Vingt années après la chute du mur de Berlin, c’est au salon de Francfort que Sepp Melkus, patron de Melkus Sportwagen, dévoile la Melkus RS2000, sportive light is right faisant suite à l’ancienne allemande de l’est RS1000 surnommée alors en RDA ni plus ni moins que la « Ferrari de l’Est ». Le projet qui avait pris du retard se concrétise dans un premier temps durant le rendez-vous de Francfort. Ensuite il faudra convaincre la clientèle (25 unités par an) de débourser 107 500 euros pour une vraie/fausse Lotus Elise SC au final.
La Mercedes SLS AMG n’est pas la seule à adopter des ouvrants Gullwing. Non la Melkus RS2000 utilise également ce procédé technique pour inviter les deux occupants à s’installer à bord. Un procédé il est vrai aussi repris de son illustre aînée.
La sportive est animée par le moteur 1.8 l d’origine Toyota mais suralimenté et poussé ici à 270 ch alors que le poids total revendiqué atteint seulement 950 kilogrammes (utilisation massive de fibre de verre et de fibre de carbone). Je vous laisse le soin de calculer le ratio poids/puissance. Le 0 à 100 km/h est plié en 4,9 s et la vitesse de pointe avancée atteint 250 km/h. Sensations garanties avec telle hauteur de châssis.
Si elle reprend le caractère sportif et dynamique de sa devancière, la Markus RS2000 se « met à la page » question équipements et accessoires embarqués avec climatisation, hi-fi, intérieur cuir sur mesure ce sans compter toute une gamme de personnalisations diverses et variées. Oui mais en prenant ces données chronométriques, de tarif et de vitesse, pourquoi alors ne pas s’orienter davantage vers une Exige S par exemple ? Oui une Lotus Elise SC tout court en économisant la moitié de la somme ? Il faudra en effet convaincre. Les nostalgiques de la RDA qui sait…
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Source : Melkus.