Ghosn : 1ere conférence de presse annulée dans la confusion

Annulation de la 1ere conférence de presse depuis sa détention

Une conférence de presse de l’ex-PDG de Renault et Nissan, Carlos Ghosn, actuellement assigné à résidence au Japon, avait été annoncée pour vendredi soir à Tokyo, mais elle aura au final été annulée, mêlant confusion et attentes.

Takashi Takano , l’un des cabinets d’avocats représentant l’ancien dirigeant, et une porte-parole de l’agence de communication française travaillant directement pour le PDG avaient auparavant démenti auprès de l’AFP toute prise de parole de Carlos Ghosn.

« Après avoir consulté sa famille, M. Ghosn a décidé d’annuler la conférence de presse prévue à 21 heures ce soir » à Tokyo (12 h GMT), a détaillé le Club des correspondants étrangers (FCCJ) dans un communiqué.

Confusion autour de la tenue même d’une conférence

Le club a précisé par ailleurs que « initialement, les avocats de M. Ghosn avaient contacté le FCCJ à la mi-journée pour indiquer qu’une conférence de presse aurait lieu ce vendredi soir » en présence de l’ancien patron et de son principal avocat, Junichiro Hironaka.

Le club a tenu à insister que la tenue de la conférence avait été confirmée « par de multiples appels téléphoniques avec les avocats et le FCCJ ». Ajoutant toutefois que les mêmes avocats avaient ensuite informé le FCCJ que la « famille et le conseiller en médias » de Carlos Ghosn étaient opposés à cette prise de parole de l’intéressé.

Carlos Ghosn dévasté ?

Selon sa porte-parole, l’ancien dirigeant serait « dévasté » par un nouveau rejet par le tribunal de sa demande de pouvoir en rentrer en contact avec son épouse Carole Ghosn, qu’il n’a pu voir depuis début avril. La justice japonaise redoute en effet qu’une rencontre entre les deux époux ne favorise la destruction de preuves.

L’ancien président de Nissan, PDG de Renault et président de l’alliance des deux constructeurs devrait comparaître dans le cadre d’un procès qui se tiendra au Japon au début 2020. Accusé de malversations financières, il nie avoir agi de la sorte.

Au contraire, il s’estime victime d’un complot de dirigeants de Nissan opposés à ses projets de renforcement de l’alliance avec Renault.

L’avis de Leblogautocom

Stratégie de ses avocats ? Nouvel élément concernant l’affaire ? veto de la justice japonaise ? Peur d’un éventuel effet négatif sur les juges et le traitement de l’affaire des propos qu’auraient prononcés Carlos Ghosn ? Souhait de ne pas envenimer les relations avec Nissan ? Toutes les hypothèses peuvent être envisagées.

Sources : Reuters, AFP

(10 commentaires)

  1. Oui sauf que quand on fait l’historique de nombreux articles on trouve des éléments troublants … donc Nissan, Renault et Mistubishi savaient des choses.
    Un article sur l’ascension du Monsieur :

    https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-07-avril-2018

    Un article indiquant comment gonfler les salaires des dirigeants de l’Alliance tous labels confondus :

    https://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRKBN1941GW-OFRBS

    On peut regretter le journalisme d’investigation qui n’existe plus et la perte de la mémoire sacrifié à l’instantané du net. La question est maintenant de savoir si ces intéressements étaient validés par les 3 entités ou non de façon implicite mais pas affichée histoire de ne pas attirer l’attention des fiscs. Nombre de PDG ont des intéressements en « nature ». Qu’en est-il des dirigeants de Samsung, Apple, Amazon, Toyota,VW, Honda,Subaru Heavy Industry, BNP … ?!?

  2. A moins d’un chantage, si vous ne me blanchissez pas je balance, ce soir conférence de presse. 10 minutes avant, ok, on essaye de calmer le jeu mais vous suspendez la conférence.

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