l’intelligence de partir avant la bérézina en capitalisant sur son succès.

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          1. @AQW. Sauf que vous n’avez pas les articles où les salariés et le réseau ont exprimé leurs malaises. Je vous invite à regarder sur le net!

          2. @sam : arrête le bashing pour le plaisir : si les entreprises qui gagnent de l’argent et donc survivent à cette crise sont celles chez qui la pression est la plus importante, il y a une relation de cause à effet.
            Renault est peu être plus généreux avec ses salariés, son réseau, c’est tellement vrai que la marque ne parvient pas à imposer la vente de l’Alpine à ses plus gros concessionnaires qui n’en veulent pas…
            Quand on dit qu’Alpine ne vent qu’en France on pourrait dire que chez seulement quelques concessionnaires.
            Donc la pression sur le réseau…
            je rigole…

    2. ALPINE il y a tout a faire, super challenge non ? Un talent français qui reste en France… certes chez l’ennemi, mais PSA ne fait que ça depuis 2 ans, débaucher chez Renault.

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    1. Non, il est officialisé chez Renault 🙂
      Nous avons mis à jour l’article en attendant d’en savoir plus sur l’organisation.

      Nous supposons :
      Laurens van den Acker en Directeur du design du groupe Renault, supervisant :
      – Gilles Vidal à la tête du design de la marque Renault
      – Alejandro Mesonero-Romanos à la tête du design de Dacia (on prête à Luca de Meo la volonté d’en faire un Skoda à la Renault)

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    2. étonné de voir un changement de ce type du jour au lendemain sans clause de non concurrence et donc avec une période « vide », il etait qd meme a un poste stratégique….

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      1. « On ne nous dit pas tout » 😉

        Pour Alejandro Mesonero-Romanos, on sait qu’il arrivera officiellement en octobre. Mais, Renault l’a officialisé maintenant.
        Pour Gilles Vidal, il n’y a pas de date. Donc c’est sans doute « maintenant ».

        Mais dans le monde de l’entreprise, on fait souvent faire la « jachère » avant, avant de l’annoncer.
        Ce n’est pas une règle car par exemple Luca de Meo a été annoncé début 2020 et a dû attendre juillet pour officiellement entrer en fonction, avec un accord avec VAG pour qu’il prenne contact avec les équipes en juin et participe à l’Assemblée Générales des actionnaires du groupe Renault.

        Ici donc, rien ne dit que le départ a été acté il y a 4 ou 5 mois (ou plus) et officialisé maintenant.
        Ne pas oublier qu’une clause de non concurrence se paie…au-delà de 6 mois c’est rare.
        Il y a même des cas où on met à un poste placard. Je ne me souviens plus du nom d’un Directeur Renault que l’on avait propulsé patron d’une entité (RS je crois) et qui quelques mois après partait du groupe.
        En gros, c’était une mise au vert à un poste qui ne posait « pas de souci ».

        Bref, il se murmure que le départ a été « houleux » et a sans doute été actée depuis qq mois.

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  10. Jinbei – Huasong , Lada , Alpine , Samsung Motors , Dacia , Renault . C’est vrai que ça fait beaucoup pour un seul homme

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  13. Disons que les têtes pensantes de Renault voient le vent tourner sérieusement et tente de changer leur fusil d’épaule.
    Résultats à la ramasse en 2019, T1/T2 – 2020 qui ne doit pas être dans le grand beau, et ventes profitables anecdotiques. Alpine devant être source de profit et au final, une perte sèche à la limite de la liquidation.
    Renault peut être très ouverte aux révolutions, parce qu’en ce moment c’est un peu marche ou crève. Du coup le syndrome LeBorgne peut avoir gagné Vidal.
    C’est sans doute difficile de travailler avec Carlos Tavares en ce moment, reste que les usines tournent, y compris en France, moins à Douai.
    Quel salarié de production de PSA de Sochaux ou de Poissy irait à Douai ou Flins en ce moment ?
    Là on est plus dans un problème de gens riches…
    Des fois il devient plus facile d’être un grand chez les petits qu’un petit chez les grands… même si Renault n’est pas petit, juste un peu malade…
    Par contre Stellantis sur les rails, et là, ce sera un gros…

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      1. et bien refais le en prenant en compte la situation actuelle qu’on rigole un peu…
        MB : licenciement
        Renault : pertes 2019 et sans doute 2020
        Michelin : 5à 10 % de prod sur certaines usines, 40% dans d’autres..
        je rigole de ces « stat »…
        la plupart des interrogés n’y foutront jamais les pieds..

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  14. Enfin Renault va avoir des voitures innovantes. Certes la Clio y a 8 ans a été une voitures à succès. Mais là, les dernières créations Clio, Captur et j en passe c’est ennuyeux et vieux.

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    1. C’est mieux que le design « Tout dans la gueule, rien sous le capot »…….

      Enfin chacun sa vision du truc……

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      1. Surtout quand la gueule ressemble à un camion avec l’aérodynamique qui va avec… Là forcément, si y’a rien sous le capot du light truck en prime pas si light…
        Grosse caisse de p’tite b… C’est dans le Vidal!

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  16. Moi j’ai peur.
    J’ai pas envie de voir des Renault qui ressemblent au 2008 que je trouve très moche. C’est un avis personnel, donc totalement subjectif (pour ceux qui savent ce que ça veut dire…) et revendiqué.

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