General Motors / GE : union pour terres rares et minéraux

Protocole d’accord General Motors / General Electric

Les deux partenaires ont signé un protocole d’accord pour évaluer comment ils pourraient travailler ensemble pour améliorer l’accès aux terres rares et aux aimants de terres rares, ainsi qu’au cuivre et à l’acier.

Leurs négociations n’ont toutefois donné lieu à aucun transfert financier à l’heure actuelle et aucune décision n’a été prise sur les mesures que les partenaires pourraient prendre ensemble, comme la construction d’une usine de fabrication ou des investissements miniers.

Opportunités en Amérique du Nord

GeneralMotors a déclaré qu’il travaillerait avec General Electric sur des opportunités en Amérique du Nord, où les deux sociétés ont leur siège social, ainsi qu’en Europe.

« Bien que nous n’ayons pas de calendrier définitif pour sa mise en œuvre, travailler avec GM nous donne un autre outil pour obtenir des sources fiables, durables et compétitives de matériaux clés », a déclaré General Electric dans un communiqué.

L’objectif initial de la collaboration sera de créer une chaîne d’approvisionnement basée en Amérique du Nord et en Europe de fabrication d’aimants verticalement intégrée que les deux sociétés utiliseront à l’avenir.

Les alliages métalliques et les aimants finis produits à partir de terres rares sont des pièces essentielles utilisées dans la fabrication de moteurs pour véhicules électriques.

Notre avis, par leblogauto.com

Si la ruée vers l’or noir semble quelque peu s’estomper, ce sont toutes les matières premières rentrant dans la fabrication des batteries – éléments essentiels pour leur fabrication de ce composant majeur des véhicules de la révolution énergétique – qui sont désormais convoitées. Poussant les constructeurs à sécuriser leurs approvisionnements sous peine de ne pouvoir produire autant d’unités que souhaitées.

Les entreprises européennes affirment pour leur part qu’elles ne peuvent pas rivaliser avec les producteurs chinois, qui, selon elles, reçoivent des subventions équivalant à environ un cinquième de leurs coûts de matières premières, un avantage de taille pour leur permettre de fournir 90 % du marché mondial des aimants.

Sources : GM, GE, Reuters

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(2 commentaires)

  1. « Si la ruée vers l’or noir semble quelque peu s’estomper » Attention néanmoins, avec le non-investissement sur la production du pétrole depuis 10 ans au minimum, cela provoque une flambée des prix du baril, car même si ce n’est plus la « mode » de consommer du pétrole dans le monde, la démographie + le développement des pays du monde accélère la consommation du pétrole à vitesse grand v…
    Alors avant que la VE dépasse les 50 % de ventes que la VT dans le monde… Il va se passer 20 ou 30 ans !!!
    Même avec un raz-de-marée de ventes de VE chez nous.

    1. oui SGL : 100 % d’accord avec vous, j’ai bien dit « semble » pour ne aps « choquer » qquns mais effectivement le manque d’investissements fait grimper le prix du baril

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