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En lançant sa marque Wey, Greatwall avait pour ambition de donner naissance à une marque capable de rivaliser avec les marques européennes ou japonaises. En Chine, mais aussi ailleurs. Après un premier test en 2017, Wey est donc à nouveau présent à Francfort cette année, avec des ambitions. La marque compte ainsi désormais venir en Europe. Ce sera pour 2021, principalement avec des modèles électrifiés.
Comme d’autres marques, la marque chinoise présente donc un stand misant sur l’électrique. Dont deux concepts, le Wey X déjà vu à Shanghai en avril, et le nouveau Wey S. Ce modèle préfigure l’avenir du VV5, le modèle le plus compact de la gamme actuelle. Un avenir qui sera électrique, avec sur ce concept une autonomie annoncée à 400 km en cycle WLTP, 4 roues motrices, 260 kW et une conduite autonome de niveau 4.
Plus concret, l’évolution de la gamme VV7. Avec pour commencer une VV7 PHEV. Pas une nouveauté à 100%, puisque le constructeur propose en réalité déjà ce modèle, sous le nom de P8, mais avec une face avant un peu plus agressive. Il s’agit donc juste ici de conserver la face avant du VV7 classique. Le moteur 2.0 Turbo de 234 ch est associé à un moteur électrique de 15 kW / 20 ch à l’avant, plus une boîte double-embrayage 6 rapports, et de 85 kW / 116 ch à l’arrière. Un total annoncé à 250 kW / 340 ch et 524 Nm de couple, pour un 0 à 100 km/h en 5,9s. L’autonomie en mode électrique atteint 50 km (cycle NEDC) avec une batterie de 13 kWh.
Cette motorisation est immédiatement transposée dans la nouvelle VV7 GT. Une carrosserie qui hésite entre SUV, SUV coupé et berline rehaussée, pour des proportions étranges. Et un des rares SUV dotés d’une malle arrière classique et non d’un hayon. Pour renforcer l’attrait de ses modèles au salon de Francfort, Wey a noué un partenariat inédit avec Brabus. Avec pour résultat de qui est sans doute la première voiture chinoise préparée par un spécialiste allemand du tuning, la Wey VV7 GT Pro PHEV… Pas de changement mécanique au programme, mais un kit carrosserie complet.
L’avis de Leblogauto.com
Les constructeurs chinois fourbissent leurs armes et plusieurs officialisent leur arrive en Europe. Lynk&Co, Wey, Byton, Aiways… Lequel sera vraiment le premier ? Car depuis 15 ans, les annonces ont été si nombreuses à ne pas être suivies d’effet que l’on a du mal à y croire. Quoique, les produits annoncés sont désormais plutôt convaincants, et il serait dangereux de les ignorer.
Illustrations : Wey et Leblogauto.com
UNe face avant de DS7 pour le VV7, des feux AR de Peugeot nouvelle génération (sans le bandeau central), des moustaches façon 508II ou 2008…
Il semble que l’inspiration stylistique des WEY soit un peu française, pour le coup…
Certains parlent même d’une copie de 2008 sur le petit SUV bleu..
Le Wey VV7 a été présenté au salon de Guangzhou en décembre 2016, quelques mois après le 3008, et surtout avant le DS7…
Wehhhhhh
Aucune chance de les voir arriver. Tout le monde se souvient des Dax chinois et de leur qualité de construction désastreuse. Alors une électrique chinoise… Qui investirait dans ça ?
Les clients achètent déjà des Volvo S90 produites en Chine, depuis quelques semaines des XC60, bientôt des BMW iX3… Et les américains achètent des Buick Envision qui traversent le Pacifique.
La qualité des derniers modèles chinois n’a rien à envier au modèles européens, ils travaillent avec les mêmes équipementiers, parfois les rachètent…
Il y a 40 ans, on disait qu’il n’y avait aucune chance que Toyota, Nissan ou Honda parvienne à percer en Europe ou aux US. Il y a 20 ans on a dit la même chose pour Hyundai et Kia… Maintenant ce sont les constructeurs chinois