Qoros n’est pas le seul Chinois présent à Genève. DongFeng y est également présent. C’est d’ailleurs la première fois que ce constructeur fait le déplacement.
Est-ce la première salve de l’actionnaire de PSA ? Compte-t-il utiliser le groupe Français comme cheval de Troie ? Non, en fait, c’est une initiative de l’importateur Tchèque. Depuis 2009, DFM Mini Auto (ex-GAZ Auto Praha) écoule des minivans Yu’an. Ce dernier va être remplacé et l’importateur veut donc se diversifier. Il a pioché dans les différentes filiales de DongFeng.
Le break/monospace est un FengGuang, renommé Glory par les Tchèques. Sous ses faux airs de Touran, il cache une plateforme rallongée de ZX (DongFeng ayant racheté l’outillage de la voiture.) Il peut accueillir 7 places et dispose d’un 1,5l Mitsubishi à distribution variable 115ch. On parle également d’un 1,3l diesel 75ch. En Chine, il est vendu 45 000 yuans (6 500€.)
Le simili-Transit est un C37 de DFSK. En Chine, il est stratégique pour le constructeur : il poursuit la montée en gamme, après le minuscule Yu’an et le V21, plus gros. En Europe, en revanche, son intérêt est moindre. Il est motorisé par un 1,3l (essence) 101ch.
Auto Idnes est l’un des rares médias à évoquer la présence de DongFeng à Genève. Il implore ses lecteurs de ne pas rire, parce que, dans les années 90, on rigolait des Coréens et on a vu, ensuite, tout ça, tout ça… Sauf que même par rapport aux autres productions chinoises, DongFeng a plusieurs métros de retard.
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