Les négociations entre General Motors et Chrysler seraient clairement dans l’impasse suite à l’annonce du Trésor américain de ne pas injecter dix milliards dans la transaction. L’administration Bush aurait ainsi opposé son refus à un financement public ouvrant la voie à une la fusion entre les deux constructeurs automobiles. Le souhait des parties de voir le dossier bouclé avant le 4 novembre prochain, jour de l’élection présidentielle aux USA, s’évapore presque définitivement.
Concrètement dans l’optique d’une fusion entre General Motors et Chrysler, l’administration du toujours président Bush n’envisagerait pas d’un bon oeil en ces temps de crise financière la possibilité de voir le catalogue Chrysler se réduire à peau de chagrin. En effet, si GM absorbait Chrysler, ce dernier verrait sa gamme de modèles réduite au plus bas avec un ou deux modèles conservés par chacune des marques de Chrysler.
Conséquence immédiate : la suppression effective de plusieurs milliers d’emplois. Cautionner financièrement (à hauteur de 10 milliards de dollars) une telle probabilité a donc refroidi les responsables du Trésor américain.
Les discussions entre General Motors et Chrysler ne devraient pas évoluer d’ici au 4 novembre prochain. Et si celà permettait concrètement à l’Alliance Renault/Nissan de reprendre la main et intensifier le dialogue avec Cerberus ? Mais plus qu’investir en cash, le tandem franco-japonais opterait davantage désormais dans le développement d’une gamme de produits sur le base d’accords déjà en cours entre Nissan et Chrysler. To be continued…
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Source : Automotive News.