Côté technique, on connaît déjà tout de la BMW i8. Petit résumé avec un moteur thermique essence à 3 cylindres de 1.5l de cylindrée offrant 231 ch et positionné à l’arrière. Il entraîne les roues arrières tandis qu’un moteur électrique de 131 ch gère le train avant. Ainsi, la BMW i8 offre 362 ch et 3 modes de propulsion (traction électrique, propulsion thermique ou 4×4 combinant les deux premiers modes). Le 0 à 100km/h est annoncé en 4,5 s et la vitesse de pointe s’établit à 250 km/h (auto-limitée). La consommation, quant à elle, est de 2,5 l /100 km (sur cycle européen). Enfin, la BMW i8 utilise une conception d’architecture LifeDrive (Life pour la carrosserie en PRFC venant se placer sur un module Drive en aluminium), déjà connu sur la BMW i3.
Sur le plan esthétique, la nouvelle BMW i8 reprend quasiment tous les codes du concept. On peut noter, par exemple, la présence des portes qui s’ouvrent en élytre ou encore le profil très bas de l’avant et de l’arrière de la voiture lui donnant un aspect très expressif.
Comme on avait pu voir sur sa petite soeur, la BMW i3, elle adopte également la ceinture noire, Black Belt (émergeant du capot moteur et se terminant sur l’arrière de la voiture) ainsi que le Stream Flow, dessin du flanc avec élargissement de la surface vitrée arrière.
Sur la face avant, les phares adoptent un design plus en adéquation avec ceux de la gamme actuelle, avec une forme en U. On note aussi la présence de grandes prises d’air sur plusieurs niveaux permettant un refroidissement optimal du moteur électrique. Les naseaux semblent également un peu plus larges que sur le concept, donnant une impression de posture.
A l’arrière, le dessin général reste très proche du concept avec notamment la forme en U des feux, caractéristique des futurs véhicules de la gamme i du constructeur. On note aussi la présence des clignotants, insérés dans le galbe de la ligne de toit. Enfin, les réflecteurs ainsi que le diffuseur donnent un aspect musclé et graphique à la BMW i8.
A l’intérieur, le dessin de la planche de bord reste à la fois proche de ceux de la gamme actuelle mais avec un petit côté futuriste. Les sièges avant et arrière, en sellerie cuir de série, sont de construction légère permettant de réduire le poids de la cellule. Le cuir est d’ailleurs traité avec de la feuille d’olivier, servant de tannage et on le retrouve sur les panneaux de porte, la console centrale et la planche de bord. Comme sur la plupart des BMW actuelles, le tableau de bord est tourné vers le conducteur.
Très épurée, la console centrale héberge le sélecteur de vitesses, le controller du système iDrive, le bouton start/stop ainsi que la touche eDrive et la commande de régulation du comportement dynamique. Le tableau de bord reste également très fluide avec seulement la présence de la climatisation automatique, les touches pour la radio et l’écran du système iDrive de 8,8 pouces. Enfin, la dotation standard Neso comprend le volant sport spécifique avec touches multifonctions, le système de navigation Professional ainsi que le visuel d’instruments multifonctionnel (affichages et graphiques modulés en fonction du mode de conduite). Deux autres finitions sont également disponibles : Carpo et Halo.
Crédits illustrations : Le Blog Auto
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