La Spettacolo a été présentée au public : il s’agit de la dernière création du revenant Giannini, carrossier romain historique dont les origines remontent avant la guerre et qui s’est fait connaître dans les années 60-70 avec ses transformations et préparations de modèles FIAT, tout en s’impliquant également dans la compétition, avant de péricliter progressivement à partir de la fin des années 80.
Aujourd’hui, la marque fait son comeback à travers une joint-venture entre Impero, basée à Rome, et Groupo Maestri à Turin. Impero détient les droits sur le nom Giannini, tandis que Groupo Maestri s’occupe du design et de la production de la Spettacolo, qui a lieu dans l’ancienne usine Pininfarina de Turin. Seuls 200 exemplaires sont prévus, tous homologués à l’unité, en plus du modèle 0 présenté aux journalistes.
Performances décuplées
Le moteur T-Jet de 1,4 litre, qui grimpe jusqu’à 180 CV che Abarth, délivre ici 250 ch et 360 Nm de couple ! Des interventions spécifiques ont été réalisées sur la turbine et le refroidisseur intermédiaire et il existe également une unité de contrôle créée ad hoc par Giannini pour accélérer les changements de vitesses de la transmission MTA cinq rapports. Si vous le souhaitez, cette voiture est également disponible en configuration manuelle. Avec le poids du véhicule réduit à 985 kg, le rapport poids/puissance est encore amélioré. Le sprint de 0 à 100 km/h est accompli en 5 secondes chrono, avec une vitesse maximale atteignant un impressionnant 280 km/h.
Un look loin d’être discret
Par rapport à la voiture donatrice, les voies sont globalement plus larges de 40 mm et il est difficile de ne pas remarquer les nombreuses modifications de carrosserie du véhicule, à commencer par les gros échappements inspirés des motos. Le capot en aluminium est doté d’aérations inspirées de la F1 et de caches de phares intégrés. Les prises d’air grillagées laissent partiellement apparaître le bloc quatre cylindres, tandis qu’à l’arrière le hayon est abandonné au profit d’une ouverture de coffre, comme celui de la 500C. Nec plus ultra de la transformation, cette Abarth 595 sous acides dispose de portes en élytre !
L’exemple présenté affiche des enjoliveurs en carbone de 18″ sur des jantes en alliage avant de 17″ (les arrières sont de 18″). Comme l’a expliqué Paolo Mancini, chef du projet, ces éléments, reposant sur une pièce du pneu, s’adaptent à sa flexion pendant la conduite, évitant ainsi de l’endommager.
Même à l’intérieur, les surprises ne manquent pas : outre les détails « sur mesure » de Giannini et avec le nom de la voiture (sièges recouverts de cuir, seuils de porte et autres éléments), on note l’abandon de l’arrière classique. banc de la 500 moderne : à leur place, il a été décidé d’utiliser deux coques monocoques en carbone au goût de course évident. La voiture, en revanche, marque le retour de Giannini à la compétition, puisqu’il participera au championnat Time Attak Italia 2024 avec l’équipe Old School Garage.
La voiture a été conçue en trois déclinaisons possibles (« élégante », « sportive » et « race »), en pensant avant tout à ceux qui ont déjà une voitue donneuse dans le garage, comme en témoigne le prix de dpart de..133 000 euros. Des personnalisations sont possibles, avec notamment une palette de stickers et de numéros qui donnent un aspect compétition à la carrosserie.
Sympa
?
La vitesse de pointe est dans leur imagination, il lui faudrait au moins 350 ch pour attraper 280 km/h. Avec son aéro moyenne, si elle atteint 250, ça sera déjà bien. Après, faudra pas avoir peur d’aller aussi vite dans ce pot de yaourt.
Dommage qu’on soit sur un produit ultra-exclusif, ça aurait été bien d’avoir une préparation d’appel à un tarif plus raisonnable.
A part ça, j’aurais préféré un moteur en position arrière, propulsion et capot moteur ouvert comme sur les Giannini originales !
Ils ont peut-être réussi à soigner un peu l’aéro, la carrosserie est quand même pas mal revue, cf l’ouverture des portes.
Maintenant, en effet, 280km/ dans une voiture aussi courte la stabilité va être délicate. Il faudra aimer la sensation « pilote d’essai », ils devraient faire une série spéciale « The Right Stuff » pour les US!
J’adore les sièges à l’arrière 🙂
je sais que cette bombinette doit faire quelques heureux. C’est une grande puissance pour une traction . c’est très joliment présenté (goût perso). Et l’atout de ceci principalement , la fiat 500 rentre bien dans le paysage des toutes nos villes en Europe. Madame pourra aller à la ville , faire du shoping avec ce petit bijou . C’est un tuning , mais un vrai tuning total . Je suis pour !