L’heure de la révolte a sonné! Fort d’un patrimoine exceptionnel, Citroën a (enfin) décidé de remettre au goût du jour l’un de ces modèles les plus emblématiques, la 2CV.
Les temps ont bien changé depuis la présentation du vilain petit canard en 1948 et seuls quelques évocations stylistiques viennent rappeler les origines génétiques de la Revolte. Pour le reste, les concepteurs ont choisi la rupture avec le modèle originel.
Exit le côté spartiate et place au luxe et aux couleurs flashy. La simplicité mécanique a fait place à une chaine de traction hybride rechargeable composée d’un petit moteur thermique classique associé à un moteur électrique. Soucieux de privilégier le plaisir de conduite et les sensations, les concepteurs de la Revolte ont particulièrement travaillé sur le comportement dynamique et les accélérations. Bien entendu, le respect de l’environnement a fait partie intégrante du cahier des charges puisque la Revolte est capable de rouler en mode tout électrique et donc sans émission de CO2 et de polluants. En outre, les fonctions électriques liées au confort à bord sont assurées de manière totalement autonome par des cellules photovoltaïques disposées sur la capote.
A l’intérieur, la Revolte dispose d’un habitacle inédit à trois places résolument tourné vers la féminité et le luxe et faisant la part belle au cuir, à l’aluminium et au velours rouge. L’espace intérieur permet au passager arrière de voyager les jambes allongées et par gain de place, les batteries sont installées dans la banquette arrière.
Avec ses dimensions de petite citadine (3,68 m de longueur, 1,73 m de largeur et 1,35 m de hauteur) et ses traits inspirés d’un mythe, la Révolte est la réponse de Citroën aux succès de la Mini version BMW et de la nouvelle Fiat 500. Reste à savoir si le pas de l’industrialisation sera franchi.