Fini le temps des fuites : Volvo reprend le contrôle de la communication autour de la nouvelle V40 laquelle, dixit le constructeur nordique, est « fin prête à en découdre sur le segment des compactes premium avec des caractéristiques issues des modèles Volvo de gamme supérieure, drapées dans un élégant écrin« .
Petit break compact ou berline compacte, faites votre choix… Volvo ne donne pas encore officiellement à connaître le gabarit définitif de la singulière et jolie V40, mini V60 en quelque sorte, dont l’offre mécanique s’articulera autour de trois moteurs diesel (D2 de 115 ch, D3 2.0 l de 150 ch et le D4 de 177 ch) et autant de blocs essence avec les T3 de 150 ch, le T4 de 180 ch et T5 de 254 ch.
La marque ne s’épanche pas trop en détails. « La gamme de motorisations va du premier diesel qui limite ses émissions de CO2 à 94 g/km au moteur essence T5 turbocompressé de 254 ch capable d’une accélération 0-100 km/h en 6,7 secondes« , précise-t-elle seulement. Notons que l’ensemble de l’offre, essence et diesel, hérite aussi du Start & Stop et de la récupération d’énergie au freinage (boîte manuelle ou boîte auto).
Appelée à faire coup triple au sein de la gamme actuelle prenant évidemment le relais de la C30 mais aussi des berline S40 et break V50 (en attendant les S40 ou XC40), cette nouvelle V40 adopte un style assez agressif, chic et résolument agréable. Bon si vous aviez aimé les dernières S60 et V60, vous devriez apprécié les lignes (l’arrière ?). L’habitacle demeure à la discrétion de la marque même si on note un nouveau combiné d’instruments entièrement digital et configurable.
Enfin dans la plus pure tradition Volvo, elle fait le plein d’équipements inhérents à la sécurité entre système de détection piéton avec freinage automatique, aide au maintien dans la voie de circulation, assistance de stationnement semi-automatique, système anticollision à basse vitesse City Safety (optimisé et désormais opérationnel jusqu’à 50 km/h) mais aussi, en première mondiale, un airbag piétons sur lequel la marque ne livre malheureusement pas de détails.
« Volvo Car Corporation table sur 90 000 unités annuelles de la nouvelle Volvo V40. C’est un véhicule destiné principalement à une clientèle européenne, dans la proportion de 85% du volume total« , chiffre la marque en conclusion. Pour la suite (gabarit, détails chiffrés par motorisation, habitacle, volume de chargement, etc) rendez-vous à Genève.
Alors au salon suisse, iriez-vous davantage vers cette V40, la nouvelle A3 (en attendant l’A3 Sportback) ou la Mercedes Classe A ?
Source : Volvo.