La Corée automobile atteint un niveau de qualité dans ses concepts et dans ses autos de série assez remarquable. Chez Hyundai, il est loin le temps des concept-cars aux formes de coupés sirupeux presque naïfs. Genus vient, dans toute sa prestance, imposer la présence coréenne au plus haut de la qualité automobile. Genus est un Crossover qui tente comme ses congénères (c’est un signe qui ne trompe pas) de concilier l’inconciliable, à savoir la sportivité du coupé, la praticité du break et la capacité de franchissement du 4×4.
Dessiné par le bureau européen de Rüsselsheim, le Genus se destine aussi bien aux familles voyageuses, qu’aux travailleurs transporteurs ou encore aux RTTistes actifs adeptes des activités à matériel volumineux. Genus est donc assez long (4.75m) sans atteindre les extrêmes « américanisants » d’un Classe R de Mercedes (4.92m), dont il reprend tout de même la philosophie.
L’intérieur est donc modulable à souhait comme dans un monospace qui ne s’assume pas puisque que le pilier central latéral entre portes avant et arrière disparait sous les glaces teintées pour donner l’illusion d’un vitrage continu. Comme sur un coupé. En réalité, ça ne doit fonctionner que sur les dessins des designers !
En tout cas, si le Toyota Urban Cruiser vu précédemment parait plutôt grossier dans les traits, le Hyundai Genus sait manier la finesse du détail avec douceur et distinction. Ca reste sobre, équilibré et ça transpire la sensibilité.
L’intérieur, bien que moins chaleureux, reprend la thématique des douces ondulations vue à l’extérieur, le tout réhaussé par des inserts de métal anodisé.
La motorisation est un 2.2l CRDi à boite 5 automatique. Une future alternative possible au Mercedes Classe R.
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